Texte de l’Évangile du Jour : Jeudi du temps de Noël après l’Epiphanie

«…Tout homme qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est vraiment né de Dieu ; tout homme qui aime le Père aime aussi celui qui est né de lui ! Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements. Car l’amour de Dieu, c’est cela : garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau, puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et ce qui nous a fait vaincre le monde, c’est notre foi. »( 1.Jean 4,19-21.5,1-4.)* «…L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres, et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. » Luc 4, 14-22

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«…L’Esprit du Seigneur est sur moi »

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Plus qu’une affaire de religion instituée par l’homme, la foi est une affaire de relation de l’esprit de l’homme avec L’Esprit de son Créateur qu’il ne peut voir qu’en contemplant Le Christ – Lui-même Vérité de Dieu et son Sauveur – venu pour lui porter La Bonne Nouvelle – lui dire afin qu’il dise à son tour qui est Dieu en vérité : un Père aimant et miséricordieux dont la Volonté est d’avoir avec chacun de Ses enfants de la Terre, une relation particulière.

Et je me souviens !

Je me souviens de ce triste jour où j’ai appris, à 2 hrs de l’après-midi, la disparition inattendue d’une de mes bonnes amies, morte très tôt le matin, alors que, et à l’heure où, je faisais oraison.

Ma première réaction fut de reprocher au Seigneur !

« Comment Seigneur, je T’avise et Tu m’avises au moment même où la vie de mon âmie se brise, et Tu ne me dis rien! Tu ne me préviens même pas de ce triste fait ! Pourquoi ? » ais-je, dans mon chagrin et ma colère, osé Lui demander.

Et Le Seigneur me fit une réponse que je ne suis pas prête d’oublier : « Ma douce, Je suis La Bonne Nouvelle ! Je suis venu pour porter au monde La Bonne Nouvelle. De Ma bouche tu n’entendras pas de mauvaises. Je ne te ferai pas pleurer. Je suis la Joie. »

Alors, j’ai compris ! J’ai compris qu’en pleurant mon amie, j’ai fais de ce qui aurait du être une Bonne Nouvelle, une triste et finalement mauvaise nouvelle. Et de ma réaction première je m’en suis voulue.

Mon amie, je la savais née de Dieu car elle marchait dans la Loi d’Amour. J’aurai du avoir réagi tout autrement – m’être réjouie de son départ. J’aurai du la savoir enfin heureuse – parvenue entre les bras de Jésus qu’elle aimait tant de son vivant. Alors Lui-même m’aurait annoncé La Bonne Nouvelle, Le Premier. A la place, j’ai choisi de me mettre un fardeau de plus sur les épaules.

Comme j’ai été sotte !

Toutefois, désireuse de rectifier ce tir maladroit, j’ai tout de suite prié le pardon à mon amie et à Jésus pour mon manque de foi.

Et je me souviens ! Je me souviens que deux jours après à peine, Le Ciel s’est ouvert au-dessus de ma maison – libérant une multitude d’oiseaux caquetant et chantant et que mon amie aimait tant nourrir de son vivant ! Ainsi permettant à son âme de se manifeste pleinement et d’une manière que seule celles parvenues et assises dans la Gloire du Père sont en mesure de faire.

Je n’oublierai jamais ce moment. Il ne faut pas non plus que je l’oublie, car j’ai reçu en ce profond message qui m’était envoyé, le signe que j’attendais d’elle et de Jésus envers lesquels j’avais tant manqué de foi. Par lui avec lui et en lui, Le Ciel m’a totalement réconciliée, car je sais par là que tous deux ne font plus qu’UN… et c’était important que je le sache !

De toute évidence, aux yeux de l’homme de la Terre, mon amie ne sera jamais proclamée ‘sainte’ ou ‘bienheureuse’. Toutefois, savoir qu’elle l’est aux yeux du Ciel, me suffit !

Grâce à cette épreuve et à la Divine expérience toutes deux permises et accordées afin que mon âme avance et grandisse dans la foi, j’ai fait le choix de ne plus m’enfermer dans aucune ‘religion’ qui me ferait avoir peur et douter de ma propre chaleur, alors que je suis un être libéré, sauvé et capable d’aimer ; permettant et privilégiant ainsi une relation libre, intime et perpétuelle avec Dieu, notre Bon Père des Cieux. J’essaie de L’adorer comme Le Christ le demande : en esprit et en vérité car grâce à Lui, je L’ai vu, je Le connais, je sais ce que de moi, Il veut, je sais que de Lui je viens et vers Lui je repars. Je suis sur le bon chemin.

Ainsi libre, je peux donner de Sa chaleur et de Sa lumière à tous mes frères et soeurs de la Terre et à chacun, sans regarder sa culture, sa couleur, son nom, sa place dans la société, sa foi, pourvu qu’il soit pauvre, prisonnier, aveugle ou opprimé… Une fois qu’il est en manque d’amour et en mendie auprès de moi, je suis là pour le réconforter, le consoler, l’encourager à se confier, à ne pas avoir peur de révéler ses erreurs, afin d’en être libéré, que ses projets soient bénis parce qu’au Ciel il a un Père qui l’aime et le protège, veut son bonheur à tous prix ! Là est La Bonne Nouvelle que j’ai choisi de porter au monde entier.

Ce n’est pas facile tous les jours car mal élevée je l’ai été. Toutefois L’Esprit de Dieu est sur moi… Il m’aide à assumer ce choix.

Amen +

«Je suis d’une nature telle que la crainte me fait reculer ; avec l’amour non seulement j’avance mais je vole… »

(Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)

Merci petite sœur pour ton sacré coup d’pouce !

Fraternité Dieu Miséricorde

pour dire à tout homme qu’il est aimé et sauvé.