PAROLES DE DIEU

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,20-26.

Jésus s’était arrêté dans la plaine, et la foule l’entourait. Regardant alors ses disciples, Jésus dit : « Heureux, vous les pauvres : le royaume de Dieu est à vous!
Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés ! Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez !
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le ciel : c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation!
Malheureux, vous qui êtes repus maintenant : vous aurez faim ! Malheureux, vous qui riez maintenant : vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c’est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

MEDITATION

A cause du Christ qui est aujourd’hui, mon Maître, à cause de la croix qu’Il a, hier, taillée pour moi, et que je porte avec joie, à cause de la mission pour laquelle Il m’enverra demain dans le monde, de ce même monde, je sais que je serai critiquée, persécutée, rejetée, incomprise… parce que ce monde là, m’a déjà jugée !

Comment le sais-tu ? me demanderez-vous, et je vous répondrai d’emblée :

Je le sais parce que j’ai foi en La Parole de mon Maître : Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.

En parlant de foi, ce matin, à mon réveil, alors que je me préparai à faire le petit déjeuner, j’ai reçu d’une pauvre âme en pleine crise d’angoisse et de peur, un cri de cœur via sms : s’il te plait Do, prie pour moi…

Ressentant par ces mots, un besoin immédiat, je me suis assise à mon pupitre et j’ai prié. Avec ferveur j’ai prié, et tandis que j’arrivais à la fin de ma prière, que j’entamais le « je vous salue marie…après le notre Père… », une Parole m’est venue à l’esprit : « Va ma fille, ta foi t’a sauvée, et sauve. » Ecoutant alors mon instinct, ma prière terminée par un beau Gloire au Père…, j’ai tout de suite envoyé cette Parole par sms à la pauvre âme désespérée, qui a tout de suite répondu : Amen + Quelque part, je l’ai sentie soulagée ! Ensuite, je suis retournée à mes activités, mais mon esprit ne quittait pas cette pauvre âme car je ressentais son angoisse, sa peur, ses tourments, pour les avoir vécu dans ma propre chair. Des dépressions, en 20 ans, j’en ai fait trois. Mais depuis le jour où le Bon Dieu a remis l’amour sur ma route, je suis heureuse, et tous mes tourments se sont envolés. Ma mère me dit toujours : « Toi, tu as gagné à la loterie, quelqu’un a du surement prier pour toi. »

Ma mère avait raison. C’est l’amour qui durant les 34 années qui nous avaient séparées, n’avait jamais cessé de prier pour moi, suppliant Dieu de me garder vivante jusqu’au jour où nous allions nous retrouver, car lui, l’amour, il y a toujours cru !

Alors j’ai demandé au Seigneur de m’indiquer comment aujourd’hui je pourrai aider les âmes en prise avec ce mal, car la peur, l’angoisse, je le sais, déstabilisent et par conséquent viennent directement du Malin. Et Le Seigneur, sans tarder, m’a donné à méditer un chapitre de Son Evangile en Luc 7, et que les traducteurs ont intitulé : « la foi du centurion »

« Quand Jésus eut achevé tout son discours devant le peuple, il entra dans Capharnaüm. Un centurion avait un esclave malade, sur le point de mourir, qu’il appréciait beaucoup. Ayant entendu parler de Jésus, il envoya vers lui quelques notables des Juifs pour le prier de venir sauver son esclave. Arrivés auprès de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment et disaient : « Il mérite que tu lui accordes cela, car il aime notre nation et c’est lui qui nous a bâti la synagogue. » Jésus faisait route avec eux et déjà il n’était plus très loin de la maison quand le centurion envoya des amis pour lui dire : «Seigneur, ne te donne pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pour cela aussi que je ne me suis pas jugé moi-même autorisé à venir jusqu’à toi ; mais dis un mot et que mon serviteur soit guéri. Ainsi moi, je suis placé sous une autorité, avec des soldats sous mes ordres, et je dis à l’un : « Va » et il va, à un autre : « Viens » et il vient, et à mon esclave : «Fais ceci» et il le fait. » En entendant ces mots, Jésus fut plein d’admiration pour lui ; il se tourna vers la foule qui le suivait et dit : « Je vous le déclare, même en Israël je n’ai pas trouvé une telle foi. » Et de retour à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. »

Cette histoire, je la connais presque par cœur, mais c’était comme si je la lisais pour la première fois, et deux Paroles, d’emblée, m’ont vivement interpelées ! : « mais dis un mot et que mon serviteur soit guéri » et « en entendant ces mots, Jésus fut plein d’admiration pour lui ! »

Et j’ai fait cette réflexion : voilà un homme qui se juge sans mérite, qui vient vers un autre homme en qui il a entière confiance, et avec plein d’amour dans le cœur, lui réclame de dire une seule parole afin que son serviteur soit guéri ; et l’autre homme, à son tour, qui se laisse attendrir par la foi et l’amour qu’il voit transpirer en celui qui lui réclame une parole, et il tombe en admiration devant lui. Sans prononcer aucune parole, Il va guérir à distance, le serviteur malade !

Alors, dans mon cœur, j’ai su que la petite âme désespérée pour laquelle j’avais prié avec ferveur, était guérie !

Et moi je vous dis, chers frères et sœurs, chers pèlerins, je vous dis ceci : Jésus a dit : demandez et vous recevrez. Demandez donc avec amour, car c’est l’amour qui comble tout vide, c’est l’amour qui a le pouvoir de chasser les tourments que Satan met dans l’esprit des enfants du Bon Dieu, pour les gagner à sa cause. Et quand vous priez, priez avec foi et non pas du bout des lèvres. Offrez vos prières à une intention particulière. Ne récitez pas le chapelet – c’est La prière la plus forte qui a le pouvoir de chasser Satan et ses démons. Ne la récitez pas, mais priez chaque dizaine en pensant à une personne en particulier ou à une cause. Ne rabâchez pas, mais priez avec foi que vous avez déjà reçu ce que vous avez demandé, et Dieu verra votre foi. Priez avec amour, en quittant tout pour vous mettre en prière, et Dieu verra l’amour que vous anime et Il exaucera votre prière, parce qu’Il aura vu combien elle est désintéressée ! Que tout ce que vous ferez à partir de maintenant mes frères, que toutes les prières que vous ferez montées vers Le Ciel en même temps que vos mains levées, soient dans la foi en Dieu et l’amour du prochain. Soyez lumières du Christ, pour ceux qui cherchent encore Dieu. Amen + Soyez bénis.

P. S. Et tant pis pour ceux qui vous persécutent et vous rejettent à cause du nom de Jésus votre Maître, votre Seigneur, votre Sauveur. Dites vous qu’ils sont plus malheureux que vous ! Car vous, vous gagnez des âmes, et eux que gagnent-ils?

Et toi petite sœur, que dis-tu ?

« Quand je serai au port je vous enseignerai, cher petit frère de mon âme, comment vous devrez naviguer sur la mer orageuse du monde avec l’abandon et l’amour d’un enfant qui sait que son père le chérit et ne saurait le laisser seul à l’heure du danger. »

Merci petite sœur, de tout mon cœur, Merci !

Qu’en Ton humble servante Père, Ta Sainte Volonté soit faite aujourd’hui par cet écrit

Amen +

**Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)