BON LUNDI
COMMUNIONS A LA PAROLE DE DIEU
« Je suis le bon pasteur, le vrai berger. »
Jean 10,11-18.
Le portrait du vrai berger nous est dépeint comme celui d’un pasteur qui donne sa vie pour ses brebis, et avec lesquelles il a une relation fondée sur l’égalité : le berger connait ses brebis et ses brebis le connaissent. L’amitié, la vraie fraternité, est basée sur la même règle d’or d’égalité. Je ne me considère, ni ne me dis, plus ou moins que toi, et toi de même, tu ne te considères ni te dis, plus ou moins que moi. Je t’aime et t’accepte comme tu es, parce que tu es mon égal. En n’importe quelle circonstance, je suis là pour toi, comme tu es là pour moi.
C’est le pasteur Jésus qui nous apprend à penser ainsi. C’est Lui le vrai berger qui n’abandonne pas ses brebis surtout quand elles tombent, quand elles sont au plus bas de leur forme. La relation qu’Il a avec elles, les sentiments qu’Il leur voue sont tels, qu’Il transfigure la relation ! Jésus en tant que Fils de Dieu, de même que Ses disciples qu’Il appelle Ses amis en Son Père, a le pouvoir de transformer l’amitié en l’amour divin qui donne sa vie : « Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. »
A regarder autour de soi un monde qui nourrit et entretient tant de sentiments faux et déguisés, tels que l’hypocrisie et le mensonge, est-ce parler avec grande illusion que de parler comme le Christ ? Existe-t-il entre frères et sœurs d’une même famille, fidèles et pasteurs d’une même communauté d’église, entre dirigeants et peuples d’un même pays, un tel sentiment d’amitié qui est capable de se changer en amour, qui permettrait à l’autre de passer avant soi ?
Nous voyons ce phénomène se produire quand surgit les grandes catastrophes humaines. Rendons grâce à Dieu, car Il agit ! (Ps, 52,11) Lui sait quand et comment remettre les pendules à l’heure. Il est le Vrai et Bon Pasteur, jamais Il ne permettra qu’un seul de Ses enfants soit perdu. Pour cela Il a besoin de nous, de chacun de nous. Nous avons tous une part de responsabilité à exercer envers notre Créateur, et envers Sa Création, de protéger la Terre contre les forces mauvaises, qui trompent le monde par la fausseté de ses propos. Nous sommes responsables les uns des autres de nous garder dans l’Amour du Père. Voilà le vrai commandement qu’est venu nous donner de Sa part, Son Fils Jésus.
Quant au portrait du faux berger, hélas il est aussi vrai que décrit : « Le berger mercenaire, lui, n’est pas le pasteur, car les brebis ne lui appartiennent pas : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui ! »
Le faux berger vit hélas trop souvent en notre quotidien ! Il est nourri par nos propres familles désunies, quand nous entretenons la tromperie, la jalousie, la haine, au lieu de nous accorder le pardon ; nourri par nos communautés d’églises, quand nous manquons de nourrir nos ouailles, et les laissons s’en aller, s’égarer, se perdre, parce que nous tenons trop à nos propres doctrines, à faire notre propre petite volonté, au lieu d’ouvrir nos yeux et nos cœurs, la porte de nos églises, à l’enseignement d’amour et de miséricorde de Dieu ; nourri parmi nous tous, sur notre bonne vieille Terre, quand nous nous enfuyons devant nos responsabilités vis à vis de Dieu d’abord et avant tout; quand ne vivons pas entre nous la fraternité, le respect et l’égalité, mais continuons à nous détruire les uns les autres par orgueil et vanité !
Notre monde vit faussement son quotidien, et cela ne le conduira pas bien loin. Il est à plaindre et à craindre qu’il ne demeure ainsi, dans sa prison doré, tant qu’il n’aura pas soif de Dieu, tant qu’il ne fera pas l’effort de vivre à tout instant, à Sa LUMIERE et à Sa VERITE. Et Dieu continuera à sévir car à Sa Création Il y tient pour l’Eternité !
A la lueur de tout ceci, une question, en plusieurs, ici s’impose : brebis, prêtre, pasteur, boss, ministre ou administrateur, où est donc ton troupeau ? Auquel appartiens-tu ? Et qui est aujourd’hui ton Berger ?
Et une prière aussi :
Père, il est vrai que pour nous Tu as agis. Tu es venu nous libérer alors que nous étions, cerfs altérés, sous l’emprise d’un monde qui nous a condamnés. Pour cela nous Te rendrons grâce, aujourd’hui et toujours. Par Jésus Christ, permets que nous ne restions pas dans notre petite sécurité, à jouir de nos petits bienfaits, mais que nous continuons, avec force et témérité, et l’aide de Ton Saint Esprit, à chercher, et ramener au troupeau de la Liberté – le seul qui est – Tes brebis encore égarées.
Et le Père, à travers les amis du Fils, S’est imposé. Il a donné Sa réponse que nous avons accueillie avec reconnaissance et humilité : J’exauce la prière et la supplication que tu m’as présentées. 1R,9,3 :
A ces paroles pleines de BONTE et de VOLONTE, très émus, nous ne pouvons que nous incliner et témoigner qu’en effet Dieu est PRESENT et VIVANT, en chacun de Ses enfants, qui trouve le vrai bonheur en CHRIST RESUSSCITE. ALLELUIA !
Amen +
pour la gloire de Dieu et le salut des hommes
Merci de ta visite
