Sans se montrer, sans faire entendre Sa voix, Jésus m’instruit dans le secret
Évangile de Jésus Christ selon Jean 6,30-35.
Après la multiplication des pains, la foule dit à Jésus : » Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif.
MEDITATION
« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif.. »
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, un seul Dieu, un seul Père Amen +
Ah ! Que dire des merveilles de la Parole de Dieu ? Que dire de ce Pain de Vie, de cette Eau Vive, qui rassasie ceux qui connaissent La Vérité, qui ont faim et soif de bonheur éternel et refusent l’éphémère ?
Ceux-là sont les travailleurs du Bon Dieu – de Dieu le Père – qui Lui-même les a marqués de Son empreinte, de l’empreinte de Son Saint Esprit ; ceci afin que le monde les reconnaisse, afin que le monde les respecte, et écoute La Bonne Nouvelle qu’ils viennent, de Sa part, leur proclamer !
Or, pour ces travailleurs là, tout n’est pas toujours rose chaque jour. La plupart du temps, au milieu même de la communauté d’Eglise, pour certaines raisons mises en avant par l’institution, ils se sentent rejetés par elle ! Alors, pour pouvoir continuer à exercer leur mission et demeurer fidèles au Christ, ils se voient contraints à vivre en marge de la communauté, et à travailler en solitaires.
Humblement je le dis, je fais partie de cette équipe de travailleurs, et je peux certifier qu’il est très douloureux chaque jour d’assumer, non pas ce ‘choix de vie’, mais bien cette ‘contrainte’, cette ‘imposition’ de vie, car on aura beau dire, beaucoup d’entre nous ne l’ont pas choisie !
Je ne sais pas qui a dit qu’un chrétien seul est un chrétien en danger de mort, mais il y a en cette opinion, une partie de vérité, car c’est vrai : toute souffrance est une mort en soi. Mais d’un autre côté, le fait même d’être rejeté, humilié, incompris de sa propre communauté d’Eglise, le fait même de souffrir de ne pas être bien accueilli et de devoir partir en secouant la poussière de ses pieds, ne fait-il pas du ‘travailleur solitaire’, un vrai disciple du Christ, un vrai chrétien, non pas en danger, mais en pleine possession de Ses moyens ?
« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. »
Travailleurs solitaires, Christ Lui-même S’adresse à nous aujourd’hui. Il nous invite à venir à Lui afin qu’Il puisse nous nourrir et nous abreuver de La Parole de Dieu notre Père qui es aux cieux. Christ nous invite à venir à Lui afin qu’Il puisse nous rassasier de Ses Paroles, que nous n’ayons plus besoin de mendier des mains de ceux qui nous rejettent et nous excluent de leur société !
Travailleurs solitaires, n’ayons pas peur et ne désespérons pas d’être seuls au monde pour Christ, car Il a dit : Je serai avec vous jusqu’à la fin des temps. Il l’a promis, et Il tiendra Sa promesse. N’est-ce pas Seigneur ?
Seigneur Jésus, rassasie Tes travailleurs qui n’ont pas de choix que de travailler seuls, en marge de la communauté d’Eglise. Envoie une Parole afin que tous voient et croient que Tu es avec eux et non contre eux !
A cela, Le Seigneur répondit en envoyant, non pas une Parole, mais deux Paroles, qui vinrent par Le Souffle de L’Esprit, se déposer sur le rebord de ce puits :
« Que la paix soit avec toi ! Ne crains rien. »
« Ce combat n’est pas le vôtre mais celui de Dieu. »
Juges: 6,23 ; 2.Chroniques 20 :15
Amen ALLELUIA ! Jésus est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité, et nous avec Lui !
Travailleurs solitaires, exclamons-nous car Dieu est avec nous ! Nous en avons encore une fois la preuve qu’Il se bat pour nous. Nous devons donc Le laisser faire et demeurer dans la paix !
Comme disait notre petite sœur, disons nous aussi : « Voyons la vie sous son jour véritable… C’est un instant entre deux éternités… Souffrons en paix… […] Qui dit paix, ne dit pas joie, ou du moins joie sentie… Pour souffrir en paix, il suffit de bien vouloir tout ce que Jésus veut… […] Jésus brûle d’amour pour nous… Regarde sa Face adorable!… Regarde ses yeux éteints et baissés !… regarde ces plaies… Regarde Jésus dans sa Face… Là tu verras comme il nous aime. »
Merci petite sœur.
En effet chers frères et sœurs, chers pèlerins, travailleurs solitaires, allons vers notre Christ admirer Son adorable Face ! Puisqu’Il nous aime, nous n’avons pas besoin de nous acharner à mendier l’amour des ceux qui ne savent pas aimer. Au contraire, en Christ, nous sommes consolés et nous continuerons notre mission miséricordieuse pour le monde entier et La Miséricorde qu’Il Est. C’est pour nous qu’IL est sorti du Père ! Pour nous qui étions jadis de grands pécheurs, Il est venu du Père pour nous gracier, nous faire miséricorde. Des ténèbres, Il nous a appelés à Sa magnifique Lumière et nous sommes venus. Il nous invite aujourd’hui à briller de cette magnifique Lumière reçue en grâce de pardon. Puisons donc à L’Eau Vive de notre baptême, le courage de vivre pleinement ce ministère de la miséricorde qu’Il assigne aux ‘miséricordiés’ que nous sommes.
Oui, chers frères et sœurs, chers pèlerins, travailleurs solitaires, ne restons pas repliés sur nous-mêmes à pleurer, mais multiplions nos bonnes œuvres : ouvrons nos cœurs au monde entier puisque Christ est venu pour sauver la multitude ! Cette multitude nous appartient. Il nous l’a donnée. N’hésitons pas, allons vers elle. Et n’oublions pas nos frères, ceux-là même qui nous persécutent en nous condamnant au silence, à la réclusion et à la solitude, et nous blessent en nous privant des sacrements.
A cause de leurs erreurs, nous voici plus proches de Dieu et plus proches de nos frères et soeurs de la Terre ! De ce grand mal, Il en a fait un grand bien ! Qui dit mieux ? Alléluia !
Bénissons les donc, au nom du Père par Le Fils dans Le Saint Esprit qui les unis, car déjà, ce n’est plus nous, c’est Le Christ en nous !
Amen +
+doris
pour la gloire de mon Père des Cieux et le salut de mes frères et soeurs de la Terre, dans la justice et la sainteté en Sa présence tout au long de mes jours
PENSEE DU JOUR
de
Thérèse de L’Enfant Jésus et de la Sainte Face
« Voyons la vie sous son jour véritable… C’est un instant entre deux éternités… Souffrons en paix… […] Qui dit paix, ne dit pas joie, ou du moins joie sentie… Pour souffrir en paix, il suffit de bien vouloir tout ce que Jésus veut… […] Jésus brûle d’amour pour nous… Regarde sa Face adorable !… Regarde ses yeux éteints et baissés !… regarde ces plaies… Regarde Jésus dans sa Face… Là tu verras comme il nous aime. »
