« Comme la rosée qui naît de l’aurore, je t’ai engendré…Tu es prêtre à jamais »
Le jour où, pendant une oraison, cette Parole est venue à moi, je dois avouer que j’ai un peu paniqué. Il faut savoir que je suis de la vieille école – une ‘vieille outre’ comme dit Le Bon Berger en Son Evangile du Jour – et qu’en cette qualité, ou défaut, j’ai été élevée à croire que seuls les hommes étaient appelés à devenir ‘prêtres’, et qu’il fallait obéir à tout ce qu’ils disaient et ne jamais les critiquer, au risque d’aller en enfer si jamais on le faisait !!
Ainsi la prêtrise, à mes yeux, a toujours été une affaire d’hommes, une affaire de mâles, de mâles choisis par d’autres mâles à faire un boulot de mâle – une chasse gardée quoi, tellement bien qu’il ne m’était jamais venu à l’esprit qu’en vérité, tous les enfants du Bon Dieu, hommes comme femmes, sont appelés au ‘sacerdoce’, et que L’Appel venait de Lui – que c’était Sa Volonté ! Jamais non plus il ne m’était venu à l’esprit que je pouvais être ‘prêtre’, jusqu’à ce jour béni où j’ai compris que mon rêve pouvait devenir une réalité.
En effet, cela faisait un moment déjà que je rêvais de ‘représenter’ ce Jésus que j’aime de tout mon cœur, en servant notre Père des Cieux, et mes frères et sœurs de la Terre ! Cela faisait un moment déjà que je désirais fortement servir mon Jésus en Eglise ! Mais comment y parvenir alors qu’elle me rejette, qu’elle m’interdit de m’approcher de Lui dans L’Eucharistie ?
Devenir ‘prêtre’, servir mes frères et soeurs en Eglise, était donc un rêve irréalisable, et pendant longtemps j’ai pleuré, je me suis lamentée, j’ai souffert, tellement que Jésus Lui-même n’a pas pu le supporter ! Alors un jour Il m’a invité à Le rejoindre en Hostie. Mais, comme après quelques temps, Il voyait que je n’avais pas compris Son invitation, un autre jour Il S’est Lui-même présenté à moi à travers un donneur de communion qui est venu me proposer une Hostie, alors que je n’avais rien demandé, que j’étais tranquillement assise dans mon banc, tête baissée à prier le chapelet. Là encore je n’ai pas compris, car après la messe, je me suis effondrée et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps d’avoir du refuser, et de ce fait, j’étais anéantie. Alors, en rentrant à la maison, je me suis tournée vers Jésus et je Lui ai demandé de m’expliquer pourquoi Il m’avait fait ce coup là, pourquoi Il s’était présenté à moi sous cette espèce, alors qu’Il savait très bien que je n’avais pas le droit de Le recevoir ainsi. Et sans plus attendre, Il m’a répondu : à l’instant où j’ai ouvert mon téléphone portable pour y aller consulter une Parole de Vie, il y avait un message, du moins une image, qui m’attendait de la part d’une amie qui ne savait pas ce qui venait de se passer et qui me l’avait envoyé tandis que j’étais à la messe :
C’était Sa façon à Lui de me demander de L’épouser !
Ce jour là, je n’ai pas communié à Son Corps, mais Lui savait, à travers les larmes que j’ai versées et la détresse que j’ai montrée, que je Lui appartenais déjà, que Lui avais dit OUI, que je n’avais pas besoin de l’accord de qui que ce soit, ni d’aucune cérémonie, pour devenir Son Epouse, et qu’en tant que telle, j’étais devenue automatiquement Sa représentante, Son prêtre… à Sa manière à Lui… selon Son Ordre à Lui !
C’est pourquoi aujourd’hui je n’ai pas honte de dire que Jésus a fait de moi Son Epouse et que je forme partie d’un grand ‘Harem’ dont Il est Le ‘Seigneur’ ! Et qu’en tant que telle, Il m’accorde Lui-même le droit de Le servir, de Le représenter et porter La Bonne Nouvelle qu’Il Est, non seulement dans mon quartier, mais jusqu’aux extrémités de la Terre.
C’est ainsi que je suis prêtre – en Esprit et en Vérité.
Jésus, je Le porte désormais dans mon cœur – Il est mon Epoux, et tant qu’Il Le sera, je ne jeunerai pas, car c’est Sa Parole qui désormais me nourrit. Elle est mon Hostie consacrée, consacrée pour la vie, ma nourriture pour toujours, car c’est Lui qui a les Paroles de la Vie Eternelle – Les Saintes Ecritures me l’ont dit : (Jn. 6,68). Et chaque jour, quand je viens ici en ce ‘Puidamour’ La déposer, je fais office d’apôtre et de prophète, je fais office de prêtre… Je fais office Seigneur… et personne ne peut m’empêcher d’officier pour Toi !
Je suis L’Epouse de Jésus-Christ. Je ne dirai pas ‘rien que pour aujourd’hui’, mais pour la vie ! Je crois que j’ai trouvé ce que pendant longtemps, j’ai cherché, mais dans la mauvaise direction – en me penchant sur un tombeau vide alors que depuis longtemps, Tu n’y es plus, mon Jésus !
Toi dont la Miséricorde est infinie. Toi qui es venu à moi alors que j’étais dans la détresse, que j’étais perdue, seule devant ce tombeau, que je pleurais comme une vraie Madeleine … et bien oui, Toi seul es venu me sauver. Tous avaient disparus, comme par enchantement, pour Te faire place. Alors une Parole a suffit et je fus comblée, et de nouveau, et cette fois pour moi, rien que pour moi, Tu T’es incarnée !
N’est-ce pas là une preuve devant le monde entier que Tu es mon Epoux ? N’est-ce pas que Toi et moi, c’est pour la vie ?
A ces questions le rideau du Ciel s’ouvrit pour laisser passer la réponse de L’Epoux, qui vint Se déposer sur le rebord de ce puits :
« Le Seigneur se souvint pour eux de son alliance, Il s’émut selon son grand amour. »
Psaume 106,45
Je n’ai plus de mots pour Te remercier Seigneur. Je n’ai qu’un seul : MERCI !
Merci Seigneur. Merci mon Jésus, mon Seigneur et mon Roi, mon Epoux à moi. Merci d’avoir comblé ce désir fou que je nourrissais d’être Ton prêtre. Et aujourd’hui je puis l’être tout à fait, car je le suis en Esprit et en Vérité !
Merci Seigneur Jésus d’aimer la plus petite, la plus impuissante de toutes les âmes. Merci de l’avoir placée au service de cette Maison – Ta Maison Seigneur – Maison de prière pour tous les peuples. Merci pour ce Puidamour que toujours elle chérira, car à travers Lui et jusqu’aux extrémités de la Terre, elle peut dire et redire et redire sans fin, Ton Amour infini pour les pécheurs, les plus pauvres, les plus rejetés, les oubliés de la grande société, sans que personne ne puisse venir la déranger, la déroger.
Oui mon Seigneur et mon Roi, mon Jésus d’amour, je crois que tout comme ma petite sœur d’âme, j’ai moi aussi trouvé ma voie au sein de L’Eglise, et c’est grâce à Toi. Merci mon Jésus. Et c’est avec une joie sans fin que je proclame de nouveau aujourd’hui en ce puits, et en hommage à ce qu’hier j’ai promis, et ce que je serai demain et toujours en Vérité car je le suis déjà aujourd’hui en Esprit :
Et qu’importe si elle ne me reconnait pas. Je suis après tout, ce que je suis !
Amen +
+doris david
pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères et soeurs de la terre.