Ce matin, avant de commencer l’Oraison…

Involontairement mes yeux s’étaient arrêtés et fixés un moment sur l’icône de Marie tenant l’Enfant Jésus dans ses bras. Cette icône, à L’Oratoire, est placée au pied de la grande Croix. Tout en la regardant sans vraiment la regarder, j’ai réalisé que, pour une fois, car je ne rate jamais, j’avais oublié d’allumer le petit cierge qui se trouve en dessous, juste à côté du petit bouquet ! A ce même moment, une Voix dans mon cœur se fit entendre et dit : « Que regardes-tu ainsi ? » Et j’ai répondu : « Seigneur je regarde l’icône de Marie te tenant dans ses bras, et j’étais entrain de penser que j’avais oublié d’allumer le petit cierge qui se trouve en dessous ! » Et Le Seigneur répliqua : « Eh bien qu’attends-tu pour l’allumer ? » Ce que je fis sans tarder.

Plus tard, quand j’ai ouvert Le Livre des Saintes Ecritures, et pris connaissance de La Parole du Jour pour la méditer dans le silence, je me suis aperçue qu’aujourd’hui L’Eglise fait mémoire de Notre Dame des Douleurs ! Et malgré la honte d’avoir oublié sa mémoire, j’ai rendu grâce au Saint Esprit pour m’avoir rappelé mon devoir…

Devoir qu’Il m’inspire toutefois étendre, qu’il aille bien plus loin qu’un simple cierge allumé et un ‘je vous salue Marie’ …

Aujourd’hui je voudrai t’honorer chère Notre Dame des Douleurs, et te prier …

Toi qui as accepté d’aller vivre chez Jean sous l’ordre de ton Fils, toi qui depuis le commencement, as obéi aux ordres du Père, et a continué à L’écouter par La Voix de Son Fils…

Je veux te dire MERCI Marie de me montrer aujourd’hui le Chemin du Respect, de la Crainte et de L’Obéissance à Dieu !

A la Croix, Jésus ne t’a pas confié à n’importe qui, mais au disciple qu’Il aimait – à celui-là même qui a fait la volonté de Son Père des cieux – (Mt.12) celui-là même qu’Il savait, saurait te respecter et t’honorer pour ce tu es en vérité : La Mère de Dieu, La Mère de L’Homme !

Je veux te demander pardon Marie pour avoir oublié que c’est ta fête aujourd’hui !

A la Croix, Jésus t’a confiée à celui qui, devant l’épreuve, n’a pas fui, ne L’a pas abandonné, mais qui s’est tenu, encouragé par toi, au pied de Sa Croix, et a souffert avec Lui !

Je veux te demander Marie de m’encourager à L’aimer encore plus chaque jour et à souffrir avec mes frères et sœurs malades et mourants.

Qui mieux que toi, Marie, après Jésus-Christ, peut comprendre la souffrance humaine ?

Toi qui as tant souffert…
Quand le jour même où tu as conduit ton fils au Temple pour être béni, tu as appris qu’un glaive te transpercerait le cœur ! (Lc 2, 34-35)
Toi qui as tant souffert…
Quand pour protéger la vie de ton fils, tu as du fuir ton pays, t’exiler en pays étranger ! (Mt.2)
Toi qui as tant souffert…
Quand alors qu’il n’était encore qu’un enfant, Il a disparu et tu as du Le chercher désespérément (Lc.2)
Toi qui as tant souffert…
Quand sur le chemin du Calvaire, tu L’as rencontré, vu combien Il souffrait par la méchanceté des gens qui l’avait craché au visage, martyrisé d’injures et de coups de fouets (Lc. 23)
Toi qui as tant souffert…
Quand tu L’as vu cloué sur la Croix, se dévider de tout Son sang, expirant (Jn. 19)
Toi qui as tant souffert…
Quand tu as accueilli Son corps inerte et tout sanglant dans tes pauvres bras tout endoloris
Toi qui as tant souffert…
Quand tu as du L’abandonner aux enfers, lors de la mise de Son corps au tombeau

Oh notre Dame des Douleurs, je veux aujourd’hui te confier ma peine de t’avoir oublié, et la peine de tous ceux qui souffrent, de ceux qui sont seuls, de ceux qui pleurent, de ceux qui ont peur, ceux qui sont malades, ceux qui vont mourir… qu’ils aient confiance en Jésus comme tu as eu confiance en Lui. Qu’Il puisse alors leur donner en échange, Son joug si facile à porter, Son fardeau si léger. (Mt. 11) Qu’ils puissent trouver comme toi tu l’as trouvé, le repos dans les bras de personnes aimantes qui sauront les aider, les secourir, qui sauront les aimer…

Douce Mère, ‘ fais qu’en mon coeur brûle un grand feu, l’amour de Jésus-Christ mon Dieu, pour que je puisse lui plaire! ‘

Amen +
Pour la gloire de Dieu et le salut des hommes, par Jésus-Christ dans Le Saint Esprit

« Que votre vie soit toute d’humilité et d’amour afin que bientôt vous veniez où je vais : dans les bras de Jésus ! »

Pensée de Thérèse de L’Enfant-Jésus et de La Sainte Face

Notre Dame des Douleurs, priez pour lui et tous ceux qui comme lui souffrent dans leur chair

Amen +

• Si vous désirez réagir à cet écrit, laisser un commentaire ou confier une intention de prière, vous pouvez le faire en cliquant sur le crayon au-dessus et remplir le formulaire.
  
• Si vous voulez poursuivre la visite de ce site au son d’une douce musique, veuillez cliquer sur les notes