« Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort. »

(1 Jean 5)

Au lendemain des atrocités qui se sont produites en France depuis quelques jours, où plusieurs personnes ont été assassinées, d’autres tuées, et qui se sont terminées hier soir dans un autre bain de sang, cette déclaration du ‘disciple que Jésus aimait’ tendrement, vient interpeller mon esprit encore sous le choc. Et je me dis : n’est-ce pas là un message de la part de Dieu notre Père à tous, pour nous réveiller de notre torpeur et nous faire réfléchir sur ce qui s’est vraiment passé ?

Depuis que tout cela a commencé, il y a une question qui me trotte en tête et qui ne me lâche pas. Jusqu’à ce jour, prise par la rapidité avec laquelle les événements se sont déroulés, je n’ai pas eu le temps de m’asseoir tranquillement, de faire silence en mon cœur, et de la formuler en mon esprit. Ce matin, devant le lourd bilan et l’accomplissement, j’ai pris ce temps et vers au Ciel, j’ai posé la question : « y a-t-il eu provocation? » Sachant combien mon âme avait besoin de savoir pour retrouver sa paix, Il a répondu:

« Prenez garde que cette liberté même, qui est la vôtre, ne devienne une occasion de chute pour les faibles… En blessant leur conscience qui est faible, c’est contre Christ que vous péchez. »

(1 Corinthiens 8)

A la lueur de ce Divin Enseignement, et maintenant que l’heure n’est plus au bilan, je vois clairement se dessiner ce qui pourra m’aider à conclure afin que mon esprit puisse enfin reposer en paix. Je vois que la ‘liberté d’expression’ utilisée et si protégée a, en effet, entrainée au péché et à la mort ! C’est là une vérité que je n’arrivais pas à formuler, que je repoussais parce que je ne voulais voir que d’un seul côté. Mais Jésus, que je suis aveuglément, a ouvert mes yeux, afin que ma bouche proclame aujourd’hui Sa Vérité à Lui : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ! (1 Jn.5)

Depuis que tout cela a commencé, je T’ai beaucoup prié Père. Je T’ai même supplié de prendre pitié des assassins : de faire que quelqu’un aille leur parler, qu’ils rencontrent Jésus sur leur chemin, qu’ils baissent les bras et jettent leurs armes. Mais Tu ne m’as pas écouté ! Au lieu d’une Parole pour me rassurer, Tu m’as donné un chant à chanter : Il faut mourir afin de vivre ! Et Tu as ajouté : entre Mes mains, tu remettras leur esprit !

Et mort il y a eu… plusieurs mêmes… au nom de LA LIBERTE … au nom d’ALLAH …

Alors Père, entre Tes mains je remets l’esprit de tous ceux qui ont perdu leurs vies, y compris celui de ceux qui ont pris la vie, dans la confiance que Ton Amour Miséricordieux saura quoi en faire. Et je Te remercie de m’avoir ouvert les yeux et le cœur. Ce que je t’avais demandé était contre Ta volonté, maintenant je le sais, car de Toi, j’obtiens toujours ce que je demande. Ce péché n’avait pas d’autre issue que la mort.

Toutefois Papa, ma foi en Toi qui est L’Amour Absolu et qui donne La Vie, me dit qu’après la mort il y a La Vie – La Vraie Vie … et c’est avec Toi qu’elle commencera aujourd’hui pour tous ceux qui hier, l’ont perdue. Là est l’assurance qui me rassure, qui me console, qui me conduit.

Merci Abba, Père.

Je Te prie maintenant pour ceux qui restent, pour ceux qui sont encore dans les ténèbres de l’incompréhension, pour ceux qui n’ont pas encore vu jaillir La Lumière de Noel. Que Sa chaleur brule la froideur de leur cœur et que Son éclat guide désormais leurs pas. Merci Papa. Amen +

A cela, Le Ciel s’ouvrit de nouveau pour laisser passer une Parole qui vint à nouveau se reposer sur le rebord de ce puits, et cette Parole disait :

« Remets ton sort au Seigneur, compte sur Lui, Il agira. »

Ps: 37,5

Merci Père. Je transmettrai Ta Parole à qui de droit.

Alors Le Père parla directement à mon cœur. Dans Ses mots à Lui, Il dit : « Mon enfant, c’est toujours une nouvelle joie pour Moi d’être en union de coeur et d’esprit avec toi. Cette union est un baume pour Mon Coeur blessé. Je t’aime. » **

Et dans un élan de tendresse, mon cœur a répondu :  Alléluia Moi aussi Papa, je T’aime – c’est une vraie Joie de travailler pour Toi !

Amen +

Et toi petite sœur, que dis-tu ? Peux-tu m’aider à transmettre cela à qui de droit ?

«Je suis d’une nature telle que la crainte me fait reculer ; avec l’amour non seulement j’avance mais je vole…» **

Merci petite sœur. Alors tout est dit !

Tout est grâce
Alléluia +

pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères et soeurs

** Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus

**Pensée du jour de La Fondation des choisis de Jésus