Si Jésus de Nazareth S’est aujourd’hui assis au Ciel à la droite de Dieu, et que dans le même Souffle, Il est présent sur La Terre agissant pour le bien de tous Ses habitants, c’est bien parce que durant toute Sa vie terrestre, Il fut obéissant à Dieu et docile à Son Plan. Et Dieu a su Le récompenser en Lui donnant, ce que mon petit esprit appelle, une ‘double nationalité’.

En effet, très tôt dans Sa vie terrestre, Jésus S’est révélé avoir une grande connaissance de Dieu, Celui qu’Il avait reconnu comme Son Père des Cieux. Jésus savait qu’Il venu de Lui, qu’Il était sorti de Lui, qu’Il était Son Messager, et qu’Il portait au monde une Bonne Nouvelle de Sa part. Cette connaissance n’était pas une intuition, mais elle Lui venait de Dieu Lui-même, parce que, dès Sa tendre enfance, Jésus avait manifesté envers les Saintes Ecritures, un grand intérêt ! Il avait découvert qu’à travers Elles, Dieu Se révélait aux hommes. C’est bien pour cela d’ailleurs, que dès Sa première sortie dans le monde, Ses parents L’ont perdu, et après L’avoir cherché pendant 3 jours, ils L’ont retrouvé, non pas sur la place à jouer avec des garçons de son âge, mais dans Le Temple à discuter avec les grands, à m’occuper des ‘affaires’ de mon Père, pour reprendre Ses propres Paroles. (Luc 2.41-52)

Jésus connaissait tout de Dieu – Il savait surtout comment Lui plaire car Il savait ce qui Lui faisait plaisir.

« l’obéissance vaut mieux que le sacrifice, la docilité vaut mieux que la graisse des béliers. »  (1 Sm. 15 :22

L’obéissance et la docilité sont les principales qualités que Dieu valorise en l’homme, et Jésus S’en est bien vite appropriées, tout en sachant bien qu’’obéissance et docilité’ ne rimeraient jamais avec ‘possession et tentation’ ! Voilà pourquoi jamais le démon n’a pu Le tenter à posséder quoique ce soit qui serait en dehors de La Volonté de Dieu ! (Luc.4)

Jésus ne possédait pas de maison, ni de voiture, ni de lap top ou de téléphone, comme Il n’avait pas non plus d’Eglise pour dire la messe, de chapelle pour prier, ou de Salle d’Oeuvre pour enseigner les enfants du quartier. Jésus n’avait même pas un endroit où reposer sa tête ! (Lc.9) Le désert, la montagne, la mer, étaient Ses lieux favoris, et Ses disciples L’y retrouvait toujours quand il disparaissait de leur vue. Jésus ne possédait rien car Il savait que tout lui viendrait de Dieu, et tout Lui est venu. N’est-ce pas là d’ailleurs, le rôle d’un bon employeur que de fournir à ses employés de quoi ils ont besoin pour travailler ?

La confiance que Jésus plaçait en Son Père, était telle qu’Il ne souciait jamais du lendemain. Il ne possédait rien mais savait qu’Il pouvait tout demander, et qu’Il recevrait, surtout le pain quotidien. (Mt.6 & 7)

Jésus aimait à regarder autour de Lui, à observer la nature, à étudier le temps, les fleurs, les champs, les arbres. Des oiseaux, Il avait remarqué qu’ils ne semaient ni ne moissonnaient, n’amassaient rien dans des greniers, mais leur Père céleste les nourrissait. (Mt.6 :26) Cette étude Lui a d’ailleurs valu de comprendre la grande valeur de l’homme pour Dieu ; si bien qu’Il a laissé là-dessus un très valable enseignement qui me revient à chaque fois que la terre tremble sous mes pas : « Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » (Mt.6 :34)

Pendant toute Sa vie, Le Père a suffit au Fils, et de cette Union parfaite est née la ‘double nationalité’ !

