PAROLES DE DIEU
« L’homme de bien a pitié, il partage » !
(Ps.112)
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A mes frères et soeurs en Eglise, à qui Elle accorde le droit de communier à Ton corps et à Ton Sang, Seigneur, je voudrai pouvoir dire combien moi aussi, fut un temps, comme eux, j’étais rassasiée du pain de vie, car je n’ai pas toujours été reléguée aux bancs des accusés – obligée de subir jugements, sanctions et interdits…
Je voudrai pouvoir leur dire combien c’était à contre coeur que j’ai du, il y a près de 30 ans maintenant, me soumettre à ce jugement qui me fut imposé, et combien aujourd’hui ce n’est pas de sacrements dont mon âme a besoin, ce n’est pas d’être rejetée par sa propre mère Église qui la meurtrie, ni du manque de sa communauté qui l’humilie …
Oh non, car Toi Seigneur Tu as su, pendant son exil, venir à elle et prendre soin d’elle : panser et guérir ses blessures, l’instruire et la former « à tout et pour tout, lui apprendre à être rassasiée et à souffrir la faim, à être dans l’abondance et dans les privations. » (Ph 4,10-19.)
Ainsi, grâce à Toi Seigneur, au présent de ses jours, mon âme exulte de joie et peut s’exclamer pour dire qu’elle ne manque de rien, et qu’elle peut tout en Toi qui lui donnes la force ! (Ph 4)
Ce n’est donc pas la privation qui aujourd’hui motive ce profond désir de vouloir s’adresser à ses frères et soeurs en Eglise, mais l’immense tristesse de les voir tellement peu solidaires à la souffrance de leurs autres frères et soeurs, les ‘divorcés-remariés’ !
Voilà ce qu’elle aimerait leur dire Seigneur, sans pointer du doigt, sans accuser ni juger qui que ce soit, mais simplement par conscience du salut des âmes, et voir s’accomplir enfin La Volonté de Dieu, son Père qui est aux cieux : « C’est la miséricorde que je veux… » (+ Mt.12 :18)
Et puis parce que je T’aime Seigneur, de tout mon coeur, et que Tu l’as dit Toi-même : « Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. » (+ Luc 16,9-15. )
Dieu qui connaît les coeurs a déjà jugé la profondeur du mien. Il sait ce qui est aujourd’hui sa priorité, son cheval de bataille, son désir le plus cher !
Mon âme Seigneur se languit…
Elle se languit de pouvoir un jour dire à ses frères et soeurs, tout comme saint Paul autrefois disait aux siens, combien elle éprouverait une grande joie à « voir refleurir ses bonnes dispositions », car elle sait qu’elles sont là, toutes posées, « bien vivantes » dans le coeur de certains dirigeants de l’Eglise qui sont en faveur de la levée des interdits, mais qui ont encore peur de les montrer ouvertement.
Or la peur Seigneur ne vient pas de Dieu, mais de Son Ennemi. Là est le grand danger de l’Eglise.
Voilà ce que j’aimerai lui dire Seigneur. Voilà ce à quoi mon coeur uni au Tien par humilité, fidélité, obéissance et amour, aspire.
Si donc, Toi, Toi qui l’a aimée, Toi qui T’es livré pour elle, qui as toujours voulu Te la présenter à Toi-même : « splendide, sans tache ni ride ni aucun défaut, sainte et irréprochable » (Eph 5), si dans Ta grande générosité et miséricorde Tu jugeais cette aspiration Seigneur et la déclarait conforme à La Volonté du Père, puis-je alors oser humblement Te demander de Te charger de la Lui porter ? Voilà que je la dépose entre les mains de ma seule et véritable Mère: Marie, comblée de grâces…
A cela Le Seigneur des seigneurs répondit :
« Le Père fera de toi le peuple qui Lui est consacré. »
(Dt.28,9)
« Je vais les guérir et leur révéler une ordonnance de paix et de fidélité. »
(Jr,33,6).
En attendant,
« en toute humilité et douceur, avec patience, supportez-vous les uns les autres dans l’amour. »
(Ep,4,2)
Oui Seigneur. Je te rends grâce de tout mon coeur, car « Tu as entendu les paroles de ma bouche ». (Ps,138,1) Vers les eaux du repos, Tu m’as menée et Tu as refait mon âme (Ps.23). Aide moi à présent à patienter dans la joie humble et fraternelle, dans la paix confiante et amoureuse, que Ton Nom soit sanctifié, que Ton Règne arrive.
Et Le Seigneur des seigneurs, de nouveau répondit :
« Je suis avec l’homme contrit et humilié, pour ranimer les esprits humiliés et les coeurs contrits. »
(Is,57,15)
Amen + Rends mon âme digne Seigneur de toujours Te servir ainsi. Sois béni Dieu de mes pères, mon Seigneur et mon Dieu.
Et de nouveau Le Seigneur des seigneurs fit entendre Sa volonté :
« Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne sa croix, et qu’il me suive. »
(+Mt 16. 24)
Gloire à Dieu au plus haut des cieux !
Il est vivant celui devant qui je me tiens !
Seigneur Jésus, Je crois que Tu es La Parole de Dieu, Le Pain qui me fait vivre, la nourriture de mes déserts, l’Eau vive de mon puits.Sans Toi je ne suis rien et ne peux rien – là est ma foi. Fais moi la grâce d’une seule Parole, et mon âme sera guérie.
AMEN
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Que Dieu vous bénisse