ces plus petits de Jésus-Christ…

Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de Toi …

 

RÉFLEXION
selon les SAINTES ÉCRITURES pour ce Jour

Pour la gloire de Dieu et le salut des Hommes.

    • Livre de la Sagesse 2,23.3,1-6.9.

Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix. Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait. Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui. Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille. Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus.

    • Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3-9.

Frères, ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.

    • Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,31-46.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle.


Viens en moi Père des pauvres… Que je dise au monde Ta Volonté et non la mienne.

« ces plus petits de mes frères »

Qui sont-ils ? De qui parle notre Seigneur ? Qui sont « ces plus petits » qu’Il appelle« Mes frères » ?

Ce sont ces âmes malades qui sont dans le besoin ! Qui ont besoin d’être aidées, assistées – celles qui ont faim et soif d’êtres justifiées ; celles qui sont ravagées par le péché, prisonnières de l’Adversaire, et ont besoin d’en être libérées;  celles qui se noient toutes seules et isolées dans l’incompréhension et l’indifférence totales; qui souffrent, qui ont besoin d’êtres écoutées, d’entendre la vérité pour êtres libérées de fardeaux trop lourds à porter seuls !  Certaines, qui n’arrivent pas à s’exprimer, déguisent, cachent leur souffrance sous l’apparence clownesque, ou du ‘tout va bien dans le meilleur des mondes’, alors qu’au fond, elles sont entrain de s’écrouler, de mourir à petit feu ! … Ce sont ces âmes là que notre Seigneur considère comme Ses frères … Pour ne citer que celles-là ! Y’en a tant … et pas assez de temps … ou d’ouvriers, … trop occupés à admirer leur nombril! « La Moisson est grande… » (Luc 10:2)

  •  N’est-ce pas Saint-Esprit ? Que dis-Tu ?

Et Le Saint-Esprit répondit :

« En effet, voici ce qu’avait dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël: «C’est dans le retour à moi et le repos que sera votre salut  c’est dans le calme et la confiance que sera votre force… » (Ésaïe 30:15) Cependant, malgré l’aide et l’assistance, beaucoup d’âmes ne veulent pas revenir à Dieu petit coeur, ne cherchent pas à reposer dans Ses bras de Père et Lui avouer leurs fautes afin qu’Il les en libère ! Ces âmes orgueilleuse, hélas, s’en iront au châtiment éternel, accompagnées de celles qui ont fait le choix d' »admirer leur nombril », comme tu dis petit coeur, plutôt que les aider à s’en sortir!

Oui, étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, avez dit Jésus-Christ, et il en est peu qui le trouvent ! (Matthieu 7, 14) C’est pour elles que Je te demanderai de prier Le Seigneur aujourd’hui, car cette porte, tu sais où elle se trouve ! Combien de fois as-tu du l’ouvrir, malgré que tout ton être refusait ce geste !? Comme l’or au creuset, ton âme fut éprouvée, et elle a passé l’épreuve avec succès! Au regard des hommes, certes tu as subi là un châtiment, mais toi tu sais ce qui t’attend, et c’est en cette connaissance qui s’obtient par une foi solide en L’Éternel, que ton âme espère, et désire ardemment que d’autres âmes aient la même espérance: l’immortalité qui comble ! C’est pour t’entendre dire ceci que tu vis : “Viens, bénie de mon Père, reçois en héritage le Royaume préparé pour toi depuis la fondation du monde » ! C’est pourquoi Dieu t’a choisie pour aider ces petites âmes malades, nues et prisonnières, à trouver la poignée de cette porte, à les encourager à la tourner, et y entrer ! Le reste relève de leurs choix ! Alors va, et fais comme tu dois! Je reste proche de toi !