« Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur. Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance » Jérémie 17 « Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira. » Psaume 1 « Un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous. » Luc 16

Entre le bien et le mal, entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas, dit un dicton. Certes, il est vrai, mais ce pas est grand, et je crois que c’est Dieu qui l’a voulu ainsi, afin que les plus petits et les plus faibles ne puissent pas le franchir aisément, et ainsi tomber dans l’abîme du malheur !

Avant de rencontrer Dieu Le Père, je pratiquais ma religion d’après l’éducation religieuse pieuse et stricte que j’avais reçue. Je me croyais forte, bien armée pour affronter la vie et ses épreuves. Je me croyais même mieux instruite que beaucoup d’autres, et ainsi capable d’instruire et surtout de résister aux tentations.

Mais quand plus tard le choix s’est présenté à moi, je n’ai pas su choisir, j’ai franchi le pas toute seule – ce grand pas entre le bien et le mal – et je me suis retrouvée bien vite dans le grand abîme, me posant tous les jours la même question : Comment moi qui fut élevée dans la foi et dans la piété, qui avait reçue une forte éducation religieuse et ce depuis la tendre enfance, comment avais-je pu franchir ce pas et tomber si bas ?

Aujourd’hui, la réponse me tombe du Ciel, claire, simple et limpide. Aujourd’hui ce même Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts, Le Maître de tous les hommes, devenu par Grâce de la miséricorde de Dieu, mon Maître, Celui qui m’instruit dans la foi depuis 15 ans maintenant – m’accorde la réponse tant souhaitée : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus” » (Luc 16) En d’autres mots : « Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? » (Jn.5)

Dieu a ressuscité un homme d’entre les morts, afin que le monde ait la foi, que le monde croit qu’Il est Vivant et qu’Il agit dans le monde et pour le monde, à travers Ses Paroles révélées à Moise et aux prophètes et qui lui dictent Sa volonté afin qu’il la mette en pratique et ne tombe pas dans le grand abîme !

La foi hélas, n’est pas transmissible de père en fils, de mère en fille, d’éducateur à élève, de mortel à mortel, parce que la foi est éternelle – c’est une grâce qui vient de L’Eternel, et que Seul Lui Le Dieu qui est Amour est capable par la puissance de Son Amour de nous la transmettre et nous l’accorder par le biais du Ressuscité.

Je suis heureuse de redire encore aujourd’hui combien Dieu – Dieu qui est Amour – m’a sauvée par Sa Parole d’Amour transmise de la bouche de Son prophète ! Les habitués de ce site savent qu’une seule avait suffit pour me consoler et me combler, me sauver !

Dieu m’a dit : « Je t’aime depuis toujours c’est pourquoi je te reste profondément attaché. » (Jérémie.31 :3)

Par cette Parole, Il a voulu me signifier Son grand amour depuis toujours, Sa fidélité malgré mon péché ! Il a voulu par la bouche de Son prophète me dire qu’Il m’aimait, qu’Il voulait me rencontrer, Se révéler à moi afin que je puisse moi aussi demeurer en Lui (Jn.15) ; et ainsi ne plus jamais me retrouver dans le grand abîme ! Il est même allé jusqu’à incarner cette Parole en me renvoyant un homme – un mortel – qui m’aimait fidèlement depuis toujours – et dont l’amour si grand – plus grand même que l’abîme – m’a permise de remonter la pente et d’en sortir, afin que dans la même fidélité, avec la même grandeur et la même puissance d’amour, je puisse aimer à mon tour, non pas une seule personne, mais le monde entier.

N’est-ce pas petite sœur ?

Je ne sens plus qu’il soit nécessaire de me refuser toutes les consolations du cœur, car mon âme est affermis par Celui que je voulais aimer uniquement. Je vois avec bonheur qu’en l’aimant, le cœur s’agrandit, qu’il peut donner incomparablement plus de tendresse à ceux qui lui sont chers, que s’il s’était concentré dans un amour égoïste et infructueux. (Pensée du jour de soeur Thérèse de L’Enfant Jésus)

Merci petite sœur.

Chers frères et sœurs,

Certes, je suis une rescapée du grand abîme, et cela veut dire que je suis tombée dans le péché ! Je n’ai pas honte de le dire, car c’est une Grâce que j’ai reçue, une Grâce d’Amour du Coeur Miséricordieux de Dieu en Jésus-Christ. Et si aujourd’hui ceux qui vivent avec Lui dans le Paradis viennent quelques fois me trouver, c’est afin de me dicter Sa Volonté, que je vienne à mon tour, vous La transmettre. C’est ainsi que je suis prophète, mais je ne suis que prophète : par ces écrits, je vous transmets ce que j’ai vécu, ce que j’ai vu et entendu, mais je ne peux vous obliger à croire à ce que je dis. Là sera L’Oeuvre de L’Esprit. C’est Lui qui S’en chargera après que vous L’ayez demandé.

Hier une petite fille nous est née. Une petite fille dont le père et la mère sont nos ‘enfants spirituels’, nos ‘enfants dans la foi’. Et déjà, sans même avoir eu la joie de la prendre dans mes bras, je ressens pour cette petite un grand amour. Ce matin en rendant grâce à Dieu pour ce ‘Bienfait’, Il a parlé à mon cœur. Il a dit : « Sois son mentor ! » Et sans trop savoir au juste ce qu’Il me demandait, je Lui ai répondu dans l’obéissance: « Oui Seigneur !» Mais maintenant, à la lueur de cette réflexion, je comprends ce qu’Il a voulu me dire.

Alors, c’est avec une grande joie au cœur que je Te réponds Seigneur : « Oui, je serai son prophète et Toi Tu feras le reste pour qu’elle soit comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ! Ainsi Seigneur, tout ce qu’elle entreprendra réussira. »

Amen +

Je vous aime

pour la gloire de Dieu et le salut du monde