religieuses œuvres et pratiques

BON MERCREDI

 

« Venez à l’écart et reposez vous un peu. »

Jésus-Christ, Mc 6,31

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« Celui qui a Dieu pour compagnon n’est jamais moins seul que quand il est seul. »


Aujourd’hui encore, en notre exil, le Seigneur nous invite à COMMUNIER à Sa Parole

Avec bonté Seigneur, Tu nous invites ! Merci de nous lancer cet appel et de nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés.  Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier.  Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde.


Pour Benoît

 décédé de la main des « marchants de la mort »


lisons la Parole

méditons la Parole

« Sur cette question nous t’écouterons une autre fois. »

                Actes 17, 18

Nous assistons aujourd’hui à une scène de ‘relations humaines’ qui ne nous laisse pas indifférents, car depuis le temps, hélas, rien n’a changé sur la terre des morts-vivants !

Voici Paul, l’apôtre, lui-même convertit, qui essaie de convertir les autres.  Avec pour résultat, d’avoir du essuyer de la part de son audience, cette remarque désobligeante, qui sans nulle doute l’a fait souffrir car il dut quitter les lieux et la foule qui l’écoutait !  

La souffrance de Paul est une que partagent ceux qui rêvent ardemment de faire passer le message d’amour du Christ dans le monde, parce que de Lui, ils se savent appelés.  Néanmoins, sa souffrance accueillie comme partie intégrante de sa mission, Paul ne s’est pas découragé pour autant, devant l’apathie de son auditoire récalcitrant ! L’Ecriture nous affirme que cependant quelques hommes s’attachèrent à lui et devinrent croyants.  Son rêve qui rejoint celui de Jean le Baptiste, de mourir afin que Christ grandisse et vive en lui, il en a fait sa moto, son logo, sa griffe, la réussite de son apostolat !   L’apôtre Paul est une de ses bêtes rares qui traversent le monde et le ressuscite rien que par sa foi aveuglée, mais retrouvée, en L’Amour et La Miséricorde !  

Quelle Espérance !  Tout ne sera donc pas perdu  sur la terre – autant de temps qu’il portera des croyants, attachés à l’enseignement du Christ, et non à celui des hommes ! 

prions la Parole

Père, à l’exemple de Paul, donne nous la force d’accueillir notre plus grande souffrance en notre exil.  Que nous sachions la porter avec l’aide de Jésus, afin que Ton règne arrive et non le nôtre. 

A cette prière, le Père, en Son pain de vie quotidien, a répondu : « En un instant, tu seras visitée du Seigneur ». Is, 29,6

incarnons la Parole

Nous avons appris hier la mort d’un homme de 45 ans – tué par la drogue !  Sa famille est croyante et pratiquante.  Pourtant, pour lui, elle n’a pu rien faire pour le sauver, le permettre de vivre encore quelques temps – le temps de voir ses enfants grandir et se marier – le temps de se préparer à voir le Seigneur, son Dieu.  Devant le constat de sa vie, les pratiquants disent : c’est lui le perdant !

En entendant cette remarque, je dois avouer avoir frissonné !  Elle a trotté mon esprit toute la nuit.  Et ce matin, une question m’est venue à l’esprit : Finalement qu’est-ce qu’un pratiquant, dévoué toute sa vie à ses religieuses œuvres et pratiques, peut apporter de bien à son entourage, si par son manque de compassion et son indifférence, il laisse périr un des siens ?

Aller à la messe tous les dimanches, se confesser, communier, faire ses pâques, son chemin de croix et ses prières tous les jours, faire la charité et se donner aux autres, tout cela est très bien, mais si le cœur qui accomplit toutes ses œuvres, ne connait pas La Miséricorde, ses pratiques ne sont qu’œuvres d’apprentis croyants, qui se groupent en temples, églises et en lieux de prières divers, rien que pour demeurer en force !  Finalement une force qui se révèle toute frêle, et qui s’écroule au premier coup de vent, dispersant les gens – jeunes gens et jeunes filles, vieillards comme enfants !  Une force si fragile qui s’exclame aisément en jugement : ‘moi j’irai au paradis, tant pis pour lui ‘ !

Or la force qui est demandée au disciple du Christ, est une qui ne doit pas demeurer enfermée en soi,  mais partager sur la terre, jusqu’au jour du don au Ciel, qui se donne au centuple, et à TOUS, sans exception ! 

Un disciple de la Miséricorde, ne s’en tient pas à ses bonnes œuvres pour mériter sa place au paradis.  Il dépasse les œuvres, par la seule force de l’Esprit de Vérité, qu’il aura recherché sans relâche jusqu’à Le rencontrer, dans son propre péché !  Alors et rien qu’alors, ses œuvres deviendront miséricordieuses, ses paroles miséricordieuses, sa foi miséricordieuse, jusqu’à semer des graines de foi en La Miséricorde dans les cœurs blessés, affaiblis par la pauvreté de leur vie. 

