EVANGILE DU JOUR
Jésus disait aux Juifs : » Je m’en vais; vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je m’en vais, vous ne pouvez pas y aller. » Les Juifs disaient : « Veut-il donc se suicider, puisqu’il dit : ‘Là où moi je m’en vais, vous ne pouvez pas y aller’ ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. Si, en effet, vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Ils lui demandaient : « Qui es-tu donc ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. J’ai beaucoup à dire sur vous, et beaucoup à condamner. D’ailleurs celui qui m’a envoyé dit la vérité, et c’est de lui que j’ai entendu ce que je dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien par moi-même, mais tout ce que je dis, c’est le Père qui me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul parce que je fais toujours ce qui lui plaît. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,21-30.
MEDITATION
« Si, en effet, vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés »
Ce matin je me suis réveillée quelque peu ‘au bout du rouleau’. Déjà hier soir avant d’aller de me coucher, j’étais un peu déprimée. Quelqu’un venait de me confier une grosse souffrance à prier, une autre, et j’ai eu peine à me recueillir. Je l’avoue, j’étais découragée, et je me disais : pourquoi tant de souffrances ! Et puis je ne sais pas pourquoi j’avais terriblement sommeil et je n’ai pu que balbutier quelques mots routiniers… Seigneur prend pitié. Et puis je suis tombée dans un profond sommeil et j’ai fais un rêve étrange …
Il y avait beaucoup de personnes dans mon rêve, toutes malades, certaines étaient mortes, et leurs corps inertes jonchaient l’un sur l’autre au bord du chemin, et moi j’étais dans une sorte d’ambulance, avec une personne, un homme, qui semblait avoir une force surnaturelle, tant physique que morale car il encourageait vivement les gens et les aider à monter dans l’ambulance qu’il conduisait lui-même. Moi j’étais là pour le seconder, je l’aidais tant bien que mal car je n’avais pas sa force ni son courage. J’étais plutôt dépassée par les évènements. Nous étions sans doute au beau milieu d’une catastrophe quelconque, mais je n’ai jamais su ce qu’elle était ; ce n’était surement pas important, car mon rêve cessa abruptement avec le réveil qui sonnait l’heure de se réveiller. Tandis que me brossai les dents, je remarquais que tout mon corps me faisait mal, et que mon moral avait chuté.
Je suis entrée dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner et j’avoue que j’ai fais les choses machinalement et avec lourdeur, sans envie, sans courage ! Et quand le moment de prier est arrivé, là encore je n’étais pas du tout motivé. Et puis sont tombées les premières paroles de la première Lecture : Au cours de sa marche à travers le désert, le peuple d’Israël, à bout de courage, récrimina contre Dieu et contre Moïse. « Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! » Et un élan nouveau m’a accaparé ! J’ai continué à lire, un peu plus motivée car je savais que Le Bon Dieu me parlait :Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël. Le peuple vint vers Moïse et lui dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents. » Et mon courage revint car je savais que la solution venait aussi : Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent, et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, et ils vivront ! »
Plus tard, quand je fus seule, seule devant Lui, seule devant La Croix dressée devant moi, Le Seigneur m’a de nouveau parlé :
Ma douce, je t’ai donné l’amour de la Croix non afin que tu souffres mais afin que tu l’adores pour le bien qu’elle a fait à L’Humanité. Continues à me confier les âmes avec foi. Demeure dans la paix, digne, calme et assurée. Je ferai, Je fais car J’ai fais. A présent va et fais ce que tu dois comme tu dois. Amen +
Mes frères, mes sœurs, chers pèlerins,
Grâce à Jésus, grâce à L’Esprit Saint, me voilà devant vous, de nouveau ‘boostée’, revigorée, remplie d’espérance, prête à prier !
Oui, Il est humain de supplier Le Ciel au jour de la détresse, comme il est humain de récriminer contre Lui quand Il tarde à répondre. Nous ne sommes les premiers humains à l’avoir fait, nous ne serons pas les derniers non plus. Et Dieu le sait. Pour avoir pris notre condition, Il le sait ! C’est pourquoi, dans Sa grande Miséricorde, Il nous a donné Le Christ en Croix, comme solution d’attente à nos prompts découragements.
Pourquoi croyez-vous que le moine-priant, avant d’entrer en prière, passe sur lui un vêtement spécial : un manteau orné d’une capuche ? Ce n’est certes pas pour se différencier des autres comme on pourrait le penser. En revêtant ce manteau et en relevant la capuche avant de prier, c’est Jésus Lui-même qu’il revêt. C’est le digne Intercesseur auprès du Père dont il se couvre tout entier, car à ce moment, le priant disparait et c’est Jésus qui prie, qui intercède, à travers lui – Jésus : la cuirasse de la foi et de l’amour avec le casque de l’espérance du salut ! * dont parle saint Paul (1Th.5:6)
Alors, ne perdons pas courage, car nous ne sommes pas seuls dans la prière. Jésus EST avec nous. Il en en nous, Il comprend nos faiblesses, nos fragilités, nos vulnérabilités, Il est avec nous par la foi et l’amour. Ne nous décourageons pas mais gardons l’espérance du salut pour nous-mêmes, et pour les âmes pour lesquelles nous prions.
Avant de nous en aller, inspirons nous un moment de la pensée de notre petite sœur du Ciel :
« J’ai lu ce matin un passage de l’Évangile où il est dit : » Je ne suis pas venu apporter la paix mais le Glaive « , il ne nous reste qu’à combattre ; quand nous n’en avons pas la force c’est alors que Jésus combat pour nous… Mettons ensemble la cognée à la racine de l’arbre… […] Jésus te demande TOUT, TOUT, TOUT, autant comme il peut demander aux plus grands Saints.» *
Merci petite sœur. Merci Seigneur.
Que Dieu vous bénisse et vous garde.
Amen +
Pour la gloire de Dieu notre Père qui est aux Cieux et le salut de nos frères et sœurs de la Terre
« J’ai lu ce matin un passage de l’Évangile où il est dit : » Je ne suis pas venu apporter la paix mais le Glaive « , il ne nous reste qu’à combattre ; quand nous n’en avons pas la force c’est alors que Jésus combat pour nous… Mettons ensemble la cognée à la racine de l’arbre… […] Jésus te demande TOUT, TOUT, TOUT, autant comme il peut demander aux plus grands Saints.» * Thérèse de L’Enfant Jésus et de la Sainte Face
référence Biblique : AELF
confier une intention de prière aux frères et soeurs de La Fraternité
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