sous le ciel


Ecclésiaste 2,1-11* Psaume 144* Luc 9

Avec bonté Seigneur, Tu nous invites à venir Te rencontrer en Ta Parole ! Merci de nous lancer cet appel qui nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés.  Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier.  Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde.

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Que la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec nous tous qui allons passer ce moment en Sa sainte compagnie. Prions et demandons à L’Esprit du Seigneur de nous éclairer alors que nous allons communier à Sa Parole. Par notre baptême, Elle est inscrite en nos cœurs. Que Le Seigneur ouvre nos coeurs aux merveilles de Sa Parole. Que nous L’entendions à présent avec nos oreilles.

Gloire au Père par le Fils dans le Saint Esprit. Amen

 

peinture de Rupnik

 

«Pour vous, qui suis-je ? »

Luc 9

Qui est l’homme pour que Dieu, Le Créateur de toutes choses, Le Maître du Temps, S’intéresse à connaitre l’opinion qu’il a de Lui ? L’homme est semblable à un souffle, ses jours sont une ombre qui passe, dit le psalmiste.Pourtant Dieu s’intéresse à lui – pourquoi ? Parce que l’homme est Son chef-d’œuvre – dans l’esprit de l’homme, Dieu a mis toute la durée du temps, dit l’Ecclésiaste.Ainsi Dieu veut que chaque homme Le connaisse

Ainsi l’homme, malgré son état mortel (pécheur), a la connaissance de L’Eternel. Il sait qu’il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel : un temps pour engendrer, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher. Un temps pour tuer, et un temps pour soigner ; un temps pour détruire, et un temps pour construire. Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser. Un temps pour lancer des pierres, et un temps pour les ramasser; un temps pour s’embrasser, et un temps pour s’abstenir. Un temps pour chercher, et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter. Un temps pour déchirer, et un temps pour recoudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler. Un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour faire la guerre, et un temps pour faire la paix.

Et pourtant confirme l’Ecclésiaste, avec toute cette connaissance, celui-ci (l’homme) est incapable d’embrasser l’œuvre que Dieu a faite du début jusqu’à la fin ! C’est-à-dire de comprendre et d’accepter d’abord que Dieu existe et qu’Il aime l’Humanité et ne veut que son bonheur. C’est pour cela qu’Il a envoyé Son propre Fils pour vivre parmi les hommes et avec les hommes, connaitre leurs misères et partager leurs souffrances, et les en délivrer. En Christ, Dieu veut que chaque homme Le découvre non seulement en tant que Dieu Eternel et Tout Puissant, mais en Père qui veut sauver tous les hommes de la Terre qu’Il appelle affectueusement Ses enfants. Dieu veut donner Son amour à chacun, que chacun puisse vivre éternellement … en rejetant le mal : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »

La Résurrection du Fils de Dieu est la récompense d’une vie sainte et pure – la victoire de l’âme sur le péché de la chair. Qui est récompensé de la sorte reçoit en lui L’Esprit Saint de Dieu et vit de Lui. Ainsi il comprend qu’il y a un temps pour tout et chaque chose sous le ciel, et que c’est Dieu Lui-même qui a mis cette connaissance dans son esprit afin qu’il soit plus tolérant, patient, bon, miséricordieux… et s’abandonne volontiers à Sa Volonté afin que le règne d’amour et de paix arrivent sur la Terre. Ainsi qui résiste et contriste L’Esprit Saint en lui, L’Esprit d’Amour, ne connaitra pas la sainteté ni l’amour ni la paix car il fait de l’Ennemi du Saint Esprit, la haine, la reine de son cœur.

Quand on arrive à accepter cette Vérité, on comprend mieux la vie et le pourquoi des choses, on se comprend mieux, on comprend mieux son prochain. On accepte mieux les épreuves et leur but, on ne juge pas mais on s’abandonne volontiers à la Volonté de Celui qui donne la vie … et on vit ! On vit mieux et bien. On vit heureux parce qu’on vit pour faire plaisir au Bon Dieu et on ne conteste pas Ses agissements. On se livre et on se donne à ses frères par la charité, et on s’ouvre totalement à recevoir La Grâce… « Je sentis, en un mot, la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir, et depuis lors je fus heureuse »L’abandon toujours l’abandon. Oui petite sœur comme tu as raison. Le potier n’est-il pas maître de son argile, pour faire de la même masse un vase d’honneur et un vase d’ignominie ? (Romains 9)

Si donc entre nous frères et soeurs il y a des différences de caractère et d’opinion, ne nous affolons pas mais acceptons nous les uns les autres tels que Dieu nous a faits parce que c’est Lui qui sonde les cœurs de chacun et façonne chacun à Sa manière pour qu’à la fin – à la grande Résurrection – tous deviennent Ses enfants.

