dans le repos du Saint Esprit

Pourquoi ce puits ? Qui nous sommesLa cruche t’y conduira te guidera

BON JEUDI !

BIENVENU CHER PÉLERIN LE PERE LE FILS LE SAINT ESPRIT T’ACCUEILLE  EN CETTE HALTE SPIRITUELLE OÙ TU TROUVERAS AU QUOTIDIEN EN COMMUNION PARTAGEE EN FRATERNITE

PAIN DE VIE & EAU VIVE

COMMUNION DU JOUR

« Je suis plein de reconnaissance pour celui qui me donne la force, Jésus Christ notre Seigneur »

Colossiens 3,1-11

Icônes de Christ en gloire de soeur Jacqueline Poirier, r.m

« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

Luc 4,4

dans le Souffle de L’Esprit Bien Heureux !

Viens Esprit Saint embraser mon coeur du feu de Ton Amour

Viens Esprit Saint éclairer mon intelligence d’un rayon de Ta Lumière

préparons-nous à recevoir la Parole de Dieu

Avec bonté Seigneur, Tu nous invites ! Merci de nous lancer cet appel et de nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés. Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier. Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde.  Par Ton Eau Vive Seigneur, purifie nos coeurs afin qu’ils soient dignes de Te recevoir en Ta Parole.  Amen+

souvenons-nous du saint du Jour

Bienheureux Jacques-Désiré Laval

Prêtre du Saint-Esprit

L’Apôtre des pauvres à l’Ile Maurice

(1803-1864)

 


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« Voilà mon Maître, Celui que je sers, Celui que je vous fais connaître, Celui que nous devons aimer et suivre. »

D’abord médecin puis curé de campagne en Normandie, le Père Laval fut, pendant les vingt-trois dernières années de sa vie, missionnaire à l’île Maurice, auprès des esclaves affranchis. Il s’endormit dans le Seigneur le 9 septembre 1864 et fut  béatifié par le Pape Jean-Paul II le 29 avril 1979, en la Basilique de Saint-Pierre de Rome.

C’est avec une grande joie et  une grande fierté en Son oeuvre, que nous le fêtons aujourd’hui en ce puits !

lisons la Parole de Dieu pour ce jour

Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,1-2.12-14.

Psaume 16

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,39-42.

communions, nourrissons-nous de la Parole de Dieu

« Je suis plein de reconnaissance pour celui qui me donne la force, Jésus Christ notre Seigneur »

« Voilà mon Maître, Celui que je sers, Celui que je vous fais connaître, Celui que nous devons aimer et suivre. »

« Esprit faux ! enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

Poussée par l’Esprit Bien Heureux !

Qu’est ce qui pousse une âme à se convertir ?  Qu’est qui pousse une âme à se détourner d’un climat malsain, s’abstenir de fréquenter des ambiances malsaines, qui lui procurent, avouons-le, des sensations de plaisir, pour prendre le chemin qui lui demande de faire le bien, tout en sachant que le trajet ne sera pas une partie de plaisir ? Sinon L’Esprit du Bien Lui-même, L’Esprit d’Amour qui vient offrir à la place de la sensation de plaisir éphémère, une promesse de Vie et de Bonheur Eternels !

Nous sommes ce matin en présence de deux de ces âmes : Paul, d’abord, Apôtre du Christ Jésus par ordre de Dieu notre Sauveur et du Christ Jésus notre espérance ; et Jacques Désiré Laval, prêtre missionnaire, L’Apôtre de notre petite île Maurice. 

Quand on connait leur histoire, il est évident que ces deux âmes ont été désarçonnées et retournées comme des crêpes par le mouvement de L’Esprit Saint en elles !  A tel point où elles ont eu la force de reconnaitre elles-mêmes qu’elles étaient dans l’erreur, et le courage de prendre le droit chemin.  En un instant tout fut clair, tout se définissait, les dons devenaient capacités, la foi surtout s’installait – la foi en ce qu’elles devaient faire pour ne vivre que pour, comme et selon Le Christ Jésus, qu’elles ont reconnu leur Maître, Sauveur et Seigneur !

