COMMUNION
«Déliez-le, et laissez-le aller. »
Jean 11,1-45
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La résurrection de Lazare, n’est-elle pas une offre de Dieu de ressusciter notre âme en ce temps de carême ?
Nous dédions donc cette COMMUNION à tous ceux qui souffrent des interdits de l’Eglise.
Seigneur, je sens mauvais, à distance je pue l’orgueil, l’égoïsme, l’avarice, la lâcheté, la pourriture ! Pourtant dis-moi pourquoi tout à coup je ressens Ta présence ? Pourquoi T’approches-Tu ainsi de moi ? Rien ne T’arrête donc ? N’as-Tu pas d’autres tombeaux à ouvrir ? Ne vois-Tu pas que le mien est scellé ! Ne vois-tu pas que mon coeur l’est aussi, qu’il en a eu marre de T’attendre, qu’à la fin il s’est laissé prendre ?
Mon ami, des profondeurs de mon cœur, j’ai entendu ton cri, ta prière. Depuis longtemps déjà mon oreille s’est faite attentive à ta douleur. Sache néanmoins, que mon retard attendait le signal du Père qui exauce toutes mes prières – Lui sait quand m’envoyer – Lui connait le moment opportun. Sache aussi qu’aucune distance n’est assez longue à parcourir, aucune pierre assez lourde à déplacer, aucune odeur assez nauséabonde, pour me retenir loin de toi, de te prendre dans mes bras, me coucher sur toi, ma bouche contre ta bouche, mes yeux contre tes yeux, mes mains contre tes mains ; serrer ainsi fort mon corps contre ton corps, pour le réchauffer, te redonner vie ! Oui, si je suis là mon ami, c’est pour te délier de tes mauvaises pensées, t’empêcher d’abandonner la partie avant même qu’elle ait débutée, te détacher de ce monde qui t’as rendu léthargique, et dont tu demeures toujours sous l’emprise, par lâcheté, manque de courage de lui crier de te lâcher, te laisser dire enfin la vérité comme tu l’as reçue ! Oui mon ami, si je m’approche ainsi de toi, c’est que j’en ai tous les droits, et aussi le pouvoir qui me vient de droit, pour t’offrir enfin LA LIBERTE, LA VIE, L’ETERNITE ! Alors, vas-tu enfin sortir de ce tombeau et venir dehors ? Ou alors vas-tu choisir d’y pourrir jusqu’à ce que mort s’en suive ?
Oh Seigneur, comme je me sens lâche d’avoir douté que près de Toi abonde le rachat de toutes mes fautes, surtout celle d’avoir trop cru en moi, et en ce monde qui me cloue le bec, retient mes pieds et mains liés ! Je sais maintenant que ce n’est pas à lui que j’appartiens, mais à Ton Esprit Saint qui m’a protégé de ses dangers ! Alors, rien que pour ça, je veux Te dire MERCI Seigneur. Merci d’avoir délié les bandeaux qui enveloppaient mon visage, et m’empêchaient de clamer haut et fort que Tu es l’AMOUR qui ne fait pas de différence entre les hommes, qui n’exclut personne, mais qui lutte jusqu’au bout, jusqu’au dépassement des lois humaines, pour arriver jusqu’au plus petit qui peine et le prendre dans Ses bras, le serrer fort contre Son cœur qui saigne, comme pour le cacher loin des yeux et des cœurs mal intentionnés ! Merci Seigneur…mais… pourquoi pleures-Tu ?!!!
Oh mon ami, c’est parce que je suis si content de voir qu’enfin tu as compris la place qui lui revient ?
De qui parles-tu Seigneur ? Et de quelle place ?
De celui que tu abandonnes dans son banc à chaque Eucharistie que tu célèbres, et de la place que je lui ai octroyée : avec moi dans l’hostie consacrée !
Maintenant va, et ne pêche plus.
Amen +
Pour la gloire de Dieu et le salut des hommes.
»JE SUIS AVEC VOUS, TOUS LES JOURS JUSQU’A LA FIN DU MONDE ».
(Mt.28.2)
Il est l’image du Dieu Invisible
(Colossiens 1:15)
A 3 heures de l’après-midi, Jésus vient nous appeller à CELEBRER avec Lui, L’HEURE DE LA MISERICORDE
Si tu veux répondre OUI à Son appel, clique sur Son image.
Merci
A ECOUTER : Le témoignage de Joseph Marie Verlinde – prieure de la Communauté Monastique dela famille St Joseph
une vidéo NET FOR GOD de la Communauté du Chemin Neuf
Avant de reprendre la route, cher pelerin n’oublie pas de cueillir le PETIT PAIN de vie
celui qui t’es aujourd’hui adressé, pour t’accompagner tout au long de cette journée.
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Sainte et paisible route et que Dieu en Son fils Jésus-Christ, te garde en Sa Lumière
