Texte de l’Évangile du Jour : Vendredi du temps de Noël après l’Epiphanie
«Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant même, sa lèpre le quitta. Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta guérison sera pour les gens un témoignage.» On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait. » Luc 5,12-16
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«Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait »
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A ses frères un saint homme habité de Dieu a dit : « Confiance, Dieu ne nous oubliera pas. »
J’ai reçu ce matin 2 emails protestant contre les abus sexuelles que subissent des milliers de femmes en Inde. Dans ce pays chaque 22 minutes une femme est violée et très peu voient la justice se faire !
Quand j’ai lu la dernière ‘histoire’ et les atrocités faites à une jeune femme de 23 ans qui vient de décéder des suites de ses blessures, mise à part l’écoeurement devant ce qu’elle a du subir et le blâme qui lui fit fait parce qu’elle avait osé se rebeller ; mise à part ma profonde tristesse devant l’inaction des autorités de la loi, un autre sentiment bien plus profond est venu m’envahir : ma propre impuissance !
En effet, j’ai pensé : ‘de là où je suis, mon Dieu que puis-je faire pour aider ces femmes ?’ Tout ce qui m’était demandé dans les émails c’était de signer et faire suivre une pétition – ce que je me suis empressée de faire. Mais toujours mon âme n’était pas apaisée, elle me reprochait…… et j’ai soudain eu envie de crier vers ces femmes : « Confiance, Dieu ne nous oubliera pas. »
Et c’est alors que l’Evangile du jour me revint soudain à l’esprit et j’ai compris qu’il y avait une chose que je pouvais faire, une chose qui est en mon pouvoir de faire, et que je n’avais pas encore fait parce que je m’étais laissée prendre dans les filets du regret, des reproches et de la peur !
Remplie d’une soudaine espérance, j’ai fait comme mon Maître a fait – je me suis retirée et j’ai prié.
J’ai prié avec foi et amour notre Père qui es aux Cieux… Si Tu le veux Seigneur, et je sais que là est Ta volonté, parce que Jésus Ton Fils bien-aimé nous l’a enseignée, Tu peux purifier ces hommes de la lèpre qui ronge leurs vies et tuent tellement de vies. Merci Père d’entendre ma prière. Et je sais parceque je crois, qu’à l’instant même, non seulement Le Bon Dieu a entendu ma prière, mais qu’IL a fait le nécessaire.
Prier c’est aimer, c’est sauver car en priant on prend part à la souffrance de l’autre – on soulage sa misère.
Prier c’est joindre son propre esprit à L’Esprit qui est Sain, et recevoir de Lui la purification de son propre esprit, afin qu’à travers son intercession, l’esprit purifié en purifie un autre.
Prier ainsi, prier en esprit comme Jésus-Christ nous l’a enseigné, c’est rapporter au Jardin de L’Amour, beaucoup de fruits sains, de fleurs saintes !
Seulement voilà, aujourd’hui la prière est devenue une pratique considérée par beaucoup, par trop de personnes, démodée. Quand tu dis que tu pries, même ceux qui devraient le faire, sourient d’un air moqueur, parce qu’ils ne croient pas qu’ils sont eux-même capables de sauver des milliards de vie rien qu’en les confiant à L’Esprit qui est Vie.
Je l’ai compris quand Il m’a libérée de mes propres soucis et ainsi accordé du temps pour ne plus m’inquiéter. J’ai su alors que ce temps libre et librement accordé, j’allais le consacrer à la prière qui est devenue ma mission première. Toutefois j’ai à lutter contre l’Ennemi qui fait tout pour m’en empêcher. Comme aujourd’hui quand je me suis laissée aller au désespoir en premier lieu.
Prier est à ta portée aussi, mon ami mon frère. C’est la Bonne Nouvelle que je veux aujourd’hui t’apporter au nom de L’Amour qui nous uni en frères. Toi qui te crois toujours indigne du Bon Dieu alors qu’Il t’a gracié par Ton amour pour Lui, si tu dis croire en Lui, tu dis L’aimer, bien + L’adorer, alors saches, qu’au nom de L’Amour qui t’uni à Lui, tu peux faire fleurir en un instant Sa bénédiction sur toute la Terre.*
Oui mon ami mon frère, sache que Dieu t’a déjà accordé, à travers l’adoration que tu Lui voues, le pouvoir d’intercéder auprès de Lui pour le bien de tes frères et sœurs de la Terre.
Au nom de L’Amour, sois béni de ce choix que tu feras aujourd’hui même de te pardonner et de commencer enfin ta mission première.
Retires-toi mon ami mon frère… Ne penses plus à toi et à tes soucis… Remets les au soin de Dieu ton Père que tu dis adorer dans le secret et que rien que pour ça, Il s’en chargera. Ne te dis même plus ‘pécheur’… N’y penses pas… Assaini tes pensées… qu’elles soient en accord avec Celles de L’Esprit de Sainteté dont la Volonté est de dénouer les liens provenant de la méchanceté, détacher les courroies du joug, renvoyer libres ceux qui ployaient, bref que nous mettions en pièces tous les jougs ! » *
Oui mon ami mon frère, croyons – croyons que si nous avons foi en Dieu qui peut tout, et sans qui nous ne pouvons rien faire, Il nous accordera bien plus que nous espérons.
Offrons dès aujourd’hui nos vies de prières en sacrifice pour le retour à la vie, non seulement de nos sœurs de l’Inde mais aussi bien pour nos frères leurs violeurs ! Que le Bon Dieu leur vienne en aide à tous deux.
Amen +
Au nom de L’Amour, au nom du Christ Fils de L’Amour, Sauveur de tous les hommes.
* Siracide. 11,22 * Esaïe. 58, 6 * 2 Maccabées 3
«Je vois que la souffrance seule peut enfanter les âmes et plus que jamais ces sublimes paroles de Jésus me dévoilent leur profondeur » En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé étant tombé à terre ne vient à mourir, il demeure seul, mais s’il meurt il rapporte beaucoup de fruits « »
(Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)
Merci petite sœur pour ton sacré coup d’pouce !
Fraternité Dieu Miséricorde
pour dire à tout homme qu’il est aimé et sauvé.