Nous allons recevoir quelques amis à déjeuner ce lundi et avons pensé décorer notre maison avec une semaine d’avance ; et comme le veut l’unique ‘tradition’ à laquelle je tiens énormément, nous pensions, comme toutes les années précédentes, la décorer en famille, et le seul jour que nous avions trouvé, le seul jour qui semblait arranger tout le monde, c’était jeudi, donc aujourd’hui. C’est pourquoi, sachant que Maurice travaillait, depuis hier après midi je lui ai demandé de monter l’arbre et d’installer les lumières afin que nous puissions commencer les décorations pendant la journée et à son arrivée, il aurait comme toujours ajouté la touche finale : l’Etoile au haut du sapin.
Mais il ne m’a pas entendu, et moi aussi, fatiguée par une longue journée, j’ai oublié de le lui rappeler avant qu’il n’aille se coucher. Ce qui fait que ce matin, j’ai du décommander les filles, et bien entendu, j’étais contrariée, et je n’ai pas manqué de le faire remarquer à Maurice … et vous devinez le reste : il est parti au bureau quelque peu ennuyé… Mais bon, pas de panique, car depuis, moins d’une heure après, via plusieurs échanges d’sms, nous nous sommes expliqués et nous avons fait la paix, avec pour résultat que notre couple peut fonctionner de nouveau normalement !
Que m’apprend ce petit incident ? Tout simplement que notre ‘maison’ est bâtie sur de bonnes fondations car elle fonctionne non sur la crainte de déplaire aux hommes, mais sur la joie de faire plaisir au ‘Number One’ de notre couple – Celui qui a le pouvoir de faire périr et l’âme et le corps. (Mt. 10.28)
En effet, et je rends grâce à notre Seigneur Jésus-Christ qui nous instruits, car avant de nous séparer pour la journée, quand bien même nous n’étions pas très ‘happy’ tous les deux, nous avons tenu à prier et à lire les Saintes Ecritures ; et ce sont Ses Paroles de L’Evangile qui nous ont sauvées : « Ce n’est pas en me disant ‘Seigneur, Seigneur !’, qu’on entrera dans le Royaume des cieux ; mais en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux! »
Dieu est notre Père. Nous n’en avons pas d’autres. Ce qu’Il veut c’est la paix entre nous, entre tous Ses enfants de la Terre. Là est Sa volonté, et Satan le sait. En ce Temps où nous nous préparons de nouveau à recevoir chez nous et en nous Le Seigneur de La Paix, soyons conscients que Satan va essayer par tous les moyens possibles et imaginables que par lui, de détruire la paix qui existe dans les foyers, dans les familles, dans les couples, entre amis aussi. Les relations vont être attaquées. Soyons donc sur nos gardes ! Consolidons dès maintenant notre ‘maison intérieure’ – revisitons les fondations de notre âme – revoyons si avec l’érosion inévitable, elle ne risque pas le danger d’un affaiblissement à la première attaque du Malin.
La Parole de Dieu est le béton que nous devons utiliser pour ce travail. De plus, elle est gratuite ! Comme le maçon prend du temps pour battre son ciment, nous aussi prenons le temps et pour habitude, de lire Les Saintes Ecritures – de les laisser pénétrer en notre âme, l’interpeller, la questionner, la travailler… Qu’Elle devienne Le Rocher contre lequel Satan viendra se briser à chaque fois qu’il essaiera de nous enlever la paix que Dieu nous a donnée quand Il nous a libérés de Son pouvoir.
Aujourd’hui et tous les autres jours, je Te rends grâce Bon Papa du Ciel. Et avec Ton aide, je prends l’engagement de préparer Le Béton qui va servir de nouvelle fondation à ma ‘maison’, car pour Te faire plaisir, je voudrais la reconstruire, cette fois solidement, afin qu’elle Te paraisse au dernier jour, ‘sainte et irréprochable’, comme Tu l’as toujours voulue, comme tu l’as imaginée et créée. Et puis tant pis pour ceux qui n’aimeront pas le nouvel aspect de ma maison. Comme le dit les Saintes Ecritures : mieux vaut s’appuyer sur Toi que compter sur les hommes. Ceux qui ne Te connaissent pas, ne pourront jamais voir ce que Tu vois Papa, car ils ne verront seulement que l’extérieur mais jamais l’intérieur. Merci Père d’entendre ma prière, par Jésus-Christ mon Sauveur. Entre les mains de Sa mère Marie, je Te la dépose humblement et affectueusement. Je T’aime. Amen +
Et toi petite sœur que dis-tu ?
Je sentais aussi le désir de n’aimer que le Bon Dieu, de ne trouver de joie qu’en Lui, souvent pendant mes communions, je répétais ces mots de l’imitation : » O Jésus ! douceur ineffable, changez pour moi en amertume, toutes les consolations de la terre !… » (Thérèse de L’Enfant Jésus)
Alors tout est dit !
Amen +
pour la gloire de Dieu et le salut de l’homme