Renonçant alors à l’Esprit faux pour adopter L’Esprit de Vérité,  Paul et de même Jacques-Désiré, se virent enlever par Ses soins les poutres de leurs yeux, et virent clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de leur frère. 

Ce matin pendant l’oraison, j’ai reçu cette parole : « C’est à la liberté que vous avez été appelés.  Seulement que cette liberté ne donne aucune prise à la chair.  Mais par l’amour, mettez-vous au service les uns les autres. »

Si nous unissons l’instruction de Paul à celle de L’Enseignement de L’Evangile de ce jour, nous verrons se lever un voile, peut-être même, plusieurs.  Car quand le Seigneur Jésus touche une âme, ce n’est pas pour l’enfermer dans une vie d’euphorie perpétuelle, qui somme toute est une prison en elle-même car mortelle, mais c’est pour qu’elle se mette à Son service, non seulement en lui accordant sa guérison complète en sa libération de la chair, mais en lui donnant aussi les médicaments qui la maintiendront en état de bonne santé !  Le Bienheureux Laval a du bien comprendre cela, lui-même médecin des corps, devenu médecin des âmes.

Qui sont ceux que Jésus appelle ?  « Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus », nous dit-Il en Matthieu. 22,14, car peu répondent à OUI à Son appel !  Mais tous ceux qui sont sauvés par Lui, ne résistent pas à Son appel.  A chacun Il donne alors un travail à faire.

Pour ne citer que quelques exemples : à la femme adultère à qui Il s’est adressé personnellement, Il dit : Va, tu peux t’en aller maintenant que tu es sauvée, mais je ne te demande qu’une seule chose : ne pêche plus ! A Saint Paul, juif persécuteur de chrétiens, Il a fait connaitre Ses directives par l’entremise d’un disciple : Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi pour porter mon nom devant les nations, les rois et les enfants d’Israël; je lui montrerai en effet tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom.  Au Bienheureux Laval, le dandy qui aimait parader et se faire remarquer du monde, Il dit : Je suis ton Maître, Celui que tu serviras, Celui que tu feras connaître, Celui que tu dois aimer et suivre ! 

Ainsi donc à tous et toutes Ses choisis, Ses élus, Ses disciples, Jésus confie une tâche, pour la réalisation d’Une Unique Mission, d’Un Unique Royaume, d’Un Unique Règne et pour Une Seule Gloire : Celle du Père !  De Lui, Il vient, de Lui Il a  reçu, de Lui Il révèle un Dieu, Créateur et Père, un Père qui aime chacun de Ses enfants, sans faire entre eux de différence ; un Père qui  veut leur bonheur à chacun ; un Père qui désire être aimé de chacun selon sa mesure, en ce qu’ils s’aiment les uns les autres comme des frères et des sœurs !

En ce sens Jésus est le Témoin de L’Amour, Vivant et Agissant dans le monde, et Ses disciples le sont aussi.  A ceux-là, Il a donné L’Esprit Saint afin de les aider à leur tour, à poursuivre Sa mission sur la Terre, alors que Lui du Ciel la dirige.

Le disciple du Christ est un de beaucoup qui travaillent !  Chaque témoin a son job à faire.  Mais tous doivent être crédibles, c’est-à-dire, bien formés, aux yeux de ceux envers qui ils ont le devoir de donner Leur Maître en témoignage.  En tant que témoin de La Vérité, chaque disciple se doit de dire La Vérité !  En tant que témoin du Chemin, chaque témoin doit parcourir ce chemin !  En tant que témoin de la Vie, chaque témoin doit vivre ce Chemin en Vérité !  C’est-à-dire, le parcourant avec les nids de poule et les casses contours s’y trouvant, et tout en révélant et témoignant de la Présence Vivante et Agissante de L’Esprit de Son Maître, L’aidant à poursuivre jusqu’au bout le chemin, et à éviter de tomber ni de dévier ! Tout ce qu’il fait, pense et dit, doit être en accord avec La Vérité qui révèle son Maître ! 

Un témoin n’en est pas un, sans preuve à l’appui !  Un témoin de l’Amour n’en est pas un s’il n’est pas lui-même amour, s’il ne s’ouvre pas à L’Amour, s’il ne se donne pas à tous ses frères par amour et pour L’Amour !

