« c’est le Christ, manifesté dans la chair, justifié dans l’Esprit, apparu aux anges, proclamé dans les nations, cru dans le monde, enlevé dans la gloire !
(Timothée 3)
Le mercredi 16 septembre dernier, après qu’au petit matin, Le Seigneur ait parlé à mon cœur en me disant ce que je devais faire pour me libérer de la salle d’eau où je m’étais retrouvée enfermer, j’ai prié ainsi :
Seigneur, comme le disait le bon saint Paul, c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ! (1Co 15 :10) Merci de m’aimer ainsi ! A Toi, ma faiblesse et mes angoisses… aujourd’hui et pour toujours. Je T’aime moi aussi Seigneur… tellement ! Merci d’être là à chaque fois que j’ai besoin de Toi. Merci d’habiter en moi. J’en ai eu la preuve ce matin et pour cela je Te dis un GRAND GRAND MERCI, avec l’espérance au cœur que je pourrai bientôt m’exclamer au monde entier : « si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ! » (Gal.2 :20)
A cette prière Le Ciel s’était ouvert pour laisser passer un Message, qui vint se reposer sur le rebord de ce puits et ce Message disait : « Dieu mènera ton affaire à bonne fin. » (Jdh : 11,6)
Et Il l’a fait … Dieu a tenu Sa Promesse car le soir même, alors que j’étais à la chapelle entrain de prier pour un proche qui se mourait chez lui, au moment où je venais de terminer ‘la prière du dernier soupir’, de nouveau j’ai entendu La Voix à l’intérieur de moi, et qui a dit : « C’est fini ! Maintenant tu peux aller te reposer, tu as bien travaillé ! » Ce que j’ai fait sans discuter : j’ai déposé mon chapelet et je suis allée m’étendre sur le canapé. 5 minutes après, le téléphone a sonné et c’était Maurice au bout du fil qui m’apprenait le décès de notre ami : « Il vient de nous quitter ! » avait-il dit. Et je lui ai répondu : « Je sais, Le Seigneur vient de m’aviser ! »
Gloire à Toi Seigneur Jésus pour La Vérité que Tu es, pour La Résurrection et La Vie auxquelles Tu nous as, par Ta mort, permis d’accéder.
Quelques jours après – le jour des obsèques, l’occasion me fut donnée de témoigner de cela devant un petit groupe de personnes. Une d’entre elles est venue par la suite me trouver et m’a demandée comment cela se faisait que j’entende ‘des voix’ ! Certes, je n’ai pas pris sa question pour de la provocation ou de la curiosité gratuite, car je connais cette personne, et ce n’est pas la première fois qu’elle montre un intérêt certain aux affaires de Dieu. Bien au contraire, je lui ai répondu avec la même patience, en lui redisant qu’en fait je n’entendais pas ‘des’ voix, mais une seule, et que c’était en esprit que je L’entendais ! Mais je ne suis pas certaine que cette fois aussi, elle m’a cru ! Mais qu’importe, là n’est pas mon souci, ni l’essentiel de ma mission, parce que la foi est une Grâce qui vient de Dieu – c’est Lui qui la donne et la fait grandir dans le cœur de Ses enfants pour donner ses fruits en Son temps à Lui. (1 Co.8) Mon souci, comme toute plante que l’on met en terre, est de m’assurer que cette personne garde son intérêt en Dieu – que cet intérêt ne meurt pas, mais soit nourrit constamment – constamment ‘arrosé’ ! A ce propos, ce matin pendant l’Oraison, Le Seigneur Jésus me l’a de nouveau recommandé. Il a dit : « Allez à la rencontre de l’assoiffé, apportez de l’eau ; allez au devant du fugitif avec son pain. » (Is.21)
Je sais donc ce que j’ai à faire pour cette âme et pour toutes celles dont la foi est précaire, fragile et vulnérable. Et je demande au Seigneur de continuer à me donner beaucoup de patience envers elles.
Ce même jour, deux autres personnes que nous connaissons bien étaient elles aussi dans la salle. Alors que je m’apprêtais à lire L’Evangile du Christ et à témoigner de La Résurrection, elles se sont levées et ont quittées la salle en faisant un ‘walk out’ public. Plus tard, quand j’en ai parlé au Seigneur, pour elles Il a eu ces Paroles : « Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre. Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux. Je vous le dis : Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu. Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné. » (Lc 12)
Certes, ces personnes ont quitté la salle parce que sans nulle doute, elles aussi, tout comme cela s’est passé avec saint Paul, pensent que je « radote » et me prennent pour un « prêcheur de divinités étrangères. » (Act.17) Mais là n’est pas le cas. Je n’invente rien, je ne jacasse pas. Je dis ce que je vois et ce que j’entends quand je suis avec Le Seigneur, et j’agis selon ce qu’Il me demande de faire.
N’importe qui peut converser avec Dieu ! Chacun de nous a sa mission au sein du Royaume de Dieu. C’est pour cela que je prie pour ces personnes, et ceux qui, comme elles, jugent sans savoir – sans savoir que ma mission n’a rien d’une glorification de tous les instants, mais elle est un fardeau que je viens déposer chaque matin devant La Croix de notre Seigneur en Lui demandant de m’aider à le porter car souvent il est trop lourd pour mes frêles épaules. Je vis m a mission dans une grande solitude car ce n’est pas toujours que le monde dans lequel je vis, me comprend. Je vis ma mission souvent dans l’incompréhension, l’indifférence, le mépris aussi… sans compter les multiples attaques personnelles de L’Adversaire qui rôde sans cesse autour de moi pour me faire tomber.
Mais devant tout cela, j’essaie de demeurer tranquille et paisible en me disant que : « Le Seigneur me protège et me garde. Que puisque c’est Lui qui m’a confié cette mission – Lui sait pourquoi – Il saura m’aider à l’accomplir jusqu’au bout et sans fléchir les genoux devant quiconque, mais uniquement devant Sa Croix. » Et je Lui demande beaucoup de patience et de la douceur aussi, car j’ai tendance à m’enflammer bien vite quand on cherche, en m’attaquant personnellement, à attaquer mon Maître et mon Sauveur.
Seigneur, Tu Te fis proche quand je T’ai appelé, quand je T’ai confié ce que ces personnes m’ont fait. Tu m’a dis : « Ne crains pas ! » (Lm.3) et je fus consolée. Permets qu’aujourd’hui, je vienne de nouveau à Toi pour Te demander cette fois d’user de miséricorde envers ces deux pauvres âmes – elles qui, en me maltraitant, t’ont maltraité ! Prends pitié car elles ne savent pas ce qu’elles font. Accorde leur une autre chance d’être sauvées. Amen +
A cela le Seigneur répondit :
« Voici le temps du salut… car il a été précipité l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. »
Apocalypse : 12,10
Oh MERCI Seigneur, MERCI. Merci d’avoir entendu ma supplication et d’y avoir répondu. Merci pour le salut de ces deux âmes. Merci Seigneur Jésus, Merci. Amen Alleluia, au nom du Père par le Fils dans le Saint Esprit. +
Pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères et soeurs de la Terre
Amen
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