MEDITATION
« A César, rendez ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu. »
Marc 12,13-17.
Le petit salon était bondé de personnes venues pour présenter leurs sympathies à la famille endeuillée. Il faisait chaud, la pluie avait soulevé la grosse chaleur des jours passés. Sous l’unique fenêtre, étendu contre le mur, le corps du décédé reposait sur un petit lit trop étroit pour sa posture. Il a fallut improviser, faire avec ce qui avait, quand la dure épreuve de la mort arrive subitement et surprend ! Quelques bougies étaient allumées, et des fleurs tout autour gisaient sur le parquet bien ciré. Une notamment attira mon attention : une rose, rouge, dans le creux de la main du mort, symbolisait l’amour qui l’avait entouré ses 25 ans de vie terrestre !
A notre entrée, la mère s’est mise à hurler : ‘Mon Dieu pourquoi as-tu pris mon enfant ?’
Pendant un long moment, je lui ai tenue la main, tandis qu’aucun mot ne sortait de mes lèvres demeurées fermées. Je n’ai rien fait non plus pour forcer. Je savais qu’aucune parole n’aurait pu la consoler, la dissuader de penser que c’était Dieu qui lui avait pris son enfant ! Dans ces moments là, il faut se taire, rendre à la souffrance ce qui appartient à la souffrance ; et plus tard, bien plus tard, quand le chagrin se sera quelque peu atténué, rendre à Dieu ce qui appartient à Dieu !
Dieu est là, surtout dans la souffrance. Il est L’Espérance que la vie humaine n’est valide, justifiée qu’à travers l’épreuve de la souffrance, quand le corps rend son âme à Dieu, afin de commencer à vivre avec Lui la Vie Eternelle pour laquelle elle a été créée.
Amen +
Pour la gloire de Dieu et le salut des hommes.
Sur mon chemin de vie, ce « petit pain de vie « m’accompagne aujourd’hui :
Vous connaîtrez l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance.
Ep,3,19
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Sainte et paisible route et que Dieu en Son fils Jésus-Christ, te garde en Sa Lumière