le plus important

PAROLES DE DIEU

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,1-6.
Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et on l’observait. Justement, un homme atteint d’hydropisie était là devant lui. Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Jésus saisit alors le malade, le guérit et le renvoya. Puis il leur dit : « Si l’un de vous a son fils ou son bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas l’en retirer aussitôt, le jour même du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse.

MEDITATION

Chers frères et sœurs de la Terre,

Que La Paix soit avec vous ! Rendons grâce à Dieu pour ce nouveau jour qu’Il nous accorde dans Sa grande Bonté.

Dans ma prière, dit saint Paul aux Philippiens, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la connaissance vraie et la parfaite clairvoyance qui vous feront discerner ce qui est plus important.

De quoi saint Paul parle-t-il ? Qu’est-ce ce plus important que nous devons discerner ? En Son Evangile du Jour, Jésus nous l’indique clairement : « Si l’un de vous a son fils ou son bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas l’en retirer aussitôt, le jour même du sabbat?» C’est l’acte de charité !

En effet, ce qui est le plus important c’est d’aimer – d’aimer Dieu en aimant son prochain, de faire envers lui preuve de charité en tous temps et de miséricorde à tout moment. Il n’y a rien de plus important. C’est l’amour et la miséricorde pratiqués au jour le jour qui nous sauvera et nous rendra saints :

« Venez, les bénis de mon Père, recevez en partage le Royaume qui a été préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger et vous m’avez recueilli ; « nu, et vous m’avez vêtu ; malade, et vous m’avez visité ; en prison, et vous êtes venus à moi. » Mt.25

Ce n’est vraiment pas beaucoup nous demander, n’est-ce pas ?

A chaque fois que je lis cette Parole de L’Evangile, je ne peux m’empêcher de penser à mère Teresa de Calcutta et de l’y identifier totalement, tout en me demandant toutefois pourquoi L’Eglise ne l’a pas encore sanctifiée pour ses abondantes œuvres charitables admirables et louables. Mais connaissant le caractère de mère, cela ne m’étonnerait pas qu’elle aurait souhaité à ce qu’on ne lui octroie pas cette dignité !

Toutefois, est-ce là le plus important ? Certainement pas car qui est important est ce qu’elle a fait pour son prochain, l’exemple et le courage qu’elle nous a laissés afin que nous en fassions autant ! Ce qui est plus important est de croire que Le Bon Dieu n’a certainement pas attendue qu’elle meure et entre dans la vie pour l’accueillir dans Son Paradis. Le connaissant mieux à présent, je suis certaine qu’Il l’a fait le jour même où elle a rendu son bel habit de ‘sœur des lorettes ‘ pour adopter l’humble ’sari blanc à rayures bleus’ !

Chers frères et sœurs, Dieu seul peut voir la profondeur des cœurs. Grandes sont Ses œuvres et tous ceux qui les aiment s’en instruisent, dit le psalmiste, et tous seront instruits par Dieu dit saint Jean. Là est le vœu même de Dieu car tous viennent de Lui.

Quoi donc de plus normal que Dieu, qui est Père, veuille instruire Lui-même celui qui L’aime et crois en Lui ? Quoi de plus normal que Dieu qui est Père veuille donner à celui qui L’aime et crois en Lui, Son propre pouvoir afin qu’il accomplisse Ses oeuvres et même de plus grandes ? (Jn.12) Nous voyons cela tous les jours dans les familles, quand un enfant suit les traces d’un de ses parents en faisant le même métier que lui, et qui va même jusqu‘à finalement, faire mieux que lui ! Quoi de plus normal que Dieu qui est Père veuille que Son enfant qui l’aime et qui croit en Lui, voit des choses que ceux qui se laissent guider par l’esprit humain sont incapables de voir et discerner ?

A ce sujet, j’ai ici un témoignage à apporter. Je me souviens du jour où dénonçant ardemment l’injustice et le racisme qui régnaient en maîtres dans le cœur de certains paroissiens du quartier où jadis nous habitions Maurice et moi, je me suis opposée à un ‘serviteur d’Eglise’. Ce dernier fort exaspéré de ce que je disais, finalement me demanda : ‘mais de quelle autorité parlez-vous, parce que monsieur le curé est au courant de ce fait ?’, et j’ai eu le toupet de lui répondre : « De l’Autorité qui me vient du Christ ! »

C’est ainsi quand tu fais ce que Dieu te dit dans l’obéissance et la fidélité à Sa Parole, Il te donne Lui-même Sa force ! C’est ainsi quand tu fais miséricorde au plus petit d’entre Les Siens, tu accomplis Sa Volonté, tu accomplis Sa Parole et Il te donne le droit d’entrer dans Son Lieu Saint ! Rien de plus normal !

Je nous souhaite donc chers frères et sœurs, de vivre intensément la petite sainteté qui transparait dans les actes humbles de tous les jours. Et comme saint Paul, je prierai pour cette intention.

Et toi petite sœur, que dis-tu ?

«… Jésus m’a fait sentir qu’en obéissant simplement je lui serais agréable ; d’ailleurs je ne vais faire qu’une seule chose : commencer à chanter ce que je dois redire éternellement –  » Les Miséricordes du Seigneur !!! »

Merci petite sœur. Toi qui n’as vécue que quelques heures du Ciel sur la Terre, si tu es sainte aujourd’hui dans le Ciel comme sur la Terre, c’est parce que tu t’es empressée de faire des petits actes de miséricorde chaque jour.

Ainsi nous aussi chers frères et sœurs, ne remettons pas pour demain ce que nous pouvons accomplir si aujourd’hui se présente à nous, un affamé, un assoiffé, un étranger, un dépouillé, un malade ou un prisonnier ! Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat ; de sorte que le fils de l’homme est seigneur aussi du sabbat (Mc 2). Ne tardons pas pour œuvrer et faire plaisir à notre Bon Dieu, et croyons que tout pécheurs que nous sommes, ll nous accordera de fêter dignement le grand jour de la Toussaint !

Qu’en dis-Tu Père ?

Et Le Père répondit :

« La foi est une manière de posséder déjà ce qu’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. »

Hébreux : 11,1

Merci Abba, Papa, Merci !

Croyons en Dieu mes chers frères et sœurs, croyons en Dieu et l’homme qui a peu de foi croira ! Croyons en Dieu et soyons des dieux pour ceux qui ne croient pas. Travaillons pour Dieu et le monde travaillera pour nous, et Dieu sera glorifié. Il n’y a pas d’heure pour travailler pour Dieu, l’important est de bien faire en tous temps !

Amen +
pour la gloire de Dieu et le salut des hommes

** Pensée de Thérèse de L’Enfant Jésus et de la Sainte Face