un homme avait deux fils …

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PAROLES DE DIEU

« Parce qu’il a ouvert les yeux, parce qu’il s’est détourné de ses fautes, il ne mourra pas, il vivra.» (Ézéchiel 18,25-28.)
« Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin.» (Psaume 25)
Ayez entre vous les dispositions que l’on doit avoir dans le Christ Jésus : lui qui était dans la condition de Dieu, il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. » (Philippiens 2,1-11)


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,28-32.
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à ma vigne’. Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas. ‘ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : ‘Oui, Seigneur ! ‘ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier ». Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole.

MEDITATION

Il n’y avait pas grand monde ce jeudi au lieu où nous devions prier. Cinq minutes avant de commencer, je jetais un rapide coup d’œil vers la petite assemblée et constatais que nous étions à peu près une vingtaine. Voilà que, poussée par L’Esprit, je sortis de la petite maison où nous nous étions rassemblés, et de là où je m’étais postée, à la porte d’entrée, j’aperçus au loin deux hommes qui bavardaient au coin du chemin. De nouveau poussée par L’Esprit, je traversais la rue qui nous séparait, et timidement mais poliment, je les ai interrompus : « Bonsoir messieurs, excusez moi d’interrompre votre conversation, mais nous allons prier dans un moment, voulez-vous vous joindre à nous ? »

Un des hommes me répondit d’emblée : « Non madame, excusez moi mais j’ai un autre rendez-vous ! » Je ne sais pas pourquoi et comment, en mon for intérieur je savais que cet homme mentait. Alors je l’ai regardé droit dans les yeux et je lui ai posé cette question : « Etes-vous certain de ce vous dites ? » Se ravisant, il me demanda : « A quelle heure commencez-vous ? » Et je lui répondis : « Tout de suite. » Alors il me dit : « Dans ce cas, je viendrai. » Je l’ai remercié chaleureusement, et pour le mettre à l’aise, je lui ai dit : « Quand vous entrerez, asseyez-vous dans le dernier banc et écoutez tout simplement. » Ensuite, me retournant vers l’autre homme, je lui ai demandé s’il venait lui aussi et d’emblée il répondit : « oui ! » Je dois avouer l’avoir cru sur parole.

Puis, toute heureuse j’ai regagné la petite assemblée et 5 minutes après, nous avons commencé le culte. La première louange terminée, en me retournant vers l’assemblée, j’aperçus dans le dernier banc effectivement, l’homme de la rue, le premier avec qui j’avais parlé – celui qui m’avait dit ‘non’ et qui après s’était ravisé. Par contre je remarquais, non sans une certaine tristesse, que l’autre homme – celui qui avait dit ‘oui’ d’emblée – n’avait pas suivi son copain, il avait dit qu’il viendrait mais il n’était pas venu. Alors en mon for intérieur je me suis dit : ben tant pis pour lui !

Arriva le moment de la Lecture de L’Evangile. Ce jeudi tout particulièrement, au lieu de méditer L’Evangile du jour, nous avions, Maurice et moi, décidé de méditer celui du dimanche qui devait arriver – celui d’aujourd’hui plus précisément ; parce que je voulais mettre l’accent sur l’importance de croire en La Parole de Dieu et de préparer son cœur à La recevoir comme on prépare son cœur à recevoir L’Eucharistie, afin qu’en nous, elle porte ses fruits ! Et une Parole en cet Evangile m’avait fortement interpellée: « Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole.»* Ce qui m’encouragea en ma pensée. Et puis, je voulais aussi mettre parler sur le suicide parce que pendant la semaine, un jeune homme de 24 ans s’était suicidé et je savais que la petite assemblée devait être en émoi car le jeune homme était connu d’un bon nombre, et n’était pas proche de Dieu, encore moins de Sa Parole.

