belle descente pour une belle remontée

 Siula_grande

« Siula grande » par CHLOE — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons

Hier soir nous avons regardé un film à la télé, qui racontait l’épreuve catastrophique et traumatique qu’à vécue deux hommes – deux alpinistes anglais :

En 1985, Yates et Simpson tentent l’escalade du flanc ouest du Siula Grande, qui n’a jamais été escaladé malgré l’essai de plusieurs équipes.

Le troisième jour, avec le beau temps, ils ont compris que la partie haute du Siula Grande est constituée d’une corniche et de moraines de neige très dures à escalader. Ils réussissent l’ascension après plusieurs jours et décident de redescendre par la face nord.

La descente vire au drame lorsque Simpson se fracture une jambe après sa chute d’une paroi.

Sans carburant pour faire fondre la neige pour avoir de l’eau, déshydratés et secoués par le parcours, les compagnons doivent descendre rapidement au glacier, 3 000 pieds plus bas, s’ils veulent espérer survivre. Yates descend Simpson à l’aide de deux longueurs de cordes jointes et peut faire descendre Simpson d’une cinquantaine de mètres à la fois. À chaque longueur, Simpson doit donner du mou à la corde pour que Yates passe le nœud par son descendeur en huit.

Les conditions ne permettent pas aux alpinistes de se voir et de s’entendre. Yates descend par inadvertance Simpson dans le vide et ce dernier n’arrive pas à détendre la corde après la longueur. Après un certain temps, Yates descend tranquillement mais Simpson est trop loin du sol. Ne voyant aucun autre choix, Yates coupe la corde et Simpson tombe dans une crevasse. » (selon Wikipedia)

Commence alors une vraie descente aux enfers pour les deux alpinistes – tantôt pour le blessé qui du trou où il se trouve, ne se voit pas survivre une telle épreuve, et pour son compagnon qui se demande comment il va arriver à survivre le fait d’avoir du couper la corde et laisser partir son compagnon.

L’instinct de conservation et la volonté de vivre à tout prix aidant le blessé, à bout de forces mais déterminé à sauver sa vie, Simpson parvint finalement, non sans efforts surhumains, à sortir de son gouffre et à rejoindre son compagnon dans leur camp au bas de la montagne, le soir même où ce dernier avait prit la décision d’abandonner et de rentrer chez lui le lendemain matin. Ce qu’il fit en effet, mais en ramenant fièrement avec lui son ami, le ‘miraculé’ !

‘Cette histoire revêt d’un miracle, d’un grand miracle !’ – c’est ce que je n’arrêtais pas de me dire après avoir vu ce film hier soir, car Simpson ne croyait pas en Dieu ! Néanmoins, à un moment où il était désespéré et sur le point d’abandonner, l’idée qu’il aurait y pu avoir un Dieu pour le sauver, l’avait quand même traversée, mais sans plus ! Il n’avait pas prié, il n’avait rien demandé ! C’est pourquoi son ‘sauvetage’ était un vrai miracle !

Je suis allée me coucher hier soir avec une question en tête : « Pourquoi Dieu avait-il sauvé cet homme alors que cet homme ne croyait pas en Lui, alors qu’il ne L’avait pas appelé, rien demandé ? » Hantée par cette idée toute la nuit, j’ai très mal dormi, et dès l’instant où je me suis réveillée, la question m’est revenue. Alors je me suis dit que dès le moment venu, j’allais confier ma question au Seigneur Jésus car je savais qu’auprès de Lui, je trouverai la réponse ! Mais je n’ai pas eu le temps de la Lui poser, Lui-même parla à mon cœur et j’eus la réponse que j’attendais : « Cet homme ne croyait pas en Dieu, mais Dieu croyait en lui ! »

Cette réponse quelque part me surprit mais elle me ravie en même temps. Et plus tard, une heure plus tard, quand j’ai lu Les Saintes Ecritures choisies pour aujourd’hui, j’ai réalisé que je recevais la confirmation de ce que Le Saint Esprit m’avait révélé plus tôt : « Voici la réponse du Seigneur : Je les guérirai de leur infidélité, je leur prodiguerai mon amour, car je suis revenu de ma colère. Ils reviendront s’asseoir à son ombre, ils feront revivre le blé, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban. » Osée 14

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Dieu est MISERICORDIEUX ! Voilà tout Son Secret, Sa Vérité, Sa Toute Puissance ! Et j’avoue que je n’ai pas été assez sage pour comprendre qu’Il l’est tellement qu’Il sauve même ceux qui ne croient pas en Lui : « Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ? Oui, les chemins du Seigneur sont droits : les justes y avancent, les pécheurs y tombent.» Osée 14.

