JJ, pour Job et Joséphine !

lll6-01

Aux lamentations de désespoir du pauvre Job :

« Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée, il fait des journées de manœuvre. Comme l’esclave qui désire un peu d’ombre, comme le manœuvre qui attend sa paye, depuis des mois je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance… je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube. Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s’achèvent faute de fil. Souviens-toi, Seigneur : ma vie n’est qu’un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur» (Job 7)

s’oppose la belle Action de grâce de Joséphine Bakhita, esclave soudanaise puis religieuse et sainte que nous fêtons aujourd’hui en Eglise : (lire ici un extrait de sa biographie >>)

« Je m’en vais lentement, lentement, pas à pas vers l’éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L’une contient mes dettes, l’autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois… Au ciel j’irai avec Jésus et j’obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet. Au paradis j’aurai du pouvoir et j’obtiendrai pour tous beaucoup de grâces… »

Quel contraste en ces deux ‘prières’ qui sont montées vers Dieu Le Père à des moments certes différents, mais qui en disent long et pleinement sur l’état des âmes qui Le priaient !

En effet, tandis que l’une se plaignait et vivait dans le désespoir, l’autre remerciait et se mourrait d’espérance ! Et pourtant ces deux personnes ont tous deux, à des niveaux différents, connu la souffrance. Tous deux ont connu les affres de l’esclavage et de la vie dure sur Terre, certes à des siècles différents.

Ce qui en effet, fait toute la différence : Job a vécu avant Jésus-Christ, et Joséphine après Jésus-Christ : Job croyait en un Dieu juste et vengeur et qui était loin de lui, tandis que Joséphine croyait en un Dieu juste et miséricordieux qu’elle avait personnellement rencontré en Jésus-Christ. Job vivait triste et désespéré, tandis que Joséphine était joyeuse, sereine et pleine d’espérance en cette lente maladie qui lentement la tuait !

Joséphine a vécu ce que Job rêvait de vivre : L’ESPERANCE de Vie – L’ESPERANCE du Bonheur Eternel !

C’est ce que l’on peut appeler : ‘l’effet JESUS-CHRIST’ – ce Sauveur que l’on rencontre dans la souffrance – Lui qui est sorti de Dieu comme Il le dit Lui-même, pour proclamer au monde l’Évangile d’amour, et expulser de ce monde, ses démons – Lui qui est Le DIEU MISERICORDIEUX, Le SAUVEUR DES HOMMES, Jésus-Christ Le LIBERATEUR DES AMES, de qui l’homme peut tout attendre car Il est LA RESURRECTION ET LA VIE ! (Jean 11 :25)

Hier je disais à une amie que je vivais avec Lui un bonheur immense, et que je n’avais même pas besoin de sortir de chez moi pour vivre ce bonheur !

Jadis, je plaçais mon bonheur en l’humain, et pendant longtemps je fus malheureuse, car j’ai été souvent déçue et j’avais peur qu’avec le temps, à force de me lamenter comme le pauvre Job, je ne devienne amère. Heureusement que Le Bon Dieu envers moi a été clément, qu’Il a mit sur mon chemin les bonnes personnes qui m’ont conseillées et, comme Joséphine, c’est la paix que j’ai reçue, c’est la vie, c’est la joie, c’est le bonheur, c’est tout ce que Dieu est, et tout devient alors possible car tout est possible à Dieu !

Je souhaite à tous de vivre ce bonheur, et de tout mon cœur. Le tout c’est de ne pas perdre son temps à regarder le monde et à attendre de lui ce qu’il est incapable de donner : la joie parfaite ! Je prie afin que tous les regards se tournent vers la Lumière et vers l’Amour. Je prie afin que tous vivent dans la persévérance de la foi en Christ miséricordieux et fidèle, et qui jamais n’abandonne qui que ce soir, qui ne juge ni ne condamne personne, mais aime comme Dieu aime.

Par Christ notre Seigneur.

Amen +

moi

pour la gloire de Dieu et le salut du monde

** Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus

Unissons-nous dans la prière bxvii

« Comme elles sont belles les villes qui sont remplies d’espaces qui regroupent, mettent en relation et favorisent la reconnaissance de l’autre ! Comme elles sont belles les villes qui dépassent la méfiance malsaine et intègrent ceux qui sont différents »

(Pape François, La joie de L’Evangile)

Seigneur, tu demeures présent au cœur de nos villes, de nos quartiers et nos villages. Tu nous rappelles la beauté des rencontres qui s’y vivent et de la fraternité. Aide-nous à sortir de nous- mêmes pour aller à la rencontre de l’autre, reflet de Toi. Fais de ton Eglise une Eglise sans frontières aux portes ouvertes pour chaque personne en quête de vie, de sens, de fraternité. Fais de nos communautés des lieux où chaque personne, de toute culture et de toute nation est reconnue pour ce qu’elle est, peut dire ses espérances et ses difficultés, reçoit et découvre tout ce qu’elle peut donner. Fais de nous des témoins de ton amour et ta miséricorde, comme Marie, mère aux bras ouverts, qui accueille et accompagne, protège et guide, fais grandir et rend libre. Que nous devenions ainsi signe de ton Royaume!

Amen +

que le seigneur vous benisse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.