Soigne la qualité de tes oeuvres
Lévitique 19
Hier en conversation de société sur le sujet de la fin du monde et de tout le spectaculaire qui vient avec, une pensée fut émise : « C’est Biblique, c’est dans l’Apocalypse, quand tout cela arrivera, Jésus viendra pour juger ! » Et une autre répondit : « Mais Jésus vient tous les jours ! »
Ce matin pendant l’oraison, ces deux pensées revinrent à mon esprit et d’emblée je demandais au Seigneur : « Laquelle des 2 est vraie Seigneur ? »
Et Il me donna cette Parole à étudier : « A multiplier les livres, il n’y a pas de limites et à beaucoup étudier, le corps s’épuise. Fin du discours : Tout a été entendu. Crains Dieu et observe Ses commandements car c’est là tout l’homme. Dieu fera venir toute œuvre en jugement sur tout ce qu’elle recèle de bon ou de mauvais. » (Qohéleth 12)
Oui tout a été dit, accomplis par Jésus Christ ! Mais l’homme n’a pas encore tout à fait entendu.
En Ses commandements, Dieu se révèle à l’homme chaque jour, s’il prend la peine de les relire avant de commencer sa journée ! En Ses commandement Dieu se révèle à tous et à chacun en « JE SUIS » ! Je suis Ton Père, et Je t’aime. Je ne veux pas te perdre. Voici que Je te donne en Mes commandement, Ma claire vision, de comment tu dois vivre et te comporter. Si tu les observe chacun, et chaque jour que Je te donne, tu seras aimé et sauvé et avec toi, ton prochain !
Un jour quelqu’un m’a dit : ‘Il me tarde de connaitre la mission que Dieu m’a confiée.’ Pendant longtemps j’ai réfléchis sur ce sujet car là était aussi mon vœu. Aujourd’hui, grâce aux enseignements quotidiens de mon doux Jésus, mon Maître et Sauveur, je suis heureuse d’être arrivée à une pensée qui me guide, me rassure, me fais grandir, avec laquelle je chemine sur le chemin de ma propre sainteté, avec foi qu’un autre le sera, ou plusieurs, selon le Vœu du Bon Dieu.
Dieu notre Père, pour chacun de Ses enfants de la Terre, ne veut rien d’autre que son bonheur, afin qu’en ce bonheur, l’autre puisse trouver le sien ! Autant que je suis responsable de moi-même et de mon bonheur, je le suis aussi de celui de mon prochain. Le bonheur, je l’obtiens quand mon âme est sainte – c’est à dire toute abandonnée à Jésus, toute Amour pour le Bon Dieu – respectueuse de Ses commandements et craintive de Son jugement ! Alors je deviens toute miséricorde pour mes frères et le bonheur m’appartient ! C’est ainsi, je crois, que se prépare sur la terre, la mission de chaque âme dans le Ciel !
A ma pauvre âme, grâce à son péché d’infidélité, à son défaut d’impatience, et sa trop vive sensibilité, Dieu s’est révélé Fidèle, et j’ai pu apprécier au fil des années, combien envers ma petitesse, ma lourdeur à comprendre les enseignements, à les mettre en pratique, Lui est patient, lent à se mettre en colère et plein de miséricorde. C’est ainsi qu’aujourd’hui Il m’a donné de comprendre, l’être que je suis entrain de devenir pour mériter son Ciel. De la manière que Dieu s’est révélé à moi, de même et c’est ainsi que je dois me révéler à Lui et à mon prochain. A Dieu et à mon prochain, je me dois de devenir sainte.
En mon âme et conscience je sais que là est mon chemin, ma mission première sur la terre, et celui de mon prochain par ricochet, en la responsabilité que je prends en témoignant de ma vie, de lui donner la sienne. Alors j’y travaille, en faisant confiance à la Puissance de Son Esprit chaque jour demandé et reçu, qui éclaire le mien, l’aide à bien discerner selon Le Sien ; et en consolant sans cesse par la prière et l’oraison, le Cœur Miséricordieux de Jésus. J’y travaille… un peu plus chaque jour, un peu plus en ce temps de désert… en sachant qu’Il est content.
Et … je crois…
Je crois que ce que mon prochain sera demain, il sera grâce à moi aujourd’hui – à mes efforts pour le rejoindre dans sa pauvreté, sa sensibilité, sa souffrance, ses déboires. S’il est un étranger pour les autres, rejeté et mal aimé, quand Dieu me trouvera prête, je le ferai membre de ma propre famille. Je le nourrirai du même pain, je l’abreuverai de la même eau. S’il arrive qu’il se perde en chemin, je quitterai tout et j’irai le chercher. S’il a souffert du froid – du froid de l’indifférence, s’il a été mal nourri, souffert de la faim de la solitude, s’il a peiné sous le poids d’une injustice qui l’a rendu faible et fragile, je le revêtirai du manteau chaud de l’amitié, de la fraternité, de la solidarité, que Toi Seigneur, dans Ta grande miséricorde, m’a donné sans prêter.