Le matin de ce jeudi donc, j’ai pris un soin particulier à méditer L’Evangile du père et de ses deux fils, et quand le moment pour Maurice arriva pour en faire Sa Lecture à l’assemblée comme il le fait de coutume, nous avons pris soin d’encourager tout un chacun, au cours d’un moment de silence et de réflexion avant la lecture, à préparer son cœur à recevoir cette Nourriture Spirituelle, en mettant l’emphase sur la relecture des jours passés – exercice qui a pour but de faire remonter les erreurs commises et le repentir, afin de pouvoir ensuite demander à Dieu sincèrement, La Grâce de Son pardon. Sans cette purification qui réconcilie l’âme avec Son Créateur, elle est perdue et demeure perdue.

Ceci fait dans la plus grande simplicité, nous avons lu L’Evangile. Mais au fur et à mesure que Maurice lisait, la petite histoire que je venais de vivre avec les deux messieurs dans la rue, prenait un nouveau sens – elle devenait réalité ! Alors mon âme toute exaltée, se souvenant de ce que Jésus lui avait demandé en oraison le matin même : « Je t’envoie – va vers mes brebis perdues dans le monde ! », comprit ce qui venait de se passer : tous trois, nous venions d’accomplir les Saintes Ecritures !

En effet, jeudi dernier, dans une petite maison de quartier d’une petite cité d’une petite île perdue dans un grand océan, Dieu a désiré S’incarner de nouveau pour faire savoir en particulier à un de Ses fils que parce qu’il a ouvert les yeux, parce qu’il s’est détourné de ses fautes, il ne mourra pas, il vivra* ; et aux 19 autres fils et filles rassemblés pour Le louer, qu’Il était bien Présent au milieu d’eux, par Sa Parole !

Alors tous ensemble et dans une joie indescriptible, la joie complète de L’Evangile,* nous avons applaudi le fils retrouvé, accueilli la brebis qui s’était égarée, et nous avons loué notre Dieu, en reconnaissant combien Il est droit, Il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin, * et qu’Il ne désire pas la mort du méchant, mais si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie !*.

Et avant de nous séparer, nous avons tenu à poser un acte de foi en Sa Parole désormais sacrée en cet endroit et inscrite dans nos cœurs à jamais !

Merci Abba, Papa !

Et toi petite sœur, que dis-tu de tout cela ?

Je dis : « Je ne sais pas si j’irai en purgatoire, je ne m’en inquiète pas du tout ; mais, si j’y vais je ne regretterai pas de n’avoir rien fait pour l’éviter. Je ne me repentirai jamais d’avoir travaillé uniquement pour sauver des âmes. »**

Oh petite sœur, merci ! Merci de m’encourager à ne pas m’en faire pour ce péché dont L’Eglise m’accuse. Je sais que Le Bon Dieu Lui m’a pardonnée car Il a déjà vu le travail que j’ai fait jeudi pour ramener au Troupeau un de Ses fils perdus, car en partant, il est venu à moi pour me remercier de l’avoir invité et a promis de revenir la prochaine fois, prier et louer Dieu avec nous.

Mon Dieu, je Te remercie pour ce moment d’éternité que Tu nous as donné de vivre dans Ta Grande Bonté. Aide-nous Papa, à continuer à ne chercher qu’à Te plaire, et dans la foi, à rechercher Ta faveur et non celle des hommes. * Merci Abba, Père.

Alors, à cette prière, Le Ciel s’ouvrit pour laisser passer une Parole de Dieu, Le Père des Cieux. Cette Parole vint se reposer sur le rebord de ce puits, et elle disait :

Je vais les guérir et leur révéler une ordonnance de paix et de fidélité.

Jérémie: 33,6

ALLELUIA ! Merci Papa.
Amen +

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* Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,28-32.
* Livre d’Ézéchiel 18,25-28.
* Philippiens 2,1-11
* Galates 1,10
**Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)
**Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)

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Que Le Seigneur vous bénisse de Sa Miséricorde et vous garde en Son Amour pour toujours