MEDITATION
à partir des
LECTURES LITURGIQUES DU JOUR
(clique sur la Bible pour en prendre connaissance)
« Laissez venir à moi les petits enfants. »
Jésus-Christ, Messie pour certains, prophète pour d’autres, à part d’être le parfait modèle du « Dieu vivant », était un être profondément amoureux des enfants. Chez eux Il aimait par-dessus tout, la spontanéité et l’innocence. Partout où Il allait, Il en était entourés ! C’est avec une grande liberté, que les enfants venaient à Lui. De tous les coins de rues, ils lui parvenaient. Et Lui, ne manquait pas de s’arrêter pour les cajoler, les embrasser, les prendre dans Ses bras, sur Ses genoux, les faire sauter de joie ! Jésus ne faisait pas de différence entre un homme et un enfant. En eux Il ne voyait que des futurs bergers d’amour pour le Royaume de Son Père !
En l’enfant, Dieu – le Grand Pottier – voit une pâte à pétrir et à modeler à Sa façon. Il voit l’innocence qui n’a pas été manipulée par mains d’hommes assoiffés, affamés de désir de jouer à Dieu, ou à l’homme ! Confier à Dieu son enfant pour Le laisser faire ce qu’Il en veut, c’est faire preuve de sagesse divinement inspirée. Demeurer enfant, même en ayant acquis la sagesse de l’adulte, l’est encore mieux !
“Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé.”
Cet enseignement de Jésus-Christ parle d’enfant, mais elle est aussi porteuse d’une autre grande Vérité ! Elle me ramène toujours sur les rails, quand j’ai tendance à m’éloigner, trop m’approcher, dépendre de la communauté ! Elle me dit que pour être un enfant de Dieu, et reconnu à Ses yeux, je ne suis pas obligée d’appartenir à une religion ou à une communauté – institutions régies aux lois et interdits institués par des hommes ! Car, sans vouloir leur ôter leurs qualités profondes en spiritualité, et sans renier mon profond désir d’appartenance, je ne peux m’empêcher de penser que si j’adhérai à une institution créée par l’homme, et qui devait, de surcroit, me juger, me sanctionner, me condamner, je m’éloignerai du Christ Miséricordieux. Je ne sais si j’ai raison, mais ce que je sais c’est qu’enfermée dans des règles, je perdrai de ma spontanéité, pire, je renoncerai à ma liberté ! Or la liberté de l’homme est la fierté de Dieu. En elle Il reconnait le cadeau précieux fait à chacun de Ses enfants, sans distinction de race, couleur ou foi ! Je tiens à la garder.
Je sais toutefois, que tant que je reconnaitrai en moi, ce petit enfant qui dépend de Son Père des Cieux, mon âme tendra vers le dépassement ! Tant que j’accueillerai avec « bon cœur », la part d’Héritage – « couronne de gloire qui ne flétrit jamais » – qui me revient de Lui – en restant consciente que j’accueille ainsi, et au même titre, mon prochain comme mon frère ou ma soeur, mon âme librement et joyeusement poussera en avant ! Tant que je suivrai avec « dévouement » l’enseignement du « Berger suprême », qui me le transmet gratuitement à travers Sa Parole, Il gardera mon âme toujours dans l’obéissance, donc dans les bons rangs ! Tant que j’assurerai que la Parole de Dieu – qu’elle soit de Son Fils Christ ou d’une autre sagesse ancienne, qu’Elle soit dite en synagogue, mosquée, temple ou église – pourvu qu’Elle soit donnée et témoignée avec Bonté, Miséricorde, et Amour pour son prochain, vaudra assurément Son pesant d’or, et mon âme, une gloire assurée !
Ainsi, en m’éloignant de mes frères et de mes soeurs de la communauté, ne suis-je pas entrain de lever les frontières, d’écraser les barrières ? Ne suis-je pas entrain de construire une nouvelle pensée basée uniquement sur le respect en masse et non la sauvegarde de quelques privilégiés ? Ne suis-je pas entrain de faire tout simplement mon petit bonhomme de chemin, en la Seule volonté qui EST : Notre Père qui est aux Cieux ?
« Dieu m’a emmené au désert afin d’instruire mon âme selon Son plan d’amour et de miséricorde. » Cette pensée n’est pas de moi, mais je m’y identifie complètement ! Car dans ce désert, je vis et je renais tous les jours à une nouveauté, instruite par la Divinité !
A titre personnel, je ne dois pas oublier que je suis née par la grâce de Celui qui m’a aimé le premier, et de qui j’ai reçu mon nouveau nom de baptisé, sans qu’aucune main en voie de sainteté, ne m’aie sur le front versé, l’huile réservée aux consacrés ! Cette pensée, me réjouit et m’apaise – j’en ai fait ma spiritualité. Avec elle, j’ai vaincu la souffrance de la loi imposée, et acquis les clefs du paradis pour l’éternité quand un jour Jésus m’a souri et totalement réconciliée ! Victime, avec Lui, dans l’hostie, je suis ! Qui dit mieux ?
En effet, je pourrai passer aux yeux de certains, pour un être peu modeste, quelque peu arrogant même ! D’autres penseront peut-être que je suis tout à fait hors de la plaque ! Mais, qui suis-je en effet ? Rien d’autre qu’un petit enfant qui aime Son Père tellement, qu’il ne veux que vivre avec Lui, un interminable tête à tête, bien au delà du temps, et des gens… bien pensants ?
Petit enfant récalcitrant par moment, certes, j’avoue, je le suis ! Mais petit enfant quand même ! Ca vaut le coup, qu’en dites-vous?
Amen +
Pour la gloire de Dieu
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