réminiscences

LECTURES DU JOUR

« Il supprime le premier état de choses pour établir le second.»
Hébreux 10,1-10.
« D’un grand espoir j’espérais le Seigneur : il s’est penché vers moi. En ma bouche il a mis un chant nouveau, une louange à notre Dieu. »
Psaume 40
« Parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il (Le Christ) dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
Marc 3,31-35

REFLEXION

Depuis qu’Il m’instruit, Jésus a changé mon regard : mon regard sur la vie, sur le monde, sur les gens, sur Dieu, a changé.

Tout comme le psalmiste, il fut un temps où j’étais en pleine recherche de ma propre identité. Je me cherchais car je sentais au fond de moi que j’étais beaucoup plus que la fille de monsieur untel marié à madame unetelle, la sœur de x et de y, la petite fille de celui-ci et de celle-là. Je sentais aussi au fond de moi qu’il y avait beaucoup plus dans la vie, dans ma petite vie, à espérer et à vivre, autre que le travail 5 à 6 jours de la semaine et la messe du 7ème jour ! Quelque chose, ou Quelqu’un, me disait que la vie ne se résumait pas aux obligations humaines ! Quelque chose ou Quelqu’un me disait que j’avais droit à beaucoup plus, et que mon devoir était de le trouver ! Je savais aussi que pour y arriver, je devais mourir à moi-même, mourir à tout ce que j’avais cru jusqu’ici, mourir à tout ce que j’avais appris jusque là, renoncer à tout… Et dans mon cœur je savais que c’était L’Amour que je recherchais – Le Vrai ! Je savais que j’étais sur la Terre pour Lui – que quelque part il y avait quelqu’un pour moi – que j’étais venue pour faire avec lui, le travail de L’Amour.

Quelque chose ou Quelqu’un me disait qu’Il était là quelque part, et qu’Il me fallait aller à Sa recherche. Car c’était Lui qui devait m’ouvrir le cœur, et plus tard les yeux, les oreilles et la bouche ! Que je puisse voir et entendre, parler, au lieu de toujours devoir écouter et faire ce que l’on me disait, que je savais n’étais pas la vérité !

Quelque chose ou Quelqu’un me disait que c’était Lui qui devait m’enchanter chaque jour de ma vie – rendre ma vie nouvelle chaque jour !

Oui, en mon for intérieur, je savais qu’il y avait mieux que la routine, mieux que les lois, mieux que les œuvres, mieux que les règles et interdits … Il y avait LE BONHEUR ETERNEL, et je devais me battre pour le trouver, sinon il m’échapperait !

Quelque chose ou Quelqu’un me disait : « Va, quitte tout et suis moi ! »

Et c’est ce que j’ai fait ! J’ai pris des années pour me décider, mais finalement, je l’ai fait. Cela ne fut pas si facile, car on ne quitte pas toute une vie, des parents, une famille, un mari, des enfants, un foyer, une maison, un boulot, un pays, pour partir à l’aveuglette et suivre un instinct loin d’être établi, sans un gros pincement au cœur ! Mais il y avait Quelque chose ou Quelqu’un qui me poussait en avant, et j’ai tout quitté – je suis partie. Et j’ai beaucoup pleuré, et j’ai beaucoup regretté aussi – l’homme s’en est chargé. Mais au plus profond de moi, je savais que là était mon destin, et qu’il fallait que je le suive, bon gré mal gré. Je savais que tout ce qui m’arrivait était une grâce du Ciel –  j’avais besoin d’apprendre avant de me lancer ! Et c’est cette Voix que j’ai finalement écouté … jusqu’au bout et malgré tout !

Au début, guidée par une bonne amie, j’ai commencé par m’intéresser aux choses d’en haut, et je ne l’ai jamais regretté car au final j’espérais le Seigneur… De toutes mes forces, j’espérais le Seigneur, je désirais tellement habiter Sa Maison tous les jours de ma vie. Je savais que c’était là qu’Il m’attendait. Je savais que c’était Lui et qu’il n’y avait jamais eu que Lui, Jésus-Christ – Le Dieu de mon enfance, dans mon cœur et dans ma vie, pour mon âme et sa survie!