Dure épreuve en effet pour le disciple témoin et serviteur, qui n’a rien à donner mais que des livres à ouvrir.  Car le disciple n’est pas au-dessus du maître; mais celui qui est bien formé sera comme son maître. »  Ce disciple là parlera sans avoir à ouvrir ses livres ni ses cahiers.  Il parlera parce qu’il aura parcouru lui-même le chemin, main dans la main avec son Maître qui l’aura sauvé, libéré, afin qu’il témoigne ouvertement de Lui qui est Amour du Père dans toute Sa Splendeur Miséricordieuse personnifiée !

Père, en Ta Sainte Trinité, fais nous l’aumône de Ta Grâce en une Eau Vive à ajouter à ce qui a déjà était offerte en ce puits !

A cette demande, le Père sourcilla.  Il marqua un temps d’arrêt, se pencha vers Sa droite, puis vers Sa gauche, puis vers la Terre et dit d’une voix forte et ferme :

« Je puis tout en Celui qui me rend fort. »

Philippiens : 4,13

 

Chers pèlerins, chers frères et sœurs, chères petites cruches qui attendaient l’Eau Vive, la voici !  L’Esprit qui vient du Père et du Fils, a parlé en Trinité Sainte. 

La Force est un des multiples dons de L’Esprit Saint, sinon Le Don lui-même : « Lorsque le Saint-Esprit descendra sur vous, vous recevrez de la force, et vous serez mes témoins » (Actes des apôtres, 1 :8) 

Elle est une Force qui ne se voit pas forcément, mais se ressent !

Si donc en nos témoignages, nous tâtonnons, que nous remarquons que nous n’avons plus l’élan que jadis nous avions, que nos forces diminuent, que nous nous sentons épuisés, dites ce n’est pas parce que nous vieillissons, mais parce que nous sommes entrain de marcher à contre courant ! Alors il faut s’arrêter, car c’est le signe qui nous avertit que nous sommes entrain d’écouter notre propre volonté et non celle de L’Esprit Saint agissant en nous !  Car Son désir à Lui est que nous nous reposions en tout et pour tout en Lui, car c’est Son job à Lui de nous donner ce que nous n’avons pas à cause de notre faible humanité : Sa Force en tout temps et à tout moment !

Apprenons donc à nous arrêter, le temps qu’il faut, car le Saint Esprit n’est pas pressé !  Il demande de la persévérance et non l’épuisement ! Si donc la force ne revient pas tout de suite après s’être reposé en L’Esprit Saint, cela voudra dire que nous avons besoin de nous reformer, ou alors que le travail est fait, qu’il est temps de s’arrêter et Lui permettre de récolter.

Avant de terminer, je voudrais apporter ici un petit témoignage que j’ai porté auparavant en ce puits.  Mais si je le cite encore aujourd’hui, c’est parce qu’il a son pesant d’or et sa raison encore ce matin en cette communion !

Alors que je regardais avec une joie extrême le film Le Grand Silence, où rien ne se dit, ou presque pas, mais tout arrive par le pas à pas, j’ai entendu une parole de la bouche d’un vieux moine aveugle qui m’a aidé à reconnaitre que même retiré du monde, même d’une voix tremblante qui annonce une fin imminente, même sans voir et toucher son auditoire, on peut arriver à témoigner de Dieu d’une force que Lui seul peut donner.  Une seule parole a suffit de la part de ce vieux moine pour mettre mon cœur en émoi et me donner la force de continuer à témoigner à vous que je ne vois pas, que je n’entends pas, qui demeurent en ce puits, de sourds et muets lecteurs, pèlerins, cruches, de mes longues écritures.  Peu importe ce que le vieux moine a dit !   L’essentiel c’est qu’il a trouvé la force de le dire, en peu de mots, et m’atteindre en plein cœur.

Je suis donc pleine de reconnaissance pour lui qui m’a donné la force de vous dire ce matin avec les mots du  Bienheureux : « Voilà mon Maître, Celui que je sers, Celui que je vous fais connaître, Celui que nous devons aimer et suivre. »  Et si en le disant, j’ai réussi à enlever une paille dans votre œil et une poutre dans la mienne, alors le miracle que l’Eglise attend pour sanctifier notre Bienheureux Jacques Désiré, sera enfin arrivé.  Surtout ne tardez pas à en témoigner ouvertement à qui de droit, car cela fait longtemps que notre Bienheureux attend patiemment, en son beau tombeau sans cesse fleurie et lumineux, dans le petit village de Sainte Croix.