Oui Seigneur, je ferai tout ce que Tu me donneras en possibilités pour guérir et libérer mon prochain malade en prison, lui redonner sa dignité en le faisant sortir à Ta Lumière, pour qu’en Toi, il trouve son bonheur, sa voie, sa véritable identité. Car à chaque fois qu’un autre l’as fait pour moi jusqu’ici, c’était Toi que j’ai vu devant moi – c’était Tes yeux, Tes mains, Tes lèvres, Ton cœur que tour à tour je reconnaissais, qui m’atteignais, me fortifiait. Alors celui-là même, que j’aurai su apprivoiser, deviendra mon frère, ma sœur, ma mère, mon père, mon ami… Je l’aimerai, comme si c’était Toi. (Mt : 25).
Mais seule Seigneur, à faire tout cela dès ici-bas, je doute de réussir. Mais Tu es là, Toi L’Eternel Esprit sans limite, qui ne connait pas l’infidélité du découragement, et quand arrive l’épreuve, l’épuisement – Tu es là en Tes commandements devenu enseignements – Tu viens pour vérifier à chaque instant l’œuvre de mes mains, la qualité de ma pensée : rectifiant, quand à Tes yeux, c’est méchant, récompensant, quand à Ton cœur, c’est plaisant ! Et le joug devient léger… un peu plus chaque jour!
Ainsi, quand arrivera à la fin de mes jours, le jour de mon jugement dernier, quand Tu viendras dans Ta Gloire chercher mon âme, elle sera légère à s’envoler vers le Ciel, car sur Toi, à chaque fois que le monde la mise à terre, elle a comptée plus d’une fois ! Et Tu la jugeras Seigneur, Tu la jugeras fin prête à recevoir de Tes douces mains, l’oscar des plus hautes mérites – en le droit de vivre éternellement au Ciel, sa future mission sur la Terre !
Ici aujourd’hui me prépare à demain avec Toi Seigneur. C’est ainsi que je vois la vie. Comment regretter le chemin ? Là, en mon âme et conscience, est ma liberté en la Vérité que Tu m’as enseignée Père. Je Te rends grâce en Jésus-Christ Ton Fils, mon Maître et Sauveur, de me L’avoir fait découvrir ! Ainsi au nom du Père par le Fils dans le Saint Esprit, je suis aimée de Toi, et mon prochain l’est, je suis sauvée par Toi, et mon prochain l’est aussi !
Pour nous accompagner aujourd’hui : la prière d’un frère :
Tout est au Dieu bon, tout au Dieu beau, tout au Dieu sage, tout au Dieu juste. A lui la gloire et maintenant et dans les siècles des siècles! Amen. (C. d’Alexandrie)
Pour nous accompagner aujourd’hui : la pensée d’une petite soeur :
« Prêter sans en rien espérer, cela paraît dur à la nature, on aimerait mieux donner, car une chose donnée n’appartient plus… Vraiment lorsqu’on sait très bien que le temps qu’on prête ne sera jamais rendu, on aimerait mieux dire : Je vous le donne. Cela contenterait l’amour propre car donner c’est un acte plus généreux que de prêter et puis on fait sentir à la sœur qu’on ne compte pas sur ses services… »
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (Extrait de « Œuvres Complètes » aux Ed. du Cerf P 259, § 1)
Pour nous accompagner aujourd’hui : Un Message d’Amour du Sauveur :
« – Quand deux personnes s’aiment, la plus petite indélicatesse de l’une suffit à blesser l’autre. Ainsi en est-il pour mon Coeur. C’est pourquoi, Je veux que les âmes qui aspirent à devenir mes Épouses se forment bien afin que, plus tard, elles ne refusent rien à l’Amour. »
Soeur Josefa Menendez (Extrait de « Un Appel à L’Amour » diffusion Téqui P 239)
Pour nous, en rappel de L’Eternel :
Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint.
- Vous ne volerez pas,
- Vous ne mentirez pas,
- Vous ne tromperez pas votre compagnon.
- Vous ne ferez pas de faux serments par mon nom : tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis le Seigneur.
- Tu n’opprimeras pas ton prochain, tu ne l’exploiteras pas : tu ne retiendras pas jusqu’au lendemain matin le salaire du journalier.
- Tu n’insulteras pas un sourd, tu ne mettras pas d’obstacle sur le chemin d’un aveugle : tu craindras ton Dieu. Je suis le Seigneur.
- Quand vous siégerez au tribunal, vous ne commettrez pas d’injustice ; tu n’avantageras pas le faible, tu ne favoriseras pas le puissant : tu jugeras ton compagnon avec justice.
- Tu ne répandras pas de calomnies contre ton compatriote, tu ne réclameras pas la peine de mort contre ton prochain. Je suis le Seigneur.
- Tu n’auras aucune pensée de haine contre ton frère. Mais tu n’hésiteras pas à réprimander ton compagnon, et ainsi tu ne partageras pas son péché.
- Tu ne te vengeras pas. Tu ne garderas pas de rancune contre les fils de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même.»
Lévitique 19