au restaurant

ECOUTE

 

MEDITE

 

«Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »(Luc 18)

Pour illustrer cet Enseignement, notre Seigneur nous donne l’exemple de deux hommes entrain de prier Dieu. L’un des deux, tout en se comparant à l’autre homme qui priait en même temps que lui, se vantait de ne pas commettre de péchés comme les autres hommes, de jeuner deux fois par semaine, et de faire l’aumône. Tandis que l’autre homme, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en se repentant  : ‘Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! ‘ Et Jésus de déclarer que quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui qui était devenu juste, et non pas l’autre. (Luc 18)  Car en effet, le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé, un cœur brisé et broyé. (Ps. 51)

Quand on connait Dieu, quand on L’a rencontré, surtout à un moment creux de sa vie, quand est venue l’épreuve insurmontable et que l’on a ressenti Sa douce présence à nos côtés, alors on ne cherche plus qu’à L’aimer et à Lui faire plaisir. Or on n’aime Dieu que quand on aime Son prochain en qui Il vit. On ne fait plaisir à Dieu que quand on s’abaisse en reconnaissant avec humilité ce que l’on est : ‘Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! ‘ Car c’est l’amour que je désire, dit Dieu, et non les sacrifices, la connaissance de Dieu, plutôt que les holocaustes. (Osée 6)

Comme l’artiste qui met tout son amour à créer son oeuvre ‘from scratch’, c’est-à-dire du néant, et qui le signe avec fierté quand il a terminé, afin que tous reconnaissent que c’est lui qui en est l’auteur, ainsi est Dieu, ainsi est Son amour pour toute Sa Création et Ses Créatures, la fierté et aussi la confiance qu’Il met en Ses enfants.

Lui qui est en tout et en tous, doit être respecté et honoré de tout et de tous !

TEMOIGNE

Nous déjeunions au restaurant il y a quelques jours de cela. A la table d’à côté, il y avait 6 jeunes gens – des hommes – qui déjeunaient ensemble. Avant la fin du repas, un des 6 se leva et prit congé des 5 autres. Mais avant de s’en aller, il s’inclina, mains jointes, devant chacun d’eux. Son salut signifiait qu’il reconnaissait en chacun, la nature sacrée.

Maurice et moi connaissions cette forme de salutation généralement associée à la politesse occidentale, mais nous ne l’avions jamais vu, pour ainsi dire, en ‘opération ‘, et nous avons été profondément touchés, si bien que nous sommes restés un bon moment dans l’émerveillement de ce moment, en pensant que c’était là un beau et humble geste, que de reconnaitre et saluer publiquement Dieu en son prochain !

Certes, nous étions privilégiés d’avoir été les humbles témoins de ce moment Divin, et je n’ai pas pu m’empêcher de penser que si nous étions si émerveillés, alors Lui qui nous a modelés comme un potier dès le sein maternel (Is.44), devait assurément ressentir beaucoup plus que de l’émerveillement !

N’est-ce pas Abba, Père ?

A cela Le Père répondit en faisant reposer sur le rebord de ce puits, Sa Parole de Vie. Et cette Parole disait :

Joie pour les coeurs qui cherchent le Seigneur !

Psaume : 105,3

Merci Père.

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Certes une grande joie avait envahi nos cœurs à ce moment là, et une plus grande aujourd’hui que nous comprenons que ces 6 jeunes gens avaient en effet trouvé Dieu ! Car qui Le cherche Le trouve en son prochain, en chaque chose qu’il fait pour son prochain, chaque geste, chaque salutation, chaque acte d’amour, … et La Joie de Dieu est alors complète.

Au restaurant, nous en avons eu cette preuve ! Elle nous fut donnée.

Merci Seigneur.

Et toi petite sœur ? Qu’en dis-tu ?

rose

 

Un soir d’hiver j’accomplissais comme d’habitude mon petit office, (Un acte de charité vis à vis d’une de ses sœurs infirme, âgée et acariâtre) il faisait froid, il faisait nuit… tout à coup j’entendis dans le lointain le son harmonieux d’un instrument de musique, alors je me représentai un salon bien éclairé, tout brillant de dorures, des jeunes filles élégamment vêtues se faisant mutuellement des compliments et des politesses mondaines ; puis mon regard se porta sur la pauvre malade que je soutenais ; au lieu d’une mélodie j’entendais de temps en temps ses gémissements plaintifs, au lieu de dorures, je voyais les briques de notre cloître austère, à peine éclairé par une faible lueur. Je ne puis exprimé ce qui se passa dans mon âme, ce que je sais c’est que le Seigneur l’illumina des rayons de la vérité qui surpassèrent tellement l’éclat ténébreux des fêtes de la terre, que je ne pouvais croire à mon bonheur… Ah ! pour jouir mille ans des fêtes mondaines, je n’aurais pas donné les dix minutes employées à remplir mon humble office de charité… (Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus)

Eh bien, tout est dit, pour aujourd’hui ! Merci petite sœur. Merci Seigneur,

Au nom du Père par Le Fils dans Le Saint Esprit, Amen +

moi

En pensées et prières, pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères et soeurs de la Terre.

 

RUMINE

 

REAGIS

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Que Le Seigneur vous bénisse et vous garde

Qu’Il tourne vers vous Son Visage

Et vous donne Sa Paix


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