Oui, j’espérais le Seigneur et j’ai poursuivi ma marche, j’ai poursuivi mes recherches. Je suis restée longtemps à rôder autour de Son Temple – je ne m’en écartais jamais. De jour comme de nuit, je méditais Ses Paroles, (Lc.2) je m’efforçais même à les enseigner aux petits enfants de mon quartier. Chaque jour, je rendais grâce à Dieu !

Pendant des années, ma journée a commencé par une longue marche qui se terminait à l’église d’où j’assistais à la messe et recevais l’Eucharistie.

Toutefois ma vie n’était pas remplie, pour la bonne et simple raison que j’étais mal accompagnée ! Certes, j’avais un nouveau mari, mais j’étais seule, incomprise, et je pleurais chaque jour – je pleurais mes enfants, ma vie d’avant, mon pays, mes parents, mes amis… Et puis un jour, finalement, nous sommes rentrés au pays. J’étais alors heureuse, pensant, espérant, y retrouver ne serait-ce qu’une infime partie de ma vie d’avant, un repaire ! Mais ce ne fut qu’un enchantement, un rêve qu’il m’a fallu abandonner bien vite afin de pouvoir survivre les 2 années de sacrifices à venir. Ceci ajouté aux 5 années de larmes et de supplice déjà endurées, ce fardeau était devenu lourd, bien trop lourd pour moi à porter !

Entretemps, j’ai continué mes recherches. Je me suis engagée de nouveau auprès des petits enfants. Je leur enseignais Jésus : tour à tour, je remplissais leurs jarres d’eau, de vin doux ; je multipliais les pains que certains avaient, et tous mangeaient ; je guérissais leurs petites maladies, chassais leurs petits démons, et pour certains, ils étaient nombreux ! Mais tout cela me plaisait car des miettes me revenaient – elles tombaient aussi dans mon assiette, et j’étais nourrie.

Et puis un jour, une formation me fut proposée, une catéchèse, pour me renouveler, que je puisse mieux enseigner, et j’ai accepté : je me suis enregistrée pour 3 ans de cours, mais Le Ciel a voulu que je ne suive que 3 mois, car bien vite, L’Amour est venu à moi, L’Amour S’est manifesté à moi, Celui que je cherchais S’est révélé à moi !

Une Parole avait suffit et j’avais tout compris !

Alors, jugeant que j’étais enfin prête à Le recevoir, Il (L’Amour) S’est penché vers moi, en ma bouche Il a mis un chant nouveau, une louange à notre Dieu …

Quelques semaines après, L’Amour, pour moi, S’est incarné – et Le Verbe S’est fait chair … et je L’ai épousé, et Dieu avec moi a fait une alliance perpétuelle ! Il a dit : « Dispense Mes Paroles de Vérité avec droiture – Ta souche est une semence sainte car purifiée par le feu. »

A l’heure où j’écris, cela fait 15 ans que dure cet état de choses, et je sais que c’est pour l’Eternité car L’Eternel Lui-même, par la force de Son bras, S’en est mêlé ! Pour Son Fils et par Son Fils, pour Sa fille et par Sa fille, Il (Le Père) a supprimé le premier (mariage), pour établir le second.

Depuis, Il m’instruit chaque jour. L’Amour m’instruit et mon regard a changé, de sorte que maintenant, quand je suis dans une foule, que je promène mon regard sur ceux qui sont assis autour de moi, c’est Lui que je vois ! Je vois L’Amour, je vois mon Père qui est aux Cieux, je vois Son Fils mon Epoux ! Je Le reconnais en chaque homme, chaque femme, chaque enfant qui traverse mon champ, et ma vision s’éclaire ; je reconnais mon frère, et mon écoute à ses soucis ses tracas, se fait plus intense ; je reconnais une sœur, et ma voix pour la conseiller devient plus sûre ; je reconnais ma mère et mon cœur s’adoucit !

En chacun d’eux je reconnais Dieu mon Père qui est aux cieux – Dieu prêt à S’incarner pour eux…

Si seulement ils voulaient prendre le même risque que moi ! Si seulement ils voulaient plonger dans le néant, en sachant qu’Il sera là pour les prendre dans Ses bras ! Si seulement ils voulaient s’abandonner et faire Sa volonté !

