c’était écrit

Sans se montrer, sans faire entendre Sa voix, Jésus m’instruit dans le secret

marie aux pieds de la croix

Évangile de Jésus Christ selon Jean 6,44-51

Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule des Juifs :  » Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »

petite croix tau

MEDITATION

« Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même »

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, un seul Dieu, un seul Père Amen +

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Que la Paix du Seigneur Jésus soit toujours avec vous.

Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu : je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme ; quand je poussai vers lui mon cri, ma bouche faisait déjà son éloge. Béni soit Dieu qui n’a pas écarté ma prière, ni détourné de moi Son amour !

J’étais arrivée à mon dernier jour, je sentais que ma fin arrivait, qu’elle était proche, je n’avais plus de courage pour persévérer, plus de force pour me battre pour une relation sans amour. J’étais arrivée à mon 3ème mariage et je voyais déjà devant moi un 3ème divorce qui s’annonçait. J’étais à bout.

Oui, j’étais arrivée au bout de ce rouleau, j’étais arrivée à mon dernier jour ! Je ne voyais plus la lumière et je me savais perdue.

Alors dans un dernier cri, je me suis tournée vers Dieu. Je Lui ai confié mon désarroi, mon désespoir. Je me souviens avoir repris mon chapelet dans ma main. Je me souviens avoir de nouveau prié La Miséricorde. Et Elle a eu pitié de moi. Par la force de Son bras, Dieu m’a libérée de cette union qu’Il n’avait jamais bénie, et dans le même Souffle, Il m’a renvoyé l’amour – celui qu’Il m’avait destiné depuis le premier jour !

Depuis ce premier jour, où je suis descendu sur Terre, mon cœur s’est vite enflammé pour Lui, mon Seigneur et mon Dieu quand je L’ai découvert, et pour la première fois rencontré dans La Sainte Eucharistie, en Jésus hostie !

« Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour »

Cela est Vérité. Je puis L’affirmer. Car depuis ce jour où Le Père m’a attiré vers Jésus, mon seul désir fut de L’aimer et de me consacrer toute entière à aimer mes frères. Et L’Amour m’a aimée. Et L’Amour m’a ressuscitée.

A travers l’amour d’un homme, Dieu m’a révélé Le Sien. A travers l’amour d’un homme, Dieu m’a révélé l’amour fidèle qu’Il a pour moi depuis toujours, qu’Il a pour toi, mon frère ma sœur, cher pèlerin. Car cet amour je ne peux le garder pour moi toute seule ! Cet amour, je l’ai gratuitement reçu, je n’ai rien fait pour le mériter. Il est donc à moi comme il est à toi, mon frère, ma sœur, cher pèlerin ! Je te le donne si tu veux bien l’accepter pour ce qu’il est, et cesser de me jalouser, de m’envier, de me faire du mal.

Et je prie Le Seigneur notre Dieu à tous deux, je me prosterne devant Sa Face, et je Le conjure d’apaiser envers toi Sa colère.

L’amour que j’ai reçu de Lui, je te le redis, mon frère, ma sœur, cher pèlerin, je te le donne aussi gratuitement que je l’ai moi-même reçu. Viens puiser ici, l’amour qu’Il a gardé pour toi. Je me donne à Dieu pour qu’à travers moi, Il t’aime fidèlement tout au long de tes jours.

Amen +

A cette déclaration, Dieu, notre Père qui est aux Cieux, prononça de nouveau un long discours. Et par la puissance de L’Esprit Saint, il vint se déposer sur le rebord de ce puits.

Ce discours disait ceci :

« Vous, frères, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, que cette liberté ne donne aucune prise à la chair ! Mais, par l’amour, mettez-vous au service les uns des autres.

Car la loi tout entière trouve son accomplissement en cette unique parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Mais, si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde : vous allez vous détruire les uns les autres.

Écoutez-moi : marchez sous l’impulsion de l’Esprit et vous n’accomplirez plus ce que la chair désire. Car la chair, en ses désirs, s’oppose à l’Esprit et l’Esprit à la chair ; entre eux, c’est l’antagonisme ; aussi ne faites-vous pas ce que vous voulez.

Mais si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes plus soumis à la loi. On les connaît, les oeuvres de la chair: libertinage, impureté, débauche, idolâtrie, magie, haines, discorde, jalousie, emportements, rivalités, dissensions, factions, envie, beuveries, ripailles et autres choses semblables; leurs auteurs, je vous en préviens, comme je l’ai déjà dit, n’hériteront pas du Royaume de Dieu.

Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi ; contre de telles choses, il n’y a pas de loi. Ceux qui sont au Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi sous l’impulsion de l’Esprit. Ne soyons pas vaniteux : entre nous, pas de provocations, entre nous, pas d’envie. »*

Tout est dit. Merci mon Seigneur et mon Dieu. Sois béni.

Permets qu’une rose de Ton crucifix tombe maintenant sur le rebord de ce puits et le purifie !

Aussitôt demandé, aussitôt fait :

« La Sainteté ne consiste pas à dire de belles choses, elle ne consiste pas même à les penser, à les sentir !… elle consiste à souffrir et à souffrir de tout.  » La Sainteté ! il faut la conquérir à la pointe de l’épée, il faut souffrir… il faut agoniser !…  » Un jour viendra où les ombres disparaîtront, alors il ne restera plus que la joie, l’ivresse… »

Merci petite soeur.*

Amen +

+doris

pour la gloire de mon Père des Cieux et le salut de mes frères et soeurs de la Terre, dans la justice et la sainteté en Sa présence tout au long de mes jours.

*Saint Paul aux Galates 5

petite croix tau

fleurminirosec

PENSEE DU JOUR

de

*Thérèse de L’Enfant Jésus et de la Sainte Face

Sainte-therese

« La Sainteté ne consiste pas à dire de belles choses, elle ne consiste pas même à les penser, à les sentir !… elle consiste à souffrir et à souffrir de tout.  » La Sainteté ! il faut la conquérir à la pointe de l’épée, il faut souffrir… il faut agoniser !…  » Un jour viendra où les ombres disparaîtront, alors il ne restera plus que la joie, l’ivresse… »

 

benediction

3 réflexions au sujet de « c’était écrit »

  1. « La Sainteté ne consiste pas à dire de belles choses, elle ne consiste pas même à les penser, à les sentir !… elle consiste à souffrir et à souffrir de tout.  » La Sainteté ! il faut la conquérir à la pointe de l’épée, il faut souffrir… il faut agoniser !…  » Un jour viendra où les ombres disparaîtront, alors il ne restera plus que la joie, l’ivresse… »

    Bonjour Doris,

    La vie, la vrai vie n’est pas une illusion virtuelle, une objet pur et extérieur de pensée ou de discours. Le B-A Ba du christianisme est d’une part l’incarnation et d’autre part la résurrection. Dans incarnation l’âme se vêtit de la chair qui peut se choisir dans la sainteté comme dans le péché. Dans la résurrection, l’âme se défait du corps.

    L’incarnation peut apporter beaucoup de joie, mais aussi la souffrance que nul ne peut éviter. À quel comportement cette souffrance nous conduit : à l’errance, la traversée du désert jusqu’à en mourir presque physiquement. Il est possible de mourir à sa chair corrompue sans vraiment mourir biologiquement après la traversée d’une ou plusieurs expériences critiques.
    Mais après sur cette terre, ce qui se produit est à la métaphore de la résurrection. La joie est donnée enivrant le corps et l’esprit de la chair.

    Mais on ne peut pas comprendre le sens de cette phrase tant qu’on est pas passé soi-même par la pointe de l’épée, par le feu purificateur de l’âme.
    Il y aura d’autres épreuves, mais nous savons que nous ne sommes plus enfermés dans notre solitude mortifère.

    Mes amitiés.

    Emylia

  2. Bonjour Emylia

    Tout à fait d’accord avec vous, et si ce blog existe c’est justement à cause de ce passage par la pointe de l’épée que ma pauvre âme a du faire. Il fut long – des années et des années d’épreuves, mais au bout de la mortification, au bout de la grande solitude où l’on est seul avec ses erreurs, seul avec soi-même, mais porté par la foi et le feu purificateur, ce fut LA RESURRECTION.

    Ce ‘Puidamour’ en est le fruit et je rends grâce à Dieu notre Père qui est aux Cieux, de m’avoir fait connaitre ce passage. Malgré le fait que, bien souvent quand mes erreurs me reviennent à l’esprit, je saigne encore, je sais que c’est pour pas que j’oublie d’où je sors ! Alors je reste petite.

    Le Seigneur a fait pour moi des merveilles, Saint est Son Nom.
    Je vous embrasse
    doris +

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