PAROLE DE DIEU

« C’est lui qui vous fera tenir solidement jusqu’au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ.» (Co.1)* « Chaque jour je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur… je raconterai ta grandeur… tous acclameront ta justice »* (Ps.145) «Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra» (Mt.24)

MEDITATION

« Chaque jour je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur… je raconterai ta grandeur… tous acclameront ta justice »*

Je porte en ce moment un lourd fardeau. Depuis plusieurs jours qu’il me colle à la peau, j’essaie de le porter bravement ! Mais ce matin, j’ai du le déposer car je sentais qu’il allait me faire craquer.

Ce fardeau, je le sais, ne vient pas de Dieu parce qu’il me tracasse, me pourrit la vie et nuit à ma santé spirituelle. Ce ne sont pas là les méthodes d’un Bon Dieu, mais d’un faux, d’un ennemi redoutable qui essaie par tous les moyens de déstabiliser Ses enfants.

J’ai donc, comme Il me l’a proposé, déposé ce fardeau trop lourd à porter entre les mains du Bon Berger. Et Il m’a donné en échange une Parole, ce qu’Il appelle dans Son jargon habituel : un joug léger !

En effet, après avoir déposé le fardeau qui de toute évidence n’était pas le mien à porter, je me suis sentie tellement légère et reconnaissante que, mes larmes ont coulé toutes seules ! Mais je les ai tout de suite ravalées parce que je ne voulais pas pleurer sur ma petite âme – je me disais qu’il valait mieux garder mes larmes pour une meilleure cause que la mienne. Toutefois, cela n’était pas la volonté du Bon Berger ! A peine mes larmes ravalées, je me suis mise courageusement à mon pupitre pour travailler et quand j’ai voulu inscrire la date du jour dans mon cahier, je me suis rendue compte que je l’avais oubliée : je ne savais plus si nous étions le 27 ou le 28 ! Alors j’ai jeté un coup d’œil sur le calendrier pour confirmer, et la pensée du jour qui y était inscrite, est venue m’interpeller : « Tears are often the telescope by which men see far into heaven. »*

C’est à ce moment que je me suis souvenue… que je me suis souvenue combien quand jadis je ne savais pas prier, combien je pleurais, combien je remplaçais mes prières par des larmes, combien je les laissais couler sans regrets, sans honte, sans retenue… Alors, à toi, mon frère ma sœur, mon ami/e, aujourd’hui je veux dire :

Si tu ne peux pas prier parce que ton cœur est lourd, parce que tu es dégouté, que la vie que tu mènes ne te plait guère, que le travail que tu fais, t’exaspère, que les gens qui sont supposés t’entourer, t’aider, sont pris ailleurs dans leurs propres projets, si tu reçois du monde qu’indifférence et mépris, alors mon ami, mon frère, ma sœur, pleure ! Ne retiens pas tes larmes – pleure toutes les larmes de ton corps, et déverse aux pieds de la Croix, ton chagrin, ta peine, ta souffrance, ta misère, tout ce qui t’accables ! Car à travers tes larmes, Dieu ton Père qui est aux Cieux verra ta douleur, et Il te consolera. Crois-moi, fais le, même si tu penses ne pas être digne de t’approcher de Lui ! Fais-le surtout si tu penses ne pas être digne de Lui. Je l’ai fait dans le passé, et ce que j’ai récolté, l’amour que j’ai reçu de Lui, j’en vis encore aujourd’hui. Mon nom est Marie, Marie Madeleine !

Et toi petite sœur, que dis-tu ?

 » Je sais qu’il faut être bien pur pour paraître devant le Dieu de Sainteté, mais je sais aussi que le Seigneur est infiniment Juste et c’est cette justice qui effraye tant d’âmes qui fait le sujet de ma joie et de ma confiance. Etre juste, ce n’est pas seulement exercer la sévérité pour punir les coupables, c’est encore reconnaître les intentions droites et récompenser la vertu. J’espère autant de la justice du Bon Dieu que de sa miséricorde. C’est parce qu’il est juste qu’Il est compatissant et rempli de douceur, lent à punir et abondant en miséricorde. Car il connaît notre fragilité, Il se souvient que nous ne sommes que poussière. Comme un père a de la tendresse pour ses enfants, ainsi le Seigneur a compassion de nous « … Mon nom est Thérèse, Thérèse de L’Enfant-Jésus

Merci petite sœur. Tout est dit !

Amen +

* Henry Ward Beecher*

(traduction littérale de l’anglais au français : « Les larmes sont souvent le télescope par lequel les hommes voient l’intérieur du ciel. »

*(Ps.145)

Que Dieu vous bénisse de Sa Miséricorde et vous garde en Son Amour