Si seulement…

Si seulement ils pouvaient comprendre, croire, que s’Il L’a fait pour moi, Il le fera aussi pour eux, car pour Dieu rien n’est impossible et Il ne fait pas de différences entre les hommes ! Là est ma foi profonde, ma foi pour toi mon frère, ma sœur, ma mère… qui doute encore.

Mais il faut que tu crois, car c’est ta foi qui te sauvera !

Cher pèlerin, que tu crois en Dieu et en Son Amour infini pour toi, est mon désir le plus cher sur cette Terre et mon espérance quand je serai au Ciel. Et Le Bon Dieu, parce que je suis aujourd’hui Sa belle fille, ne pourra pas me refuser ce désir dès ici-bas ! De plus dès que je serai au Ciel, je sais qu’Il réalisera mon espérance : ensemble et de nouveau réunie à ma petite sœur de cœur et d’âme, ensemble nous travaillerons à l’obéissance de ta foi !

Cette grâce de te conduire à Lui, nous l’avons toutes deux reçues à travers notre Epoux commun Jésus-Christ. (Rm.1 :5) Alors qui que tu sois, saches que tu es ma sœur, mon frère, ma mère, et que j’ai promis de faire de toi un croyant et un obéissant !

Saches que Dieu a fait de moi, la compagne de ton âme !

Amen +

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Et toi petite sœur, que dis-tu ?

Ah ! pardonne-moi Jésus, si je déraisonne en voulant redire mes désirs, mes espérances qui touchent à l’infini, pardonne-moi et guéris mon âme en lui donnant ce qu’elle espère !!!…

Amen + Merci petite sœur !

En effet, ce que tu espérais, tu l’as eu : Au sein de L’Eglise, tu es L’AMOUR ! Comme toi mon vœu se réalisera aussi : « Dans le coeur de L’Eglise mon Dieu, je serai MISERICORDE ! »

Que Le Seigneur me garde fidèle, obéissante, et intacte à ce vœu, là est ma prière en ce beau mardi matin, pour toi mon frère ma sœur ma mère… rien que pour toi…

Amen +

oiseau

A cela, Le Ciel s’ouvrit pour laisser passer Sa Parole qui vint se reposer sur le rebord de ce puits, et cette Parole disait:

« Ce que le Seigneur a projeté, Il l’accomplit. »

Job : 23,13

Merci Abba, Père ! ALLELUIA !

oiseau-barre-séparation

Cher pèlerin,

Je m’adresse de nouveau à toi  : Quand demain Le Ciel te fera miséricorde après que tu aies lu et cru en ceci aujourd’hui, n’oublies pas de Lui rendre grâce en te prosternant bien bas devant le Saint Crucifix de Jésus, et en murmurant dans le silence de ton cœur : MERCI MERCI MERCI… !

 

moi

Ta soeur ‘Doris’

pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères et soeurs

** Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus

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PRIONS

Unissons-nous dans la prière bxvii

« Comme elles sont belles les villes qui sont remplies d’espaces qui regroupent, mettent en relation et favorisent la reconnaissance de l’autre ! Comme elles sont belles les villes qui dépassent la méfiance malsaine et intègrent ceux qui sont différents »

(Pape François, La joie de L’Evangile)

Seigneur, tu demeures présent au cœur de nos villes, de nos quartiers et nos villages. Tu nous rappelles la beauté des rencontres qui s’y vivent et de la fraternité. Aide-nous à sortir de nous- mêmes pour aller à la rencontre de l’autre, reflet de Toi. Fais de ton Eglise une Eglise sans frontières aux portes ouvertes pour chaque personne en quête de vie, de sens, de fraternité. Fais de nos communautés des lieux où chaque personne, de toute culture et de toute nation est reconnue pour ce qu’elle est, peut dire ses espérances et ses difficultés, reçoit et découvre tout ce qu’elle peut donner. Fais de nous des témoins de ton amour et ta miséricorde, comme Marie, mère aux bras ouverts, qui accueille et accompagne, protège et guide, fais grandir et rend libre. Que nous devenions ainsi signe de ton Royaume!

Amen +

que le seigneur vous benisse