Hier, alors que je visionnais de nouveau la vie de Jean-Paul II, j’ai pris conscience combien cet homme avait compris sa mission.  Mais quelque part, ses mains encore liées à la constitution, l’ont empêché d’œuvrer jusqu’au bout, pour ce Dieu Miséricordieux qu’il aimait tant !  Son visage trahissait  par maintes fois, cette grande souffrance qu’il a portée toute sa vie sur la terre ! 

Bienheureux est-il pour avoir comprit sa mission et désiré la vivre librement et pleinement sur la terre !  Et maintenant qu’il est aux Cieux, vivant enfin en toute Vérité dans la gloire de Dieu, de lui, nous, témoins en exil, qui luttons toujours pour qu’arrivent enfin le règne de compassion, attendons avec impatience, que nous parviennent enfin ses ordres, et nous les pratiquerons. 

A chacune de Ses créatures, Dieu qui a fait le monde et tout ce qu’il contient, lui qui est le Seigneur du ciel et de la terre,  projette une visite.  Avec chacune d’elle, Il désire faire une rencontre personnelle !  Où Le rencontrer ce Dieu, qui n’habite pas les temples construits par l’homme, et ne se fait pas servir par la main des hommes ?  Dans quel pays, en quel peuple vit-Il, Lui qui à partir d’un seul homme, a fait tous les peuples pour qu’ils habitent sur toute la surface de la terre, fixant la durée de leur histoire et les limites de leur habitat ?  Que puis-je faire pour Lui, qui n’a besoin de rien, Lui qui donne à tous la vie, le souffle et tout le reste ? Qu’attend-Il de moi, ce Dieu encore si méconnu de moi ?  Que tu le recherches, que tu essaies  d’entrer en contact avec Lui et Le trouver, Lui qui, en vérité, n’est pas loin de chacun de nous !

Voilà tout ce que tu dois savoir de ton Dieu, qui n’est point né de ton imagination, saches le, mais toi de la Sienne !  En toi, Il a mis tout Son amour ne Le déçois pas. Porte ta croix, Il la porte avec toi.  Vit tes rêves et Il les réalisera, car à toi, Il est attaché. Ecoute-Le, entends Sa Voix qui te crie Son rêve de toi : que tu grandisses, afin que Lui grandisse ; que tu te multiplies en Lui afin qu’Il porte de bons fruits ; que tu croisses en Ses Paroles, afin qu’Elles atteignent les extrémités de la terre et que la terre en reçoivent Ses bienfaits !  Alors rien qu’alors, tu pourras te consacrer à tes œuvres,  pratiquer ta religion, et leur donner leur vrai sens et raison. Alors rien qu’alors, tu pourras dire qu’à cause de Sa révélation en toi, tu mérites pleinement de dire autour de toi, que tu es de Sa race, parce que pour Lui, tu auras travaillé – travaillé à ce que Son Règne arrive.  Alors, rien qu’alors, tu pourras clamer avoir contribué à faire trembler sur la terre des vivants, le prince des démons – le marchand de la mort !  

Oui, grandioses sont aujourd’hui les paroles de vérités qui transpirent du message qu’à voulu transmettre au monde athée, Paul, l’apôtre convertit dans sa foi, par sa rencontre personnelle avec le Christ en Croix.  

Benoît est mort, non parce qu’il ne devait pas mourir, mais parce qu’il n’a pas su vivre et donner sa vie –  son monde  il l’avait construit sur l’or, l’argent, la drogue, qui se montrait à lui.  Les marchands de la mort, ont eu raison de lui.  Benoît est mort  !  Il est mort d’une mort précoce, parce qu’il n’avait pas rencontré La Vie.  Sur Le Chemin, aucune pratique, aucune oeuvre, ne l’y avait conduit.  La Vérité, maintenant, il L’a connait, il L’a rencontrée, Il L’a vit… enfin libre !  Un seul acte de charité vécu pleinement dans la foi en la miséricorde Divine, en une seule prière : ‘Seigneur prends pitié de Benoît, nous avons confiance en Toi.’ Benoît, pour le monde des morts-vivants, est mort, mais pour les croyants,  il vit avec Christ Vainqueur de la mort ! Le rêve de Dieu est réalisé ! Alléluia !

Qui est donc le perdant ?  N’est-ce pas celui qui à cause de oeuvres sociales et pratiques religieuses, remet la question de la foi toujours pour une autre fois ?

Amen +

pour la gloire de Dieu et le salut de l’homme, car

« l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

Jésus-Christ, Luc 4,4

Venez et vous verrez    Frappez et on vous ouvrira    Demandez et vous recevrez

Jésus-Christ

Jean 1,39    Matthieu 7, 7    Jean 14, 7.14 


Cher pèlerin, MERCI de ta visite.  Mais avant de reprendre la route, nous t’invitons à te laisser transporter par ces chants sublimes et divins adressés en reconnaissance à Notre Seigneur pour tous Ses bienfaits.

Sainte Adoration

« Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse pour toi rayonner son visage et te fasse grâce ! Que le Seigneur te découvre sa face et t’apporte la paix ! » 

(Nb 6, 23-27).


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Une réflexion au sujet de « religieuses œuvres et pratiques »

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