ce qui a de la valeur pour Le Christ

Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de Toi …

 

RÉFLEXION
selon les SAINTES ÉCRITURES pour ce Jour

Pour la gloire de Dieu et le salut des Hommes.

    • Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5,1-6.

Frères, c’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage. Moi, Paul, je vous le déclare : si vous vous faites circoncire, le Christ ne vous sera plus d’aucun secours. Je l’atteste encore une fois : tout homme qui se fait circoncire est dans l’obligation de pratiquer la loi de Moïse tout entière. Vous qui cherchez la justification par la Loi, vous vous êtes séparés du Christ, vous êtes déchus de la grâce. Nous, c’est par l’Esprit, en effet, que de la foi nous attendons la justice espérée.
Car, dans le Christ Jésus, ce qui a de la valeur, ce n’est pas que l’on soit circoncis ou non, mais c’est la foi, qui agit par la charité.

    • Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,37-41.

En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas. Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. »


Viens en moi Père des pauvres… Que je dise au monde Ta Volonté et non la mienne.

« ce qui a de la valeur pour Le Christ »

Quand j’ai eu fini de lire les Saintes Écritures du Jour, cette expression m’est venue à l’esprit :  » l’habit ne fait pas le moine. « 

En effet, ce n’est pas ce que nous projetons à l’extérieur qui révèle qui nous sommes en vérité, mais bien ce que nous disons, ce que nouss pensons, et qui proviennent de la profondeur de notre coeur. En disant cela, me vient à l’esprit ce qu’a dit notre Seigneur Jésus-Christ à ce sujet dans un autre Évangile: « ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies.…» (Matthieu 15:18 -19)

Mes proches me reprochent souvent d’être susceptible ! De prendre tout au premier degré ! De ne pas savoir discerner jokes de sarcasmes, et ainsi, de réagir à certains ‘jokes’ que l’on me fait, et que je prends pour du sarcasme, comme un serpent sur lequel on a marché alors qu’il passait tranquillement son chemin sans rien demander à personne ! C’est vrai ! Mais je dis toujours, pour ma défense toute humaine, que « si je réagis ainsi c’est parce que j’ai mal, que je suis une âme déjà profondément blessée et qu’il y a certaines blessures en moi qui n’ont pas été complètement refermées, probablement par la volonté de Dieu, et que Lui seul peut en donner la raison. »  Alors j’ai droit à certaines remarques classiques, genre :  » Ta susceptibilité ne reflète pas ce que tu dis être, servante du Seigneur, choisie de Dieu «  Et les blessures se remettent à saigner de plus belles, même les vieilles en voie de cicatrisation! Parce que ce genre de remarques désobligeantes sont des attaques directes sur la Personne de mon Seigneur que j’aime et qui m’aime, que j’abrîte dans ma maison intérieure, et que je défend, même si pour cela je dois brandir l’épée, que Jésus Lui-même me demandera certainement de rengainer parce que « tous ceux qui se serviront de l’épée mourront par l’épée… et que tout doit se passer ainsi, afin que s’accomplissent Les Écritures ! » (Matthieu 26.52-54).) Mais bon !… Quand on est blessé on a mal et on se défend ! 

Ceci dit parce que je comprends que Dieu Lui me comprend et comprend ce que je dis ! Et je dis que ce qui a de la valeur à Ses yeux, ce ne sont pas nécessairement ces bonnes actions que nous faisons pour que le monde voit, mais aussi ces blessures que nous portons à l’intérieur – ces coups que nous prenons au Nom de La Vérité ou pour défendre La Vérité, – que seul Lui – Le Juste – connaît et voit, et que l’on ne peut cacher dès que le bât blesse !

  • Et Toi Ô Saint-Esprit, que dis-Tu ? Car je ne sais si je me suis bien exprimée… Toi qui es La Lumière, fais resplendir sur ce Puits un de tes rayons… Que l’eau soit limpide, claire… 

Et Le Saint-Esprit répondit :

« Je vous le dis, toute personne qui se déclarera pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme  se déclarera aussi pour elle devant les anges de Dieu; mais celui qui m’aura renié devant les hommes sera renié devant les anges de Dieu.» (Luc 12:8-9) De plus : « Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s’attachera au premier et méprisera le second. » (Luc 16:13) Tes blessures sont légitimes petit coeur, comme le sont tes douleurs quand on appuie dessus ! Tu les as déclarées pour te défendre ! Soit ! Mais vois toi-même : l’Ennemi s’en est servi et ta défense s’est retournée contre toi. 

Toutefois tu as fait ton choix : de vivre pour ton Sacré-Coeur et de Le servir. Qui dit servir dit défendre, prendre des coups, et tu en prends… pour Lui, c’est certain ! Tu as tout quitté pour Le suivre et recevoir la récompense « au centuple, présentement dans ce siècle-ci, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.…» (Marc 10:30) Ta récompense est déjà assurée ! Portes la donc à l’intérieur comme à l’extérieur ! Oui, rengaine l’épée petit coeur ! Fais passer les derniers degrés avant les premiers ! À la désobligeance choisis la bienveillance, et tu verras que les voix se tairont devant toi. Ton Père Lui-même s’en assurera. À présent que, pour Ma Part, et comme il se doit, J’ai assuré ta défense, va petit cœur de Jésus, faire comme tu dois. N’aie pas peur car Je reste avec toi, et tu te souviendras de ce qu’aujourd’hui tu as appris !