Une colombe au rameau d’olivier tout frais !

MEDITATION

SELON LES LECTURES LITURGIQUES DU JOUR

(clique sur la Bible pour en prendre connaissance)

« C’est en échangeant les dons de la terre que vous trouverez l’abondance et serez comblés.  Cependant, à moins que l’échange ne se fasse dans l’amour et la justice bienveillante, il conduira les uns à l’avidité et les autres à la faim. »

(Khalil Gibran, le prophète.)

A l’annonce d’une maladie qui vient nous surprendre, d’un décès que l’on n’attendait pas, d’un job que l’on perd alors que l’on ne s’était pas préparé, d’un examen que l’on échoue alors que l’on était certain du contraire, d’un accident de voiture qui vient nous traumatiser, d’une séparation qui vient bousculer notre vie, d’une injustice qui nous est faite, à l’annonce de n’importe quelle catastrophe qui nous tombe dessus, on a tendance à blâmer le premier venu : Dieu ! ‘S’il est mon Père, comment donc peut-Il permettre que tout cela m’arrive ?’ Là est la question que l’on se pose un jour ou l’autre, surtout au moment où rien ne va !  Certains, moins chanceux que d’autres, se posent cette question au moins 3 fois dans une journée, et ce n’est pas peu dire !  Car en effet, la vie n’est pas facile pour les pauvres, les aveugles et les estropiés, qui n’ont pas de choix que de rester pauvres, aveugles, et estropiés.

A la question clef : « Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait? », pour celui qui n’est pas pauvre, aveugle et estropié, il n’y a qu’une réponse : regarder et voir mon prochain aussi nettement que je me regarde et que je me vois ; habiller et nourrir son corps aussi nettement que j’habille et nourrit le mien ;  accepter ses bourrelets et ses défauts, aussi nettement que j’accepte les miens ;  l’aimer, aussi nettement que je m’aime, que j’aime mon mari, mes enfants…

La réponse est là, mais quid de mettre tout ça en pratique à chaque fois que l’occasion est donnée ?

Un jour, Dieu a envoyé « une colombe avec au bec un rameau d’olivier tout frais » pour avertir l’Humanité que Sa colère envers Elle, était passée, tout simplement parce « Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! »

La question à se poser ne serait-elle pas : Si le Tout Puissant a fait preuve de MISERICORDE envers moi, qui suis-je, pauvre et impuissante humaine, dont « les pensées de son cœur sont mauvaises dès sa jeunesse », pour garder et nourrir la rancune contre Dieu, qui habite aussi en mes frères et mes sœurs, à qui Il accorde la même compassion, le même regard d’amour, le même pardon ?

Père,

« Je sais que tu es tout-puissant et ce que Tu conçois, Tu peux le réaliser. » Réalises en moi ce que Tu es, afin que pour l’autre, je sois Toi.  En Jésus Christ Ton Fils, mon Maître et Sauveur.

Amen +

Au Puidamour, mercredi 16 février 2011

pour la gloire de Dieu et le salut des hommes

Genèse 8,6-13.20-22.Psaume 116.Marc 8,22-26,Jb,42,2