MEDITATION
« Le Fils fait seulement ce qu’il voit faire par le Père »
Jean 5,17-30
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En lisant l’Evangile ce matin, devant les paroles du Fils pour Son Père, devant cette communion parfaite qui les unie, j’avoue avoir été prise d’un sentiment très fort, que je ne pourrais qualifier d’admiration, tant le mot est faible !
M’est venue à l’esprit beaucoup de choses, d’idées, d’images, de vécues aussi…
J’ai repensé à ma propre relation d’avec mes parents – combien cela a été toujours difficile d’en avoir une ; combien il a fallut travailler, s’excuser, pardonner aussi… ! J’ai pensé combien dans bien des familles, l’union entre parents et enfants devient de plus en plus presque inexistante. J’ai pensé aux enfants de l’an 2000, qui dès l’âge de 12 ans, quelques fois même avant, proclament avec une déconcertante conviction, qu’ils sont déjà adultes ; et donc pensent et agissent par eux-mêmes, selon leur propre volonté, faisant fi des conseils de leurs parents et éducateurs.
J’ai aussi pensé à un ami, qui depuis 4 ans est totalement dévoué à son fils de 40 ans, qu’un accident de voiture a rendu complètement dépendant de lui ; Et sans raison particulière, je me suis demandée comment la relation serait entre eux, valeur du jour, s’il n’y avait pas eu l’accident.
J’ai pensé au proverbe choisit comme titre de cette méditation : ‘Tel père tel fils’ ! Et je me suis dis que celui qui l’a pensé, a certainement été inspiré par cet Evangile particulier.
J’ai pensé à tout cela ! J’ai pensé au fait que l’on hérite finalement presque tout de ses parents biologiques, le bon comme le mauvais ! Et si c’est le mauvais qui prime, j’ai pensé qu’il ne faudrait peut-être pas tomber sur le dos des enfants quand à leur tour, ils agissent mal ; et que là étaient peut-être la cause et l’explication de beaucoup de chutes et d’erreurs, de relations difficiles.
Alors que je pensais, il y a cette parole qui m’est soudainement revenue à l’esprit ; une parole qui m’a jadis sauvée alors que j’étais un jour entrain de me noyer, de sombrer. Abandonnée de tous, je me souviens avoir crié : « Le Seigneur m’a abandonnée, le Seigneur m’a oubliée. » Et Sa parole m’est parvenue, directement s’est gravée sur mon cœur brisé : « Est-ce qu’une femme peut oublier son petit enfant, ne pas chérir le fils de ses entrailles ? Même si elle pouvait l’oublier, moi, je ne t’oublierai pas. » A partir de ce moment là, ce qui était depuis longtemps rien qu’un monologue intermittent entre Lui et moi, est devenu, pour mon plus grand bonheur, un dialogue incessant.
Depuis ce matin, je pense tout haut, plus que je ne médite. Et je ne trouve rien d’autre à ajouter comme conclusion à toutes mes pensées, qu’une simple prière au Seigneur, rien que pour lui dire :
MERCI. MERCI de nous donner un si bel exemple de ce que doit être l’union entre père et fils, entre mère et fille. MERCI pour l’obéissance. MERCI pour la fidélité. MERCI pour la reconnaissance. MERCI pour la vérité. MERCI pour la bonté. MERCI pour le don, l’humilité, la sagesse. MERCI pour l’amour et la miséricorde. MERCI d’être encore toujours à l’œuvre dans un monde qui n’a de respect que pour sa propre volonté.
MERCI surtout Seigneur de ne m’avoir jamais jugée, mais simplement regardée, consolée et aimée.
Amen +
Pour la gloire de Dieu et le salut des hommes.
A 3 heures de l’après-midi, Jésus vient nous appeller à CELEBRER avec Lui, L’HEURE DE LA MISERICORDE
Si tu veux répondre OUI à Son appel, clique sur Son image.
Merci
A ECOUTER : Le témoignage de Joseph Marie Verlinde – prieure de la Communauté Monastique dela famille St Joseph
une vidéo NET FOR GOD de la Communauté du Chemin Neuf
Avant de reprendre la route, cher pelerin n’oublie pas de cueillir le PETIT PAIN de vie
celui qui t’es aujourd’hui adressé, pour t’accompagner tout au long de cette journée.
(clique sur l’icône ci-dessous pour l’obtenir )
Sainte et paisible route et que Dieu en Son fils Jésus-Christ, te garde en Sa Lumière
