Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de Toi …
RÉFLEXION
selon les SAINTES ÉCRITURES pour ce Jour
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- Livre de l’Ecclésiastique 2,1-11.
Mon fils, si tu viens te mettre au service du Seigneur, prépare-toi à subir l’épreuve ; fais-toi un cœur droit, et tiens bon ; ne t’agite pas à l’heure de l’adversité.
Attache-toi au Seigneur, ne l’abandonne pas, afin d’être comblé dans tes derniers jours. Toutes les adversités, accepte-les ; dans les revers de ta pauvre vie, sois patient ; car l’or est vérifié par le feu, et les hommes agréables à Dieu, par le creuset de l’humiliation. Dans les maladies comme dans le dénuement, aie foi en lui. Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide ; rends tes chemins droits, et mets en lui ton espérance. Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, ne vous écartez pas du chemin, de peur de tomber. Vous qui craignez le Seigneur, ayez confiance en lui, et votre récompense ne saurait vous échapper. Vous qui craignez le Seigneur, espérez le bonheur, la joie éternelle et la miséricorde : ce qu’il donne en retour est un don éternel, pour la joie. Considérez les générations passées et voyez : Celui qui a mis sa confiance dans le Seigneur, a-t-il été déçu ? Celui qui a persévéré dans la crainte du Seigneur, a-t-il été abandonné ? Celui qui l’a invoqué, a-t-il été méprisé ? Car le Seigneur est tendre et miséricordieux, il pardonne les péchés, et il sauve au moment de la détresse.
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- Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,30-37.
En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »
Viens en moi Père des pauvres… Que je dise au monde Ta Volonté et non la mienne.
« Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, »
Un jour, alors que nous nous promenions du côté de Vieux Grand Port, nous sommes tombés sur une jolie petite église. Nous sommes entrés pour y jeter un coup d’œil et avons été agréablement surpris par l’ambiance qui s’en dégageait.
Mise à part ses magnifiques vitraux — joyaux de cette église — elle était ce jour-là particulièrement décorée pour un mariage qui devait être célébré dans l’après-midi. Cela nous a réchauffé le cœur de nous asseoir un moment, Maurice et moi, parmi les beaux bouquets soigneusement disposés, et de remettre, dans une courte prière, les futurs époux sous la protection de Notre-Dame du Grand Pouvoir.
À la sortie, nous nous sommes arrêtés un moment au bas de l’église pour lire les ‘p’tites annonces’ affichées, et mon regard fut attiré par une petite ‘lettre’ toute jaunie par le temps, qui était épinglée là, parmi les bans, et qui racontait l’histoire de ce lieu et de cette église ! Ce que j’ai lu est resté gravé dans mon âme, si bien que depuis, j’ai fait de ce lieu mon lieu de pèlerinage spirituel.
Là, au pied de ce grand arbre, la première messe célébrée à l’île Maurice fut dite par des prêtres de l’Ordre de la Compagnie de Jésus, le 22 mars 1616, soit plus de 300 ans, date pour date, mois pour mois, avant ma naissance ! En effet, je suis née un 22 mars de l’année 1953 à l’île Maurice, un dimanche à 6 heures du matin, alors que les cloches de l’église du quartier — Le Sacré-Cœur de Beau-Bassin — venaient d’être sonnées pour convier les fidèles à la première messe de la semaine.
Étant donné que mon ‘cheval de bataille’, ou devrais-je dire ‘ma mission’, a été de combattre la loi de l’Église qui exclut les personnes divorcées et remariées de la communion eucharistique, depuis ce qui a été pour moi une révélation, je me suis posée la question de savoir si cette visite à Notre-Dame du Grand Pouvoir du Vieux Grand Port était une étrange ‘coïncidence’, ou un mystérieux ‘présage’ !
- Et Toi, Ô Saint-Esprit, que dis-Tu ?
Et Le Saint-Esprit répondit:
« Suis droit ton chemin et espère en Dieu… car Il t’a abrité à l’ombre de Sa main. Ta foi t’a sauvée, va en paix. »
(Si 2, 6*Is 49, 2*Lc 8, 48)
«Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde. Car le Seigneur est tendre et miséricordieux, il pardonne les péchés, et il sauve au moment de la détresse.»