un ciel nouveau, une terre nouvelle ?

MEDITATION

 


 

 

L’Evangile au quotidien

L’homélie du jour

 

« Réjouissez-vous de ce que je vais créer. »

Isaïe 65, 17-21

_______________________________________________________

Quand j’étais enfant, mes sœurs, mon frère et moi, avions beaucoup d’amis avec lesquels nous jouions.  Tous issus de parents modestes, nous n’avions pas de grandes cours. La rue était notre cour, notre lieu de rassemblement ! Nous y jouions la plupart du temps.  Nous nous amusions comme des fous.  Rien ne semblait nous faire peur.  Nous savions comment utiliser la moindre place pour nous cacher, quand nous jouions à qui découvrira l’autre en premier.  Nous étions très forts à inventer des jeux de groupe.  Nous n’avions pas peur de nous salir les mains, ni les pieds – la poussière de la rue était notre nourriture de tous les jours !

Je regrette ce moment de ma vie.  Surtout quand je vois combien aujourd’hui, les enfants vivent repliés sur eux-mêmes dans de sombres appartements minuscules.  Ils vivent là,  chacun pour soi devant sa petite console de jeux, s’ils sont chanceux d’en posséder une !  Les enfants d’aujourd’hui  vivent avec des interdits collés sur leur dos. Ils ont peu d’amis.  La méfiance est leur nourriture de tous les jours.  Le sourire instantané a disparu de leurs lèvres, tandis que sur leur visage la peur se dessine dès qu’ils sont en présence d’étrangers.  Dans certains pays, il y en a mêmes qui marchent dans les rues, un masque sur le visage !

La Terre est possédée, contaminée, empoisonnée, par je ne sais quel mot employé pour le décrire.  Je ne veux pas jouer aux oiseaux de mauvaise augure, mais je suis un enfant d’autrefois, et je ne puis me retenir de dire ce qu’autour de moi, maintenant, je vois !

Seigneur,

Tu nous as donné la Terre en héritage – un paradis où Tu as inventé Toi-même une place pour chacun !

Qu’en avons-nous fait ?

A quand ce ciel nouveau ?  A quand cette terre nouvelle, où on ne se rappellera plus le passé… où tous ensemble nous nous réjouirons de mourir centenaire, en mangeant tous les jours que Tu nous accorderas gratuitement, des fruits non pollués des arbres de notre propre jardin ?

Ecoute Seigneur, par pitié, mon cri à l’aide !  Je voudrai tant me réjouir déjà de ce que Tu vas créer.  Mais je crains que ce monde là, je n’en jouirai pas ici-bas. Je ne suis pas loin de ma tombe, sauf si dans Ta grande miséricorde, Tu me ferais centenaire ! Pardonne mon désespoir du moment, mais quand je suis dans la rue, et que je regarde autour de moi Père, je ne Te vois plus !

Regarde Ta Création !  Tu nous L’as donnée, livrée en parfait état !  Regarde ce que nous en avons fait.  Toi seul maintenant peux La réparer.

Je sais que je ne suis rien à côté d’un monde qui se dit surdoué, qui se permet d’inventer, de créer, comme si Tu n’avais jamais existé !    Je ne suis rien de tout ça.  Je ne possède rien qui pourrait reconstruire le monde comme Tu l’as créé. Je n’ai pas d’outils… sauf ce clavier pour taper dessus, dire ma frustration,  essayer d’attirer l’attention. Oui Père, je ne suis rien qu’un ver de terre, une voix dans le désert, que les grands de ce monde n’écoutent même pas, qu’ils écrasent sans se soucier de son lendemain.  Mais je suis là, si Tu as besoin de moi

Amen +

Pour la gloire de Dieu et le salut des hommes.

A ECOUTER : Le témoignage de Joseph Marie Verlinde – prieure de la Communauté Monastique dela famille St Joseph

 

Du Gourou à Jésus

une vidéo NET FOR GOD de la Communauté du Chemin Neuf

 

Avant de reprendre la route, cher pelerin n’oublie pas de cueillir le PETIT PAIN de vie

celui qui t’es aujourd’hui adressé, pour t’accompagner tout au long de cette journée.

(clique sur l’icône ci-dessous pour l’obtenir )

Sainte et paisible route et que Dieu en Son fils Jésus-Christ, te garde en Sa Lumière