Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de Toi …
Ascension du Seigneur, solennité
- Lettre aux Hébreux 9,24-28.10,19-23.
Le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, figure du sanctuaire véritable ; il est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu. Il n’a pas à s’offrir lui-même plusieurs fois, comme le grand prêtre qui, tous les ans, entrait dans le sanctuaire en offrant un sang qui n’était pas le sien ; car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion depuis la fondation du monde. Mais en fait, c’est une fois pour toutes, à la fin des temps, qu’il s’est manifesté pour détruire le péché par son sacrifice. Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois et puis d’être jugés, ainsi le Christ s’est-il offert une seule fois pour enlever les péchés de la multitude ; il apparaîtra une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux qui l’attendent. Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus : nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair. Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu. Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure. Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
- Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24,46-53.
En ce temps-là, Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur dit : « Il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les témoins. » Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut. » Puis Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie.
Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.
RÉFLEXION
Viens en moi Père des pauvres… Que je dise au monde Ta Volonté et non la mienne.
« À vous d’en être les témoins »
J’ai remarqué une chose étrange : je ne peux pas porter de croix sur moi, ni au doigt, ni autour du cou, ni ailleurs. Elles disparaissent, se volent ou se brisent. Allez comprendre ?! Pourtant, je suis profondément amoureuse de la croix. J’en ai dans chaque pièce de ma maison, comme autant de témoins silencieux de ma foi.
Il fut un temps où j’en fabriquais moi-même, avec des pinces à linge, comme pour me rapprocher de ce symbole si cher. Récemment, j’ai peint à l’acrylique, sur toile, les 15 stations de la Croix, comme une méditation vivante. Parfois, je crois même que dans une vie antérieure, j’ai été présente au Calvaire… Mais, étonnamment, je ne peux en porter. Elles se perdent, se brisent ou on me les vole.
Hier encore, j’en parlais avec des amies, et elles m’ont dit que c’était là une grâce, un signe que Dieu ne veut pas que je porte la croix dans le sens matériel, parce que par ma foi, Il m’en a fait un témoin vivant de Sa Présence de Ressuscité d’entre les morts.
Et toi, Saint-Esprit, Esprit de Vérité, que dis-Tu ?
Le Saint-Esprit m’a répondu :
«Là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. *Ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort…» (Romains 5:20*1 Corinthiens 1, 27 )
N’as-tu pas déjà assez porté tes propres croix depuis ta plus tendre enfance ? Mon petit cœur, il est temps de déposer tes fardeaux, de ne plus porter ceux qui ne t’appartiennent pas, ni dans ton corps ni dans ton esprit. Souviens-toi que le Père s’est penché sur toi, qu’Il t’a prise dans Ses bras, t’enlevant ainsi tous ces poids lourds que tu as portés si longtemps. Sa grâce divine t’a libérée, petit cœur ! Tu es désormais allégée et enveloppée de Sa lumière et de Son amour. Il est venu le temps pour toi de t’ouvrir pleinement à Son amour infini, pour que ta vie soit portée par Sa tendresse et Sa paix.
- Oh merci Saint-Esprit ! Je ne sais quoi dire …
Et Le Saint-Esprit poursuivit:
Dis ‘OUI’ à Dieu toujours mon petit. Ne Lui refuse rien. Poursuis la paix qu’Il t’a accordée, qu’elle rejaillit sur tes sœurs et frères encore en chemin sur cette terre, par tes témoignages, tes conseils aussi, qui proviennent de moi, le Saint-Esprit de Vérité, et par tes efforts de garder une conscience irréprochable en toute chose. Continue sans fléchir d’affirmer ton espérance en Celui qui t’a toujours été fidèle, celui qui a promis de t’aimer pour toujours. (Jérémie 31:3) Dis bien à tes sœurs et frères que tu accompagnes en chemin que le plus important, c’est de regarder avec le cœur, et ils verront ce qui est essentiel. Ils verront Dieu en toute chose, en chaque peine comme en chaque joie, chaque souffrance comme en chaque libération, chaque descente aux enfers comme chaque ascension au Ciel… Il n’y a pas de lieu ni de circonstance qui ne porte pas l’empreinte de Dieu.
Oui Saint-Esprit je ferai tout ce que Tu m’as révélé aujourd’hui encore. Toutefois il y a encore une question qui me trotte à l’esprit, et j’aimerai bien que Tu m’avises : D’où me vient l’amour que je porte pour cet Objet sacré qu’est La Croix, malgré le fait que je n’ai plus lieu de le porter ?
Et Le Saint-Esprit répondit:
Heureux qui s’abrite en Lui (Ps,2,12) La Croix symbolise le don de Dieu et l’Alliance qu’Il a conclue avec l’humanité par Son Fils, Jésus-Christ. Par elle, Jésus a porté la lourde charge jusqu’à son dernier souffle, offrant l’eau et le sang qui Lui restaient, en signe de rédemption pour réparer l’offense grave faite à Dieu.
Ce n’est pas de la croix dont tu es amoureuse, petit cœur, mais de Celui qui l’a portée pour que tu sois aujourd’hui absoute d’en porter.
Fabrique en autant que tu le voudras. Peins en autant de fois que tu en ressentiras le désir et le besoin. À travers tes œuvres, Dieu L’Éternel, reçoit ton amour, et toi et ceux qui les possèdent, recoivent Sa Paix éternelle, Sa Joie éternelle, … le bonheur éternel quoi !
À présent va, petit cœur instruire, témoigner, travailler. Je reste avec toi. Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra … (1 Rois 17, 7-16)