le miracle : oeuvre de Dieu

Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de Toi …

 

RÉFLEXION
selon les SAINTES ÉCRITURES pour ce Jour

    • Livre de l’Ecclésiastique 4,11-19.

La sagesse conduit ses fils à la grandeur, elle prend soin de ceux qui la cherchent. L’aimer, c’est aimer la vie ; ceux qui la cherchent dès l’aurore seront comblés de bonheur ; celui qui la possède obtiendra la gloire en héritage ; là où il entre, le Seigneur donne sa bénédiction. Ceux qui rendent un culte à la sagesse célèbrent le Dieu saint, ceux qui l’aiment sont aimés du Seigneur ; celui qui l’écoute jugera les nations, celui qui s’attache à elle sera en sécurité dans sa demeure. S’il se confie en elle, il en prendra possession, et tous ses descendants la recevront en héritage. Pour commencer, elle le conduira par des chemins sinueux, elle fera venir sur lui la peur et l’appréhension, elle le tourmentera par la sévérité de son éducation, jusqu’à ce qu’elle puisse lui faire confiance ; elle l’éprouvera par ses exigences. Puis elle reviendra tout droit vers lui, elle le comblera de bonheur en lui dévoilant ses secrets. Mais s’il s’égare loin d’elle, elle l’abandonnera et le laissera aller à sa perte.

    • Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,38-40.

En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. »


Viens en moi Père des pauvres… Que je dise au monde Ta Volonté et non la mienne.

« il n’est pas de ceux qui nous suivent. »

Appartenir à une « religion » n’est pas nécessaire pour être quelqu’un de bien qui fait le bien autour de soi ! Notre Seigneur Jésus-Christ — Lui qui est venu pour sauver tous les hommes — nous le fait comprendre clairement dans cet enseignement que nous recevons de Lui ce matin, qui se résume en cette unique parole :« Celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi. »

Certes, notre Seigneur ici parle de « miracle » — ce « fait extraordinaire » où l’homme qui en est le témoin reconnaît l’œuvre de Dieu, ce qui le plonge dans une extase infinie ! Certains de ces « miracles » sont visibles à l’œil nu et sont relatés, propagés, médiatisés, et les gens viennent de partout pour les constater en curieux ou pour rendre grâce à Dieu, avec l’espoir que cela leur arrivera aussi. D’autres se produisent sans même que la personne qui en a bénéficié ne le sache. Cela dépend de la volonté de Dieu.

Toutefois, une chose est à noter : même si le « miracle » est un signe divin et prouve la présence vivante de Dieu sur Terre parmi les hommes et pour les hommes, il n’est pas de facto un signe de foi, ni une preuve d’adhésion à une certaine « religion » de foi. La foi n’a pas besoin de preuve, ni de signe. Si Dieu décide d’en donner aux hommes, c’est par amour qu’Il le fait. Signes, preuves, miracles sont des bonus, des cadeaux, des grâces de Sa part. Et Il donne à qui Il veut, indépendamment de toute foi et de toute appartenance !

  • N’est-ce pas Saint-Esprit?

Et Le Saint-Esprit répondit:

Souvenez-vous de la réaction du roi dans la parabole de votre Maître et Seigneur envers ses invités au festin, lorsque ses serviteurs lui ont rapporté que ceux-ci n’étaient pas venus ! « Alors il dit à ses serviteurs: Les noces sont prêtes; mais les conviés n’en étaient pas dignes. Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez. Ces serviteurs s’en allèrent sur les routes, ils rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, mauvais et bons, et la salle des noces fut remplie d’invités.» ( Matthieu 22:8-10 )

  • Merci, Saint-Esprit. Ainsi nous comprenons que, tous les hommes, indépendamment de leur appartenance religieuse, sont des enfants de Dieu. Avec eux et à travers les âges, Il a établi plusieurs alliances, la dernière étant l’envoi de Son Fils Bien-aimé pour les instruire sur Lui et leur apprendre comment vivre pour maintenir ces alliances. Dieu considère les hommes comme Ses enfants. Il les aime et en prend soin, sans faire de distinctions. Ce sont les hommes qui, hélas, en font ; ils jugent leur prochain et décident de leur sort.

Et Le Saint-Esprit, de nouveau, parla. Il dit simplement  ceci :

 « C’est lui qui agit. »

(Is 38, 15)

  • Merci, Saint-Esprit ! Tu as raison : qu’importe celui qui accomplit un miracle, c’est Dieu qui le fait à travers lui. Tout miracle est œuvre de Dieu et Il se sert de qui Il veut pour en faire. Mais hélas, la majorité des gens ont oublié ce point important et agissent n’importe comment, s’écartant volontairement de Lui ! Par leur désobéissance, ils déjouent Ses plans et subissent de graves conséquences. Mais ceux qui Lui demeurent fidèles et L’aiment sont aimés de Lui et bénéficient de Ses nombreuses grâces.

Et Le Saint-Esprit conclua en disant ceci :

« Le Seigneur lui-même donnera le bonheur. »

(Ps 85, 13)

  • Grande est la paix qui m’habite Ô Père. Que mes lèvres chantent Ta louange, car Tu m’apprends Tes commandements. Que mon âme vive pour Te louer, pour Ta gloire et le salut des Hommes Amen !