Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de Toi …

Cœur Immaculée de Marie

• Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,41-51.

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements

RÉFLEXION

Viens en moi Père des pauvres… Que je dise au monde Ta Volonté et non la mienne.

« C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple »

Dans ma boîte e-mail, j’ai trouvé ce matin cette réflexion du grand saint Paul : « J’ai appris à me contenter de ce que j’ai. » (Philippiens 4:11). Une réflexion de grande sagesse qui puise ses racines dans l’épreuve et l’acceptation des souffrances. Et saint Paul ajoute un peu plus loin : « Je peux tout en celui qui me fortifie. » 

Nous savons qu’il parle ici de Jésus-Christ, Fils de Dieu, fils de Marie, femme choisie entre toutes et comblée de grâces.

Certes, dans nos prières, nous pensons sincèrement que Marie est comblée de grâces maintenant qu’elle vit au Ciel, entourée de son Fils et du Saint-Esprit de Dieu, qui l’a enfantée. Mais nous savons aussi qu’elle ne l’a pas toujours été sur Terre — ce récit de l’Évangile du jour le confirme, tout comme de nombreux autres témoignages par la suite. 

Avoir pour fils le Fils de Dieu Lui-même a été pour Marie une grande épreuve qu’elle a surmontée avec courage et grâce, par amour profond pour Dieu et pour ce fils qu’Il lui a confié. Un enfant qui n’était pas seulement à elle, mais au monde entier. Marie l’a toujours su, et elle l’a accepté — non sans peines, chagrins et souffrances. 

• Marie, modèle pour les femmes du monde entier : autant pour les mères que pour les jeunes filles et femmes sans enfants,  aujourd’hui, nous te saluons, non pas pour les grâces dont tu bénéficies au Ciel, parce que tu es la mère du Fils béni de Dieu, et que tu sièges avec Lui parmi les archanges, anges et chérubins, mais pour ton courage, ta force, ta foi, ton dévouement, ta persévérance, ton humilité dans tes faiblesses, tout cela et plus encore ‘pour la cause du Salut de tous les hommes’. Ton exemple a encouragé et continue d’encourager tant de femmes et d’hommes à travers les siècles ! Pour cela, nous te saluons Marie et te disons MERCI d’avoir su te contenter de ce que Dieu t’avait confié. Nous perpétuerons ton exemple dans la foi et la confiance. 

Et du haut du Ciel, une Voix se fit entendre et dit :

« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

(Jean 20:29)