Ainsi nous voyons bien chers tous, qu’il n’y a pas d’injustice chez Dieu. Loin de là, dit saint Paul, car il dit à Moïse: « Je ferai miséricorde à qui je veux faire miséricorde, et j’aurai compassion de qui je veux avoir compassion.  » Ainsi donc l’élection ne dépend ni de la volonté, ni des efforts, mais de Dieu qui fait miséricorde.

Si donc Dieu t’a fait miséricorde,à ton tour use de miséricorde envers ton frère et ton frère verra en toi la puissance de Dieu et Son nom sera célébré sur toute la terre. (Romains 9) Toutefois il t’arrivera d’avoir tout donné et rien récolter. A cela ne panique pas, ne t’effraie pas. Mais abandonne-toi à Dieu qui fera miséricorde en Son temps. Et Dieu verra ta contribution… Il te récompensera… en Son temps… et ton frère… en Son temps aussi. Car toutes les choses que Dieu a faites sont bonnes en leur temps !

Quand nous avons tout fait, tout essayer, quand notre conscience ne nous reproche pas, alors c’est le temps pour louer, adorer, contempler dans Sa gloire, notre Tout Puissant Papa, Le remercier de nous aimer autant – sans prendre compte de nos défauts et de nos erreurs – mais en voyant tout simplement la charité qui existe en notre cœur, que nous pratiquons sans efforts mais de grand cœur. En ce sens, la vraie charité se pratique dans le besoin de s’oublier pour faire plaisir et elle  rend heureux celui qui la pratique. Sinon elle n’est qu’hypocrisie. Et Dieu fond devant la vraie charité qui émane d’un cœur pur. Il ne résiste pas et fait pleuvoir des pluies de grâces.

Que ferions-nous cher Papa, sans Ta Parole qui nous guide, nous explique, nous instruit et nous console tant ? Merci de ne pas T’attarder sur nos erreurs passés et nos défauts du moment mais de voir en nous le désir de devenir meilleurs, de purifier notre cœur, afin de mériter un jour de nous reposer à Tes pieds. Merci Papa de nous combler de Ta Miséricorde afin que nous soyons miséricordieux pour nos frères.

Devant cette supplication dép0sée dans le grand manteau de Marie et portée au Père par les bons soins de Jésus, Le Père s’est penché vers Son Fils qui fit dépêcher sur la Terre Sa Parole de Vérité :

« Je ne te condamne pas. Va, désormais, ne pèche plus. »
 

Jn. 8,11


Merci O Abba, cher Papa pour cette pluie de grâce en Ton pardon qui est le signe même de Ton cœur Amoureux est Miséricordieux. Ainsi Tu nous montres qu’il y a un temps sous le ciel, pour condamner et il y a un temps pour enlever la sentence. Comme Tu portes bien Ton nom : BON DIEU. Au nom de Ta Miséricorde qui béni et ressuscite Tes fils de la Terre dans L’Union Trinitaire, nous Te rendons grâce. Amen +

Notre Père qui es aux Cieux …

Je te salue Marie comblée de grâces…

Gloire au Père au Fils au Saint Esprit …

Chers frères et soeurs, chers pèlerins, merci de votre visite. “Que la bénédiction du Père, du Fils et de l’Esprit descende sur vous et y reste à jamais”

 Amen +

«Je ne sais pas si j’irai en purgatoire, je ne m’en inquiète pas du tout ; mais, si j’y vais je ne regretterai pas de n’avoir rien fait pour l’éviter. Je ne me repentirai jamais d’avoir travaillé uniquement pour sauver des âmes»

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

L’Église se souvient

Saint Simón de Rojas

Prêtre trinitaires, erviteur de Marie et père des pauvres

(1552-1624)

 

Celui qu’on considère comme un des plus grands contemplatifs de son époque, prouve dans son ouvrage : « La prière et ses grandeurs » que la dimension contemplative doit aller de pair avec la vie active et se réaliser par les œuvres de miséricorde. Fidèle au charisme trinitaire, il promut la rédemption des esclaves, assista tous les pauvres qu’il rencontrait, réconforta infirmes, prisonniers et marginaux de tous genres... lire plus >>


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