« rien n’est impossible à Dieu»
(Luc.1)
REFLEXION
D’un commun accord et malgré la souffrance que cela nous cause, Maurice et moi avons décidé il y a quelques temps déjà, de ne pas participer à la messe, et ce jusqu’à ce que L’Eglise fasse preuve de miséricorde et enlève les interdits aux sacrements qu’elle imposent à certains enfants du Bon Dieu qu’elle se permet de juger et de condamner ‘indignes’ à les recevoir. Toutefois, et d’un commun accord aussi, nous avons décidé d’y participer seulement les fois où nous sommes invités, car nous avons remarqué que pendant La Consécration ou pendant La Communion, Le Seigneur nous parlait ou nous accordait un signe. Hier encore ce fut le cas : alors que j’étais tranquillement assise dans mon banc et que je priais le chapelet tandis que les autres fidèles prenaient la communion, un des donneurs de communion s’est dirigé vers moi et m’a présenté une hostie en disant : « Le Corps du Christ » !
Instinctivement et ne comprenant pas ce qui se passait car, me sachant interdite, j’étais comme d’habitude demeurée à ma place, j’ai secoué la tête en disant non, et il s’en allé, mais j’avais pu noter la surprise dans ses yeux, et cela m’avait terriblement troublée ! Tandis que le prêtre terminait les prières et que la chorale débutait le chant d’envoi, a l’intérieur de moi c’était le bouleversement total : non seulement je ne comprenais pas ce qui s’ était passé et pourquoi cela m’arrivait à moi, car d’habitude les donneurs de communion ne vont pas vers les fidèles, ils demeurent à leur place et ce sont les fidèles qui désirent recevoir la communion qui vont vers eux, quelque chose me disait que j’avais fais une grave erreur : j’avais refusé de recevoir mon Christ qui S’était présenté Lui-même à moi.
Terriblement bouleversée et pour ne pas le montrer, j’ai essayé d’entrer dans le chant final que la chorale chantait avec joie, mais mon âme était torturée, plus encore quand les chanteurs ont entamé le refrain : « Dieu Lui-même viens pour vous sauver ! » Et j’ai cru mourir– c’était la goutte d’eau que mon vase déjà bien rempli ne put contenir, et j’ai éclaté en sanglots devant toute l’assemblée !
Heureusement que nous étions dans les derniers bancs et la plupart des gens ne m’ont pas remarqué. Maurice me fit asseoir et tranquillement dans ses bras, j’ai pleuré mon désarroi. J’étais anéantie, désespérée, triste, interloquée, bouleversée, je me reprochais terriblement : « comment as-tu pu refuser Ton Seigneur et Ton Dieu qui venait à toi ? »
Quand j’ai pu enfin relever la tête, nous avons regagné la voiture et de là nous sommes allés rejoindre la famille qui nous attendait pour une tasse de café. En arrivant, mes petites filles qui étaient aussi venues assister à la messe et avaient assisté à toute la scène, se jetèrent dans mes bras en me disant : « ne t’en fais pas Granny, Jésus n’est pas en colère avec toi. »
Je sais que La Vérité sort toujours de la bouche des enfants, mais là, en cette instance, j’avoue que je ne pouvais guère l’entendre…
Alors j’ai demandé à la plus petite d’allumer un cierge parce que je voulais prier… Et j’ai supplié notre Seigneur de me pardonner si je L’avais offensé… Ensuite j’ai allumé mon portable car je voulais me rendre sur internet pour consulter La Bible en ligne, dans l’espoir qu’à travers une Parole, Le Seigneur me parlerait… me dirait qu’Il m’avait pardonnée… Et un SMS entra avant même que je n’ai pu consulter La Bible ! C’était une image que je recevais de la part d’une amie totalement étrangère à ce qui venait de se passer :
Et mes larmes ont séché INSTANTANEMENT. Les filles se jetèrent sur moi toute joyeuse en criant : »tu vois Granny, on te l’avait bien dit, Jésus ne peut pas être en colère avec toi. »
Alors j’ai appelé cette amie pour tout lui raconter et savez-vous ce qu’elle m’a dit après que j’eus terminé : « C’est extraordinaire Do car au moment où tu me parles, mon mari qui ne sait rien de notre conversation, vient de mettre un cd : écoute !
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=blIRfTb6OZM]
Mes amis, je n’ai plus de mots pour qualifier ce que je ressens … Sans doute ma petite soeur du Ciel m’aidera à trouver les mots justes :
« Comme les petits oiseaux apprennent à chanter en écoutant leurs parents, de même les enfants apprennent la science des vertus, le chant sublime de l’Amour Divin, auprès des âmes chargées de les former à la vie.»
(pensée de ce jour de
Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)
Merci petite sœur !
Mes chers amis, c’est sur que mes petites filles n’oublieront jamais ce moment béni des Cieux où Le Bon Dieu s’est encore une fois, dans sa grande miséricorde, manifesté à ma pauvre âme. Et moi je ne cesserai de Lui être reconnaissante.
Toutefois, cette Réflexion ne s’arrête pas là, car tôt ce matin, notre Seigneur, pendant l’oraison, a tenu à me révéler Le Sens de tout ce qui est arrivé hier ! Le temps de l’écrire et je reviendrai le déposer en ce puits. En attendant merci de continuer à prier avec moi, pour le salut de toutes les âmes.
Amen +
pour la gloire de Dieu et le salut de l’homme