Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de Toi …
RÉFLEXION
selon les SAINTES ÉCRITURES pour ce Jour
Fête de saint Benoît, abbé, patron de l’Europe
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- Livre des Proverbes 2,1-9.
Mon fils, accueille mes paroles, conserve précieusement mes préceptes, l’oreille attentive à la sagesse, le cœur incliné vers la raison. Oui, si tu fais appel à l’intelligence, si tu invoques la raison, si tu la recherches comme l’argent, si tu creuses comme un chercheur de trésor, alors tu comprendras la crainte du Seigneur, tu découvriras la connaissance de Dieu. Car c’est le Seigneur qui donne la sagesse ; connaissance et raison sortent de sa bouche. Il réserve aux hommes droits la réussite : pour qui marche dans l’intégrité, il est un bouclier, gardien des sentiers du droit, veillant sur le chemin de ses fidèles. Alors tu comprendras la justice, le jugement, la droiture, seuls sentiers qui mènent au bonheur.
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- Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 19,27-29.
En ce temps-là, Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? » Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle.
Viens en moi Père des pauvres…
« celui qui aura quitté, à cause de mon nom des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. »
Quand notre Seigneur Jésus-Christ a fait cette Promesse à Ses disciples, Il vivait encore sur Terre. Que donc signifie-t-elle pour ceux qui sont venus après qu’Il ait rejoint Le Père pour vivre en Esprit?
Pour certains cela signifie quitter physiquement le monde et ce qu’il à offrir, maisons, terres, parents, amis, travail, pour aller vivre une vie de silence, en communauté ou en ermite, une vie réglée de prières et de contemplation, de recherche et d’adoration de Dieu, une vie de seul à seul avec Lui; une vie de travail aussi, pour subvenir aux besoins de la communauté, et au service de ceux qui vivent dans le monde et viennent se ressourcer un certain temps au sein de leur vie. Ceux-là ont compris que ce style de vie était, malgré sa stricte règle, une source de paix et de joie pour ceux qui la vive au quotidien.
Ceux et celles qui l’ont choisie, on les appelle « moines/moniales ». D’ailleurs, quand on écoute leurs témoignages, on peut voir la paix qui les habite, et ressentir ce bonheur que ceux qui vivent dans le monde, n’ont pas. Paix, Joie, Bonheur sont palpables dès que l’on passe le seuil du lieu où ils habitent. Pour avoir été attirée par leur style de vie, je n’ai pas de doute qu’il est un avant-goût de La Promesse de notre Seigneur Jésus-Christ !
Cependant, cette vie n’est pas taillée pour tous. Notre Seigneur Jésus-Christ qui Lui-même vivait ainsi, avait choisi seulement 12 personnes sur la multitude de gens qui le suivaient chaque jour, pour la vivre avec Lui, et les initier à être un exemple pour ceux et celles qu’Il choisirait après son retour au Ciel. Toutefois, il n’y a rien qui empêche ceux qui vivent dans le monde d’adopter l’esprit de ce style de vie qui rapproche de Dieu, et de la réussir.
- Que dis-Tu Saint-Esprit?
Et Le Saint-Esprit répondit:
C’est l’amour que vous témoignez les uns envers les autres qui suffit, petit coeur. À chacun son style de vie, selon l’Appel reçu, le Don accordé. L’essentiel c’est de vivre intensément L’Amour pour Dieu et pour son prochain là où l’on se trouve. Alors, Dieu Lui-même fera tout contribuer au bien de ceux qui L’aiment. (Romains 8, 28). Tout quitter pour suivre Le Christ, c’est travailler à abandonner toute chose nuisible à la santé de son âme, afin de plaire à Dieu. C’est faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs, partager son pain avec celui qui a faim, accueillir chez soi les pauvres sans abri, couvrir celui que l’on verra sans vêtement, et ne pas se dérober à son semblable. (Isaïe 58, 4-9) Tout ce travail sur soi est à la portée de chaque âme. Et il n’y a qu’une règle à cela, et c’est d’AIMER ! Aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, et aimer son prochain comme soi-même. Que l’on vive cet Amour au monastère, en communauté, ou en ermite, dans le monde ou hors du monde, cela n’a pas d’importance aux yeux de Dieu. Aime et ce que tu veux, fais-le ! (St Augustin)