habitudes

Soigne la qualité de tes habitudes

Textes Liturgiques

« Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu’ils se convertissent » 

Luc 5,27-32


Le Maître, en Médecin des âmes, vient ce matin pour demander à chacun d’examiner ses habitudes, ses tendances, ses projets, ses élans : qui est celui que je fréquente, d’habitude ?; avec qui je partage le repas du sabbat, d’habitude ; vers qui j’ai tendance, par habitude, à me tourner pour partager mes joies, mes projets ?; à qui je confie habituellement mes peines, mes soucis, mes tourments ?; où je vais pour rencontrer Dieu, par habitude ?

Toutes ces habitudes Seigneur, sont elles bonnes ou mauvaises ?

La vie de l’homme est faite d’habitudes !  Il en a besoin afin de se placer dans la vie, et elles l’aide à respecter cette loi de sa nature.  Mais il arrive néanmoins, un jour, où il prend conscience que certaines d’entre elles pèsent lourd dans la balance de sa vie, tout simplement parce qu’elles ne sont pas siennes, qu’elles ont été prises pour lui, sans son consentement ; qu’elles ne sont que des traditions qui lui ont étaient imposées et qu’il lui fallait respecter voire perpétuer, au risque d’être mal vu, mal perçu, mal aimé, rejeté de sa propre famille voire même de la société qui fait sa vie !  Ce genre d’habitudes est destructeur parce qu’il garde l’homme enfermé, il obstrue sa vue, l’empêche de s’aérer, de grandir et devenir ce à quoi il fut créé au départ : parfait comme Celui qui lui a donné la vie parce qu’Il l’a aimé – Le premier.

Tout ce qui est imposé par l’homme à un autre, relève d’un pouvoir autre que Celui du Créateur.

Elevée dans la tradition familiale et des habitudes qui se perpétuent, j’avoue que j’ai trouvé difficile quand Le Père s’est penché sur ma pauvre âme et lui a donné Son Fils, dont les enseignements sont venus bousculer ses habitudes !  

L’Amour a ouvert mon regard et surtout mon cœur vers d’autres horizons, vers d’autres ‘traditions et habitudes’, que j’aurai du avoir prises depuis le départ car elles m’auraient certainement évitées de faire beaucoup d’erreurs. 

Mais, quand Dieu s’impose dans une vie, rien n’est perdu pour elle !  Il l’aide à laver son passé, à le purifier, pour en faire un présent et un avenir parfaits, où toutes les traces de ses erreurs passées sont effacées de Ses propres mains qui en ont le Pouvoir et le Droit.

L’Amour soigne, guéri, libère, élève ! 

Aujourd’hui, je suis heureuse dans mes nouvelles habitudes prises et je les perpétuerais certainement, selon la tradition que j’ai adoptée par la voie d’une petite sœur venue un jour me trouver pour me dire : « Ah ! Quelle paix inonde l’âme lorsqu’elle s’élève au-dessus des sentiments de la nature… Non il n’est pas de joie comparable à celle que goûte le véritable pauvre d’esprit… Abandonner même votre manteau à celui qui veut plaider pour avoir votre robe… Abandonner son manteau c’est, il me semble, renoncer à ses derniers droits, c’est se considérer comme la servante, l’esclave des autres. Lorsqu’on a quitté son manteau, c’est plus facile de marcher, de courir,… »

 

Merci de tout mon cœur, petite Thérèse – digne aide infirmière du grand Médecin des cœurs. Grâce à toi, ma pauvre âme guérie a prit la bonne habitude d’aimer le Bon Dieu tous les jours de sa vie.  Sous Son regard, adorant Son Saint Visage sur la Croix de Jésus-Christ, elle vient à Lui chaque matin en pauvre pécheur repenti, reconnaissante pour sa nouvelle vie. Et cela suffit au Bon Dieu.  En retour – en cette communion d’esprits – Il fait briller en elle Sa Lumière en lui apprenant à aimer son frère, pécheur pauvre en sa vie, afin de lui en redonner tout la bonne saveur !

 

‘Prie pour les pécheurs’, m’a dit Le Seigneur, à travers la voix d’une autre petite cruche aussi disposée ! ‘Prie et offre à chacun, gratuitement comme toi-même tu l’as reçue, la Divine Promesse ‘: « Ton temps d’erreurs est accomplis : le règne de Dieu est tout proche de toi. Convertie-toi et crois à la Bonne Nouvelle. » Marc 1,12-15

Seigneur, Dieu éternel, lumière sans commencement ni fin, artisan de toute la Création, source de pitié, océan de bonté, abîme insondable d’amour pour les hommes, fais briller sur nous la lumière de ton visage. Luis dans nos cœurs, soleil de justice et remplis nos âmes de ta joie. (B. de Césarée)

Au nom du Père, par le Fils, dans le St Esprit. Amen.

Le Puidamour
pro Deo cum misericordia

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