PAROLES DE DIEU
………………………………………………………………………………………………….
REFLEXION/TEMOIGNAGE
Il est encore tôt – Maurice dort encore. Ma prière terminée, je profite pour vérifier mes appels avant de m’atteler à la préparation du petit déjeuner. Tiens ! Nous avons reçu une demande d’intercession durant la nuit. Je la note dans mon petit carnet pour plus tard, mais je ne peux m’empêcher sur le coup de ressentir un petit pincement au cœur – c’est ainsi quand les demandes sont désespérées.
Je descends du lit, je termine ma toilette du matin et je me rends à mon pupitre pour la partager avec les autres frères et soeurs via sms – comme ça tout le petit groupe priera en union avec nous et Le Seigneur nous entendra. Cette pensée me réconforte. N’est-ce pas Lui qui a dit : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom je suis là au milieu d’eux. »
Avec cette Parole dans le cœur, je me rends à la cuisine pour préparer le petit déjeuner, et machinalement, comme je le fais chaque matin, je découvre le calendrier à la date du jour, et je découvre en même temps La Pensée du Jour. Aujourd’hui elle dit ceci : « Nos prières sont exaucées pas quand on nous donne ce que nous demandons, mais quand nous sommes invités à être ce que nous pouvons être. » Et une question me vient tout de suite à l’esprit ! Je ne perds pas de temps et je la formule au Seigneur : « Est-ce une coïncidence Seigneur ou alors Tu es entrain d’attirer mon attention sur quelque chose ? » Et je me mets à penser tout en buvant mon café !
Que pouvons-nous être sinon MISERICORDIEUX comme notre Père des Cieux ? D’ailleurs c’est Lui qui par Le Christ nous le demande : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. » Si donc nous sommes miséricordieux, que nous prenons à cœur la souffrance de notre prochain, si nous prions pour lui de tout notre cœur, alors quand nous adresserons nos prières au Père, eh bien Il n’aura pas de choix que de les exaucer !
Ceci dit, le petit déjeuner terminé, nous nous rendons Maurice et moi, à la chapelle, pour L’Action de Grâce et La Lecture de La Parole de Dieu pour ce jour …
La première Lecture de ce jour nous décrit une femme – Anne – entrain de prier dans le temple. Elle s’adresse directement à Dieu, elle supplie, lui ouvre son cœur, lui dit ses misères et lui fait une demande : Seigneur de l’univers ! Si tu veux bien regarder l’humiliation de ta servante, te souvenir de moi, ne pas m’oublier, et me donner un fils, je le donnerai au Seigneur pour toute sa vie, et le rasoir ne passera pas sur sa tête. Ses lèvres remuent mais le prêtre qui est là et la regarde n’entend pas sa voix – il pense qu’elle est ivre et qu’elle marmonne des paroles sans queue ni tête – il la chasse du Temple. Mais elle se défend : «je n’ai bu ni vin ni boisson forte ; j’épanche mon âme devant le Seigneur » ; et la fin de la Lecture nous apprend que Dieu a exaucé sa prière : Le Seigneur se souvint d’elle. Anne conçut et, le temps venu, elle enfanta un fils ; elle lui donna le nom de Samuel (c’est-à-dire : Dieu exauce) car, disait-elle : « Je l’ai demandé au Seigneur.
A ce moment du récit une autre Parole de Dieu me revient : « Demandez et vous recevrez ! »
Quant à L’Evangile du Jour que Maurice lit à haute voix, il nous décrit une scène d’exorcisme par Jésus-Christ – Fils de ce même Dieu qui a exaucé la prière d’Anne, la femme priant dans le Temple. Au mal qui ronge le possédé, Jésus l’interpelle vivement et avec une forte autorité : « Tais-toi ! Sors de cet homme » ; de telle sorte que l’esprit impur … poussant un grand cri, sortit de lui.
Que veux-Tu nous faire comprendre Seigneur ?
A peine cette question formulée, le désir me prend d’ouvrir un petit livret de ‘Prières glanées’ et voici que je tombe sur cette belle méditation du cardinal Roger Etchegaray et qui s’intitule : La vraie prière ! Et en la lisant à haute voix, je comprends …
« La prière n’est ni refuge, ni dérobade, ni appel au miracle.
La vraie prière exige que nous cherchions à faire nous-mêmes ce que nous demandons à Dieu de faire.
Si je demande « notre » pain de chaque jour, je dois donner moi-même ce pain à ceux qui en manquent.
Si je prie pour la paix, je dois m’engager moi-même sur le chemin de la paix.
La prière n’est pas faite de mots en l’air :
Nous ne pouvons prier que si nous sommes pleinement responsables de ce que nous disons.
Alors, seulement, nous goûterons à quel point la prière est la reconnaissance de la puissance et de l’initiative de Dieu.
C’est cela, l’Evangile : prier les bras en croix le Dieu qui n’aime pas les bras croisés. »
… Je comprends que devant la souffrance de mon prochain, je ne puis demeurer les bras croisés à regretter que je ne sois pas Dieu pour pouvoir l’aider, car je peux – s’il y a bien une chose que je peux faire c’est de PRIER Dieu… et en quelques mots, Lui confier la souffrance de mon prochain ! Dieu Lui-même me suggère les paroles qu’Il veut entendre sortir de mon coeur : « Seigneur, celui que Tu aimes est malade » Jean : 11,3
N’est-ce pas là Seigneur, La Bonne Nouvelle que Tu voulais que je partage au monde entier ?
A cette dernière question, Le Seigneur répondit en faisant déposer une autre Parole sur le rebord de ce puits, la dernière qu’Il me confiera pour aujourd’hui ; et cette Parole dit :
« Sois sans crainte, que tes mains ne défaillent pas. Le Seigneur ton Dieu est au milieu de toi ! »
Sophonie : 3, 16
Et c’est comme ça que mes doigts ont tapé sur le clavier pour vous raconter, chers frères et sœurs, chers pèlerins, comment L’Esprit de Dieu souffle où Il veut et quand Il veut, et comment, quand on s’ouvre à Sa Grâce, on arrive à faire ce que Dieu veut pour Sa plus grande gloire et le salut de tous.
Quant à moi, je ne suis qu’un serviteur quelconque – en relatant tout cela, je n’ai fait, envers Lui, que mon devoir.
Merci Seigneur.
Amen +
Il est vivant celui qui me parle chaque matin !
Si vous désirez réagir à cet écrit, laisser un commentaire ou confier une intention de prière,vous pouvez le faire en cliquant sur le crayon ci-dessus et en remplissant le formulaire.
