Fête de Saint Étienne, premier martyr !

« Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis il se mit à genoux et s’écria d’une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché ! Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort. » Actes des Apôtres 6 « En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. » Matthieu 10

REFLEXION

Nous voici arrivés au lendemain de la Fête de La Nativité, et nos cœurs sont encore remplis de la joie de Noel, heureux de tous les vœux et de tous les présents que nous nous sommes échangés, heureux des repas que nous avons pris en famille, que déjà Les Saintes Ecritures, sans vouloir jouer au rabat-joie ou au trouble-fête mais dans le but de nous conscientiser, nous ramènent à la dure réalité de ce que nous sommes en vérité : des êtres éphémères et de passage !

En effet, aujourd’hui nous vivons et demain nous mourrons – aujourd’hui nous existons et demain nous ne serons plus que des souvenirs, et qui plus est, des souvenirs dans le coeur de ceux-là mêmes avec qui nous avons fait la fête !

Chers amis,

Il n’est pas la peine de nous boucher les oreilles et les yeux – il vaut mieux nous rendre aujourd’hui même à l’évidence que demain ne nous appartient pas, et que seul aujourd’hui, seul le présent qui nous est demandé de vivre et de vivre pleinement, est important.

Seuls ces pardons posés et pas encore accordés, seules ces blessures infligées et point cicatrisées, seules ces bonnes actions jusqu’ici pensées mais point réalisées, doivent être l’objet de notre pleine attention, le souci de nos lendemains de fêtes, et point les nombreux cadeaux reçus que nous exposons déjà et admirons en nos maisons !

Et si pour nous, demander pardon est une épreuve insurmontable, si nous trouvons difficile d’aller vers ceux que nous avons offensés, si nous ne savons pas comment faire ou quoi dire, et qu’en soupirant nous remettions à demain ou à l’an prochain ce qu’aujourd’hui même nous pouvons accomplir, alors écoutons le conseil de notre Seigneur et Sauveur, qui en Son Evangile ce matin, vient à notre secours en nous affirmant que : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.

Chers amis,

Nous n’aurions pas pu recevoir du petit Enfant de la crèche, en ce lendemain de la Fête de Sa Naissance, un meilleur Présent que Sa Parole rassurante et encourageante ! Il est temps de faire mourir en nous la peur, l’orgueil, la vanité, tout ce que nous empêche d’aller vers ceux que nous avons offensés et qui souffrent toujours de nos méchancetés. Il est plus que temps de remettre notre esprit entre les mains de notre Bon Dieu et Le supplier de nous aider à franchir le pas !

N’est-ce pas petite sœur ?

Je vous réserve des croix et des épreuves, c’est ainsi que vous serez digne de posséder ce royaume après lequel vous soupirez ; puisqu’il a été nécessaire que le Christ souffrît et qu’il entrât par là dans la gloire, si vous désirez avoir place à ces côtés, buvez le calice qu’il a bu lui-même !…

Merci petite sœur.

Tout est dit !

Amen +

** Pensée du jour de sainte Thérèse de L’Enfant Jésus

pour la gloire de Dieu et le salut des hommes