Le vendredi de la 26e semaine du temps ordinaire
«Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé.»
Luc 10
Ta Parole Seigneur est Vérité ; en cette Vérité, consacre-nous.
Quand la Paix, la Paix de Dieu, la Paix durable, s’installe en soi, on se sent comme habité tout entier – on est habité ! Tout l’être, corps et âme, est rempli – plein de Dieu ! Alors on est prêt, prêt à sortir de soi et de chez soi pour rencontrer l’autre, prêt à donner, prêt à recevoir, prêt à s’ouvrir tout entier pour laisser entrer l’autre que jadis on n’avait pas écouté, mais méprisé, dédaigné, rejeté même. Car ce qui nous habite n’est pas un truc du moment, un feeling passager. On le sent bien par la poussée d’amour qui envahit le coeur et les larmes qui ruissellent le long du visage, à la nouvelle force qui propulse l’être en avant, lui procurant le courage de s’élever, de quitter la terre et ses souillures pour rejoindre le ciel – l’autre, son prochain, son semblable… et vivre avec lui un temps d’éternité. C’est la naissance de la vraie Vie, la naissance de la vraie Paix, la naissance de La Miséricorde.
Pour cela on n’a qu’un Etre à remercier : LE PRINCE DE LA PAIX, LE MISERICORDIEUX en personne, en chair et en os, en Esprit aujourd’hui : Dieu en Christ Jésus qui s’est fait homme pour se rapprocher de l’homme, vivre sa misère, partager ses angoisses, ses folies, ses souffrances, ses désirs et ses rêves, ses joies et ses peines… Dieu en Christ qui s’est fait homme pour habiter en lui, règner en lui… Alléluia !
Il n’y a pas mieux que Toi pour me comprendre Seigneur et savoir ce que je ressens. C’est Toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je reconnais devant Toi le prodige, l’être étonnant que je suis. Oui Seigneur, Tu as raison, quand je ne m’écoute pas, que je fais selon ma petite volonté, c’est Ta Voix que je n’écoute pas, c’est la Volonté du Père que je rejette, car Ton Père est mon Père, Ton Dieu est mon Dieu. Pardon Seigneur Jésus pour toutes les fois où je ne me suis pas écouté… où je me suis rejeté… où je ne me suis pas aimé, car en même temps, je n’ai pas écouté mon prochain, je l’ai rejeté, je ne l’ai pas aimé. Oui Seigneur, Tu as raison – qui ne s’aime pas ne peut reconnaitre et aimer l’Autre qui règne en soi… ne peut aimer son prochain qui est soi.
Hier, aux petites heures du matin, alors qu’elle dormait profondément, mon amie fut cambriolée, un intrus est entré chez elle, a violé l’intimité de sa maison. Du porte monnaie trouvé dans le sac à main dévidé, il a piqué les quelques sous qui s’y trouvaient, et quelques clopes du dernier paquet qui lui restait.
Encore sous le coup de l’agression, que nous avons toutes deux cataloguée d’intrusio
n, à la limite même de ‘viol’, mon amie a couru chez moi, qui suis son plus proche voisin, pour m’avertir de ce méfait ! Autour d’un café nous en avons parlé, discuté, elle a même pleuré… et puis nous nous sommes toutes deux recueillies aux pieds de la Croix, louant Dieu que sa vie fut épargnée …
Et c’est alors qu’elle s’est souvenue d’un détail qui lui avait jusqu’à ce moment complètement échappé. Elle s’est souvenue avoir retrouvé son chapelet, qu’elle garde toujours au fond de son sac à main dans un étui, reposant délicatement sur la table de la salle à manger. Et nous avons déduit que le voleur, dans sa fouille, avait en effet trouvé, entre autres choses, l’étui au fond de son sac, retiré le chapelet qui s’y trouvait, mais au lieu de l’abandonner éparpillé parmi les autres choses et paperasses, il avait choisi de le séparer et de le déposer délicatement sur la table !
Trouvant en ce geste un signe du Ciel, j’ai demandé au Seigneur de nous en donner l’explication. Les Paroles qui jaillirent l’une après l’autre des Saintes Ecritures, nous laissèrent toutes les deux non seulement clouées sur place et bouches bées, mais dans une joie et une paix profonde… Et pendant un long moment nous sommes demeurées … comme en extase…
« Petits enfants, n’aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en vérité. Je vais les guérir et leur révéler une ordonnance de paix et de fidélité. Le Seigneur pansera la blessure de son peuple et guérira la trace des coups reçus. Ecoute mon peuple, Je t’adjure, si tu pouvais m’écouter ! L’Ange du Seigneur lui dit »Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse… » »
1Jn: 3,18. Jr,33,6. Is,30,26. Ps,81,9. Mt,1,20
Hier, Dieu a habité un voleur, ‘ un faible, un petit ‘ ! Aujourd’hui en deux petites âmes, L’Extase de ce moment se poursuit ….
Toutes deux savens qu’elles ont vécu là un temps d’éternité avec Le Ciel, un temps qui n’est pas prêt de se terminer car il est là, déjà, qui les habitent… Car si hier le règne de Dieu était proche d’elles, aujourd’hui Il est en elles… et en toi, cher pèlerin de la vie, en quête de je ne sais quoi de la vie, en toi qui lira ce témoignage, l’écoutera et ne le rejettera pas…
Merci mon Dieu ! Amen +
La sainteté n’est pas en qui reçoit des signes du Ciel, qui voit Ses prodiges et en donne l’explication, mais en sa foi en qui ne les rejettera pas mais les écoutera avec attention, car en celui-là, il reconnait que Dieu EST.
Fraternité DIEU MISERICORDE
«Je lui parlais de mes faiblesses, elle me dit : Il m’arrive bien aussi des faiblesses, mais je m’en réjouis. Je ne me mets pas toujours non plus au dessus des riens de la terre ; par exemple, je serai taquiné d’une sottise que j’aurai dite ou faite. Alors je rentre en moi-même et je me dis : Hélas ! j’en suis donc encore au même point comme autrefois ! Mais je me dis cela avec une grande douceur et sans tristesse. C’est si doux de se sentir faible et petit ! »
Ste Thérèse de Lisieux
L’EGLISE SE SOUVIENT
SAINTE MARIE FAUSTINE KOWALSKA
Apôtre de La Divine Miséricord
Soeur Marie Faustine, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd’hui parmi les Saints les plus célèbres de l’Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain…>> (lire plus en cliquant sur l’image ci-dessous)