Un petit bout de femme, dès son jeune âge avait compris cela, tout comme Jésus. Ce petit bout de femme aimait Jésus par-dessus tout, par-dessus elle-même surtout. Un jour, se sachant déjà très malade, quelques mois avant de quitter La Terre pour Le Ciel, elle a fait ce voeu : «  » Si le Bon Dieu exauce mes désirs, mon ciel se passera sur la terre jusqu’à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre ! » ** Elle n’avait que 24 ans ! Oui, elle avait tout compris, c’est pourquoi, tout comme Jésus, Dieu l’a récompensée ce la ‘double nationalité’ !

Cela fait longtemps – 118 ans plus précisément – que la petite Thérèse de Lisieux est avec Jésus, qu’elle est assise sur Ses genoux, à la droite de la Majesté divine dans les cieux ; mais il n’y a pas un jour qui passe où elle ne se manifeste pas en ce puits, par un extrait de ses écrits qui vient confirmer, accomplir ce qui est écrit : « je ferai tomber une pluie de roses » ! Et Dieu l’a exaucée.

N’est-ce pas là en effet L’Oeuvre du Saint Esprit : colombe de feu qui purifie, sanctifie, et demeure en celui qui L’a reçu ?

Que dis-tu aujourd’hui petite sœur ? Surprend nous comme chaque jour tu nous surprends !

Ah ! depuis cet heureux jour, il me semble que l’Amour Miséricordieux me renouvelle, purifie mon âme et n’y laisse aucune trace de péché, aussi je ne puis craindre le purgatoire… Je sais que par moi-même je ne mériterais pas même d’entrer dans ce lieu d’expiation, puisque les âmes saintes peuvent seulement y avoir accès, mais je sais aussi que le Feu de l’Amour est plus sanctifiant que celui du purgatoire, je sais que Jésus ne peut désirer pour nous de souffrances inutiles et qu’il ne m’inspirerait pas les désirs que je ressens, s’il ne voulait les combler… **

Merci âme sœur, merci.

Quand Dieu habite de telles âmes, alors Le Ciel et La Terre ne font qu’UN ! Là est non seulement l’espérance de ce puits, mais sa raison de vivre aujourd’hui : pour la gloire de Dieu et le salut de l’homme !

Dieu fait grâce à ceux qui crient vers Lui ! Dès qu’Il les entend, Il répond ! (Is. 30 :19)

N’est-ce pas Seigneur ?

« J’ai mis Mes paroles en ta bouche, à l’ombre de Ma main, Je t’ai caché.

Isaïe 51 :16

Merci Abba, Père ! Merci ! J’annoncerai Ta justice dans la grande assemblée ! Je ne retiendrai pas mes lèvres, Seigneur, Tu le sais. Ps 40 (39)

Amen + 

pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères et soeurs

** Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus

PRIONS

Unissons-nous dans la prière

« Comme elles sont belles les villes qui sont remplies d’espaces qui regroupent, mettent en relation et favorisent la reconnaissance de l’autre ! Comme elles sont belles les villes qui dépassent la méfiance malsaine et intègrent ceux qui sont différents »

(Pape François, La joie de L’Evangile)

Seigneur, tu demeures présent au cœur de nos villes, de nos quartiers et nos villages. Tu nous rappelles la beauté des rencontres qui s’y vivent et de la fraternité. Aide-nous à sortir de nous- mêmes pour aller à la rencontre de l’autre, reflet de Toi. Fais de ton Eglise une Eglise sans frontières aux portes ouvertes pour chaque personne en quête de vie, de sens, de fraternité. Fais de nos communautés des lieux où chaque personne, de toute culture et de toute nation est reconnue pour ce qu’elle est, peut dire ses espérances et ses difficultés, reçoit et découvre tout ce qu’elle peut donner. Fais de nous des témoins de ton amour et ta miséricorde, comme Marie, mère aux bras ouverts, qui accueille et accompagne, protège et guide, fais grandir et rend libre. Que nous devenions ainsi signe de ton Royaume!

Amen +