injuste inégalité

Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de Toi …

 

RÉFLEXION
selon les SAINTES ÉCRITURES pour le Dimanche 31 juin 2024

    • Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 8,7.9.13-15.

Frères, puisque vous avez tout en abondance, la foi, la Parole, la connaissance de Dieu, toute sorte d’empressement et l’amour qui vous vient de nous, qu’il y ait aussi abondance dans votre don généreux ! Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. Il ne s’agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il s’agit d’égalité. Dans la circonstance présente, ce que vous avez en abondance comblera leurs besoins, afin que, réciproquement, ce qu’ils ont en abondance puisse combler vos besoins, et cela fera l’égalité, comme dit l’Écriture à propos de la manne : Celui qui en avait ramassé beaucoup n’eut rien de trop, celui qui en avait ramassé peu ne manqua de rien.

    • Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,21-43.

En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –…
cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.


Viens en moi Père des pauvres… 

«Ne crains pas, crois seulement.»

Notre Seigneur Jésus a prononcé ces Paroles à un père venu Le supplier de sauver sa fille au moment même où les gens de la maison lui annonçait qu’elle était déjà morte ! En quoi devait croire le père dévasté par la douleur d’avoir perdu son enfant ? Devant la mort, l’Homme ne s’incline-t-il pas ? Ne se met-il pas à pleurer, à se lamenter, à crier sa douleur ?  Non !  dit Jésus ! Car Lui qui vient de Dieu, sait que «Dieu n’a pas fait la mort! Il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. Il les a tous créés pour qu’ils subsistent.» (Livre de la Sagesse 1,13-15) C’est pourquoi Il S’est mit à dire aux gens qui pleuraient  : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Puis Il demanda à la jeune fille de se lever, et «aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher », devant la grande stupeur de toutes les personnes présentes, qui ne comprenaient pas ce qui venait de se passer, qui ne comprenaient pas que, dans la circonstance présente, confronté à la mort – Son Ennemi, – Lui qui est La Vie, ne pouvait donner que ce qu’Il avait Lui-même en abondance! N’avait-Il pas fait de même pour la femme dans la foule qui souffrait d’une hémorragie chronique depuis des années durant ? Ne Le fera-t-il pas de même pour tous ceux qui depuis, croient en Lui et marchent dans Ses pas ? Et ceux-là même qui auront reçus de Lui, ne partageraient-ils pas avec ceux qui n’ont pas, comme le dit si bien saint Paul : ceci afin de faire l’égalité ?

C’est la leçon que ceux qui auront reçus, ne serait-ce qu’une Grâce de Dieu, retiendrons des Lectures qui ont été proposées aujourd’hui, et l’exercice qu’ils s’efforceront de pratiquer à chaque fois que l’occasion se présentera. Et Dieu leur donnera l’occasion, car Lui qui a tout créé, a tout fait pour que toute Sa Création soit égale – carré carré comme on dit chez nous !

Mes biens chères soeurs et chers frères, si ça ne tourne plus rond chez les humains, c’est bien parce que d’un côté certains ont trop, et de l’autre pas assez ! Il n’y a plus d’égalité et c’est chacun pour soi ! Nous vivons hélas dans un monde où l’injustice règne, et où la Volonté de Dieu n’est plus respecté; où Dieu Lui-même n’est plus respecté. Et oui, le verdict, au grand hélas, nous le connaissons que trop bien.

  • N’est-ce pas Saint-Esprit?

Et Le Saint-Esprit répondit:

«La colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et contre toute injustice des hommes qui, par leur injustice, font obstacle à la vérité. » (Romains 1:18)

  • Merci Saint-Esprit.

C’est pourquoi, bien-aimés, espérant contre toute espérance, nous, les petits restes, devons prier avec foi, ferveur, et sans cesse, pour notre monde, afin d’apaiser la colère de Dieu sur lui. Il est écrit : Le Seigneur soutient les humbles. Croyons qu’Il soutiendra nos supplications et les exaucera.

  • N’est-ce pas Saint-Esprit ?

Et Le Saint-Esprit répondit : 

Appelle-moi au jour de l’angoisse, je t’affranchirai et tu me rendras gloire.

Psaume 50,15