 Bienheureux Jacques Désiré Laval, dans le repos du Saint Esprit

«Vous savez combien j’aime le Père Laval. Je vous aime autant. Continuez à suivre son chemin.»

Bienheureux Jean-Paul II,

le 15 octobre 1989

 

 

Je repose donc cette communion à L’Esprit Saint qui vient de Dieu car je sais que Lui fera d’elle le miracle attendu. 

Et je rends grâce au nom du Père, du Fils, du Saint Esprit, pour m’avoir donné la force de jeûner toute la matinée afin que ce témoignage se fasse jusqu’au bout.  Croyez-moi, c’est un miracle en lui-même car jeûner m’est impossible.  Mais tant qu’impossible n’est pas français, alors tout reste possible à Dieu ! 

Avec moi la Fraternité vous demande de vous joindre à tous les mauriciens en ce jour pour prier notre Bon et si Généreux père Laval. Amen †

louons Dieu pour Sa Parole

« Tous enfants d’un même Père, nous voici auprès de vous, pleins d’amour et pleins d’espoir, Père Laval, priez pour nous !

Tout un peuple ici se presse reconnaissant. Nous vous portons nos misères, nos projets et nos espoirs, nos prières et nos devoirs et la détresse des vieillards abandonnés. Nous vous portons la conscience de ce peuple mauricien pour qu’il garde encore confiance en son destin. »
Ce cantique au Bienheureux Père Laval a été composé en 1979 pour sa béatification par Jean-Claude Alleaume (Grand-Gaube).


communion humblement partagée en Jésus Miséricorde, par votre soeur Doris, en union bénie par L’Amour avec votre frère Maurice, en la maison de David, Ses serviteurs.

           


Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, notre sainte patronne, disait que sa confiance en Dieu était si grande qu’Il ne pouvait l’abandonner.  (Lt 32) Il ne le L’a jamais fait ! Du Ciel, comme elle l’avait désiré, Il l’a exaucé – elle continue à faire pleuvoir des pluies de roses sur la Terre.  Sur ce puits, nous recevons quotidiennement une pétale qui contient un message de sa part. Aujourd’hui, 4 septembre, elle nous dit :

‘ Jamais je n’ai demandé au Bon Dieu de mourir jeune, cela m’aurait paru de la lâcheté, mais Lui dès mon enfance a daigné me donner la persuasion intime que ma course ici-bas serait courte. C’est donc la seule pensée d’accomplir la volonté du Seigneur qui fait ma joie.  ’

Merci petite soeur, de combler ainsi mon âme, ainsi que celles de tous mes frères et soeurs qui ont soif d’aimer et d’être aimés.


La Miséricorde Divine est LA LUMIERE de nos vies.  Elle est représentée au sanctuaire de la Fraternité par des petites flammes allumées ici et là.  Signe d’Espérance, elles clignotent sans arrêt – ainsi elles convient les pèlerins à s’arrêter un moment et à déposer une intention de prière pour un frère ou une soeur ou pour un étranger… Il n’y a pas de limites à la prière que l’on offre ni de limites aux bienfaits qui pleuvent sur l’orant comme sur le ‘recevant’, car nous avons affaire à un Dieu dont la Miséricorde est infinie ! Si donc le coeur vous en dit de déposer une intention en ce puits, cliquez sur cette flamme ci et remplissez le formulaire (commentaire).  La Fraternité priera pour vos intentions à l’heure de la Miséricorde pendant laquelle Jésus a promis beaucoup de grâces.  

Que la Grâce de L’Esprit d’Amour du Père en union avec celui de notre Sauveur Jésus-Christ Miséricordieux,  nous bénisse tous qui passons par ce puits !  Amen †

Fraternité chrétienne catholique & apostolique, au Puidamour, Ile Maurice
pour la gloire de Dieu et le salut des hommes

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