Certes je me suis réjouie pour ces deux hommes, mais je n’ai pas pu m’empêcher d’être triste et de verser une larme pour moi-même car j’avais failli envers mon Dieu : tout ce que j’avais vu en cette histoire, c’était le miracle, l’extraordinaire, l’époustouflante survie d’un homme qui aurait du mourir mais qui n’est pas mort ; voilà tout ce que j’ai vu, et ce qui m’a empêché de voir LA VERITE : cet homme a survécu uniquement grâce à la MISERICORDE de Dieu.

Mes amis, Dieu a voulu sauver cet homme, comme Il veut sauver tous les hommes !

Pendant tout ce temps où Son enfant souffrait, malgré que ce dernier ne l’avait pas reconnu, Dieu était avec lui, je n’en ai aucun doute maintenant ! Il souffrait avec lui, et malgré son manque de foi, Il a décidé de lui venir en aide parce que Son amour est plus fort que Sa colère ! De plus, L’Esprit Saint m’a fait comprendre que quand dans son trou Simpson appelait son ami en criant son nom, ce n’est pas Yates qui l’a entendu mais Dieu, son Père qui est aux Cieux !

Dieu a intercepté ce cri – Il L’a prit pour Lui : « Quand tu criais sous l’oppression, je t’ai sauvé. » (Psaume 81)

Oh mon Dieu ! Je n’ai pas de mots ce matin pour Te remercier comme je devrai pour la vie de ces deux hommes que Tu as sauvés. Je n’ai de mots non plus pour Te demander de me pardonner de n’avoir pas eu assez de sagesse pour tout comprendre dès hier soir, et j’aurai alors passé une meilleure nuit. Oui Père, je n’ai pas de mots pour qualifier la grandeur de Ton Amour. Alors je vais allumer un cierge, mettre de La lumière dans cette maison que petit à petit Tu construis en petit moi, et je vais demeurer silencieuse devant Toi, muette et le cœur ouvert, prêt à être transfiguré …

A cette lamentation, Le Père fit ouvrir Le Ciel qui laissa tomber Sa Parole de Vie qui vint à son tour se reposer sur le rebord de ce puits, et Sa Parole disait :

« Les faveurs du Seigneur ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées; elles se renouvellent chaque matin… »

Lamentations : 3,22

En effet, et je le vois chaque jour. Merci Abba, Papa ! Merci !

Mes chers amis, Dieu pardonne parce que Dieu est Amour et Son Amour est UNIQUE ! L’Evangile le dit : « il n’y en a pas d’autre que Lui ! L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. «  (Marc 12)

En cette histoire, Dieu merci, il n’y a pas eu de sacrifices – pas de mort d’homme – tous ont survécu parce que c’est La Volonté même de La Miséricorde.

« Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Matthieu 9)

Je crois bien que grâce au Seigneur Jésus-Christ qui est venu nous Le présenter, nous Le révéler, nous Le donner au prix de L’Unique Sacrifice de Sa propre vie, je crois que nous avons tous compris et appris qui est Dieu vraiment. Et je crois aussi qu’un jour viendra où l’Homme deviendra lui aussi éternel. Déjà L’Eternel son Dieu, intercepte son cri et le prend pour Lui ! Déjà L’Eternel, L’Unique Dieu de Miséricorde, l’enseigne ainsi à L’imiter, à respecter Son Commandement : aimer son prochain comme lui-même …

Seigneur, apprends-moi à ne pas rester les bras croisés parce que ce n’est pas mon nom qu’on a crié mais celui de mon voisin. Apprends-moi à ne pas rester indifférent au sort de tout un chacun. Apprends-moi à être comme Toi : à ouvrir mes bras pour ceux que je ne connais pas, à ne pas attendre qu’on m’appelle pour bien faire, à me donner totalement et dans la joie ! Merci Seigneur.

Et toi petite sœur ? Que dis-tu ?

rose

 

… je veux imiter Saint Paul qui se réjouissait avec ceux qu’il trouvait dans la joie : il est vrai qu’il pleurait aussi avec les affligés et les larmes doivent quelquefois paraître dans le festin que je veux servir, mais toujours j’essaierai qu’à la fin ces larmes se changent en joie, puisque le Seigneur aime ceux qui donnent avec joie.  **

Eh bien, tout est dit, pour aujourd’hui ! Merci petite sœur. Merci Seigneur, au nom du Père par Le Fils dans Le Saint Esprit, Amen +

** Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus

moi

En pensées et prières, pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères et soeurs de la Terre.

 

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