Ish !

Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de Toi …

 

RÉFLEXION
selon les SAINTES ÉCRITURES pour ce Jour

Pour la gloire de Dieu et le salut des Hommes.

    • Livre de la Genèse 2,18-24.

Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »
Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l’homme pour voir quels noms il leur donnerait. C’étaient des êtres vivants, et l’homme donna un nom à chacun.
L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place.
Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme. L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. »
À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.

    • Lettre aux Hébreux 2,9-11.

mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut. Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères,

    • Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,2-16.

Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle.
Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.
À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle.
Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »
Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

 


Viens en moi Père des pauvres… Que je dise au monde Ta Volonté et non la mienne.

« celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine »

Guidée par L’Esprit de Dieu, notre Père des cieux que j’ai invoquée, c’est cette Déclaration de Paul aux Hébreux qui a retenue mon attention ce matin, pour en faire le sujet de la Réfléxion de ce Dimanche. Et me vient à l’esprit ce Conseil de Pierre inspiré du même Esprit :

«… puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit: « Vous serez saints, car je suis saint.  » »(1 Pierre 1:15)

Celui qui sanctifie c’est Dieu ! Ainsi, ceux qu’Il a sanctifiés, après que Son Fils Jésus-Christ les aura libérés de l’emprise de l’Ennemi, ceux-là entrent dans la Famille de Dieu – « la communauté des saints » comme il est dit ! Alors notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même, comme il est écrit, « n’a pas de honte à les appeler frères» ! » De quoi nous donner le désir de devenir saints, et de travailler d’abord à ce que Jésus-Christ nous libère, qu’ensuite Dieu nous sanctifie ! N’est-ce pas ? Ce sont là deux des plusieurs étapes du ‘processus’ de la sainteté, ce Chemin que doit emprunter tout baptisé en Christ, et par son exemple attirer le monde entier, afin que tous les êtres humains soient UNIS dans La grande Famille de Dieu ! Que tous nous formions une seule chair dans l’amour de Jésus-Christ qui a donné Sa Vie, Sa Chair et Son Sang, pour que cela arrive.

Jésus a fait Son boulot ! À Ses disciples de continuer Son Œuvre!

Devenir sainte, a été mon désir et mon objectif depuis ma première communion à l’âge de 7 ans ! Non pour le titre ni la glorification, mais pour faire partie de cette Grande Famille de Dieu, et y avoir ma place ! Hélas, et je Le redis parce que c’est là volonté de Dieu que je le dise et le redise sans amertume ni souffrance de ma part : sur Terre cela ne m’arrivera pas parce que ma propre mère l’Église qui m’a donné le baptême en Christ, m’a jugée et condamnée ‘d’adultère’ ! Elle m’a rejetée et m’interdit de communier à Jésus-Hostie ! 

Depuis 34 ans, je vis séparée d’elle ! Dieu merci pour Jésus, L’Époux de ma première communion, qui S’est fâché de cette situation ! Me voyant orpheline, Il est venu Lui-même m’offrir de former partie de La Grande Communauté des Saints du Ciel ! Et je Lui ai dit OUI, sans hésiter! En vérité, je Lui ai renouvelé le OUI de ma première communion ! Avec Lui je suis née de nouveau. Depuis, entre Le Ciel et La Terre, je fais le va et vient, jusqu’au Jour où je resterai définitivement au Ciel – je l’espère de tout mon coeur !

Quand je suis Terre, le monde ne me voit pas ou très peu ! Devenue ermite-gérante de ce Puits – Maison de Dieu, de prières pour tous les peuples … C’est là que je vis depuis qu’Il m’y a mit … coeur corps et âme ! Depuis qu’Il m’a attiré à Lui et tiré du monde ! 

Voué à Dieu, par Jésus-Christ mon Sauveur et Époux, là, loin du monde, en ce Puidamour qui contient La Coupe du Salut, et dont je suis la gardienne, avec l’aide du Saint-Esprit, j’aide le Bon Dieu de Jésus-Christ à « explorer le cœur, examiner les reins pour traiter chacun conformément à sa conduite, au fruit de ses agissements» (2 Thessaloniciens 2:10)

En vérité? En vérité : je reçois en écoute les cœurs lourds que Dieu m’envoie ! Je suis devant eux et pour eux, Ses yeux, Ses oreilles, Sa bouche ! Là, en ce Puidamour,  ils viennent, et reviennent, car j’ai foi qu’il y ont trouvé l’amour de la vérité et le salut de leurs âmes ! 

Selon la mesure de foi que Dieu m’a donnée en Grâce de Miséricorde, je le dis modestement encore aujourd’hui, sans haute opinion de moi-même, car par moi-même, je ne peux rien ! À La Sainte Trinité, je dois tout ! Je suis leur humble servante. 

  • N’est-ce pas Saint-Esprit ? Que dis-Tu ?

Et Le Saint-Esprit répondit :

«Voici ce que dit l’Éternel: Maudit soit l’homme qui fait confiance à ce qui est humain, qui prend des créatures pour appui et qui détourne son cœur de l’Éternel ! Il est pareil à un genévrier dans la plaine: il ne voit rien venir de bon, il habite les endroits brûlés du désert, une terre salée et sans habitants. Béni soit l’homme qui fait confiance à l’Éternel et qui place son espérance en lui ! Il ressemble à un arbre planté près de l’eau et qui étend ses racines vers le cours d’eau: il ne s’aperçoit pas de la venue de la chaleur et son feuillage reste vert. Lors d’une année de sécheresse, il ne redoute rien et il ne cesse pas de porter du fruit.»(Jérémie 17:5-10)« L’Éternel a tout fait pour un but » (Proverbes 16:4), petit coeur ! Même ton rejet de cette Église, qui t’a aidé à accueillir Le Royaume de Dieu en toi, pour Sa Gloire et le salut des Hommes. À présent va petite ermite, toi qui es morte au monde pour être entièrement à Christ qui t’a rendue vraiment libre, retourne sur Terre, et que toutes ces règles : «Ne prends pas ! Ne goûte pas ! Ne touche pas !» – toutes ces choses destinées à disparaître dès qu’on en fait usage, tous ces commandements et enseignements humains, – ne t’atteignent plus, car Je te le dis aujourd’hui : tu es passée bien au-dessus, tu es arrivée bien au-delà ! Va, petite Ish !