à l’écoute

BON MARDI

COMMUNIONS A LA PAROLE DE DIEU

lisons la Parole

« Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. »

Jean 10,22-30

méditons la Parole


Hier le Seigneur nous a dépeint le portrait du Berger.  Aujourd’hui Il nous montre celui de la brebis.

Déjà, dans la première lecture, nous avons un échantillon de la première attitude que doit avoir la vraie brebis, qui est de demeurer « attachée au Seigneur ». Cette attitude est, somme toute, celle qui doit l’accompagner tout au long de sa vie, car sans Lui, sans son berger, elle se sait pas grand-chose.  Elle ne peut rien faire. 

Attachée à son berger, la vraie brebis apprend à reconnaitre sa voix, qu’elle suit sans se poser de questions, sans savoir où il la mène, car elle sait qu’il la mènera toujours à bon port, et jamais vers le large.  Mais hélas, nous l’avons vu hier, il existe de faux bergers, des  mercenaires  qui voyant venir le loup, abandonnent les brebis et s’enfuient ; le loup s’en empare et les disperse. La dispersion des frères, comme nous le décrit la première lecture, en est une preuve.

De ces faux bergers, mercenaires à souhait, les vrais brebis doivent se protéger, renoncer à écouter leur voix, s’en aller s’il le faut, s’exiler de surcroit, afin de garder toujours la vraie attitude : « attachée au Seigneur. » 

De vrais brebis, merci mon Dieu, il y en a.  Elles reconnaissent la voix des vrais bergers, parce qu’ils les connait, qu’ils ont pris la peine de les rencontrer, l’une après l’autre, de les appeler par leur nom, et leur annoncer toujours la même et bonne nouvelle : JESUS EST LE SEIGNEUR !

Oui, c’est Jésus le Seigneur, le vrai Berger, celui que nous devons écouter, et non ceux qui se font passer pour Lui, qui se servent de Ses paroles, les déclarent  siennes, et ne les appliquent guère !  Ceux-là se disent miséricordieux comme Lui, mais n’en use point quand devant eux se tiennent les plus malchanceux.  Les vraies brebis savent que ces bergers ne sont que des imposteurs.  En eux, elles ne mettent pas leur foi, et à eux, elles ne s’attachent pas !

prions la Parole

Oh Seigneur, j’ai encore du chemin à faire !  Je sais que je suis encore très attachée à la voix d’un berger qui jadis me conduisait.  En lui j’ai cru, car il est né là-bas, où je suis née !  Ensemble nous avons communié à la même Source.  Ensemble nous avons chanté et dansé, proclamé que c’était Toi notre Berger.

Que vous est-t-il donc arrivé mon Epouse ?  J’aimerai savoir car vous êtes tous deux mes brebis que je chéris du même amour.

Seigneur, je pensais que c’était Ta voix qu’il entendait, Ta puissance qui le guidait !  Je pensais qu’il m’aurait reconnu quand l’occasion pour lui est arrivée de me faire entendre Ta voix par sa voix !  Mais j’ai attendue pendant longtemps, qu’il me La fasse entendre Seigneur… J’attends toujours !

Pourquoi attends-tu mon Epouse ?  Ne me suis-je pas fait entendre exclusivement à toi depuis ?

Oui Seigneur, il est vrai.  C’est Toi mon Berger et c’est Ta voix que j’entends maintenant.  Mais pour cette âme j’ai beaucoup de compassion Seigneur.  Il  s’est avéré qu’une autre puissance est venue prendre le dessus sur elle, l’accaparer, elle ne peut plus bouger ni parler.  Aujourd’hui à elle il est lié.  C’est sa voix qu’elle entend et plus la Tienne.

Que demandes-tu pour cette âme mon Epouse ?  Que désires-tu pour elle ?  Dis-moi et Je demanderai au Père qui écoutera ta prière, comme hier encore Il a fait. Parce que Lui et moi, tu le sais, Le Père et moi, nous sommes UN.

Oui Seigneur je le sais.  Merci de me le proposer.  Pour cette âme Seigneur, je demande MISERICORDE.  Je demande que de Ta main, elle ne soit pas arrachée !  Je demande qu’elle ne périsse point les mains et les pieds liés à une puissance autre que la Tienne.  Je demande  qu’elle entende de nouveau Ta voix ; qu’elle Te reconnaisse et Te suive comme jadis elle Te suivait, et T’entendait lui parler, lui dire LA VERITE, qu’elle reconnait toujours – là est mon espoir.   Pour cette âme Seigneur, je demande la Vie Eternelle !

A cette prière, le Seigneur a répondu : « Bénis le Seigneur, mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits. » Ps, 103,2

Oh mais Seigneur, Tu sais mieux que quiconque que sous l’effet de la Grâce,  je ne manque pas de Te louer dans la joie pour Tes nombreux bienfaits à mon égard ; de même qu’à chaque occasion qui m’est donnée de parler, je n’hésite pas à ouvrir grande ma bouche et en témoigner !

Je ne parlais pas de toi mon Epouse, car Toi tu entends Ma voix. Cette parole ne t’est donc pas adressée. 

Oh…. !  Pardon Seigneur… j’ai cru un instant … !  Oui Seigneur, maintenant  je vois.  Je transmettrai Ton message à qui de droit.

ALLELUIA ma fidèle servante – Alléluia !  Maintenant me promets-tu de cesser de te faire du souci pour cette âme ?  Tu me l’as confiée, poursuis ta route, la moisson est grande tu le sais, et les ouvriers peu nombreux.

Oui Seigneur, je T’entends.  Je ferai ce que Tu me dis.

Voilà bien une vraie brebis.  Amen +

pour la gloire de Dieu et le salut des hommes

à cette intention ou à une autre.  Merci.

Merci de ta visite

« Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse pour toi rayonner son visage et te fasse grâce ! Que le Seigneur te découvre sa face et t’apporte la paix ! » 

(Nb 6, 23-27).


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