PAROLES DE DIEU
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique… »
Jean 3 :16
« N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, il n’aime pas Dieu le Père. »
1 Jean 2.15
MEDITATION
On pourrait penser que ces deux Paroles de Jean – le disciple que Jésus aimait – sont contradictoires ! D’un côté Jean dit que Dieu aime le monde et de l’autre il conseille aux enfants de ce même Dieu, de ne pas aimer le monde.
Ce que Dieu aime ce sont Ses enfants. Il aime tous Ses enfants : les méchants comme les bons ! Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. (Mt. 5 :46)
Ce que Dieu n’aime pas c’est le péché. Il condamnera le péché mais pas le pécheur. Il condamnera celui par qui le péché est entré dans le pécheur et point le pécheur qui a commis le péché.
Je lis ce matin dans le courrier de ‘ La Bonne Semence’ : « Renonce et demande du secours à Jésus le Sauveur. Il t’aime tel que tu es, et veut te sauver gratuitement. »
Oui c’est un fait : Jésus, Fils de Dieu, nous aime tel que nous sommes : tous pécheurs ! Et si nous voulons Le suivre et respecter Son Commandement nous devrons nous aimer les uns les autres comme Lui nous aime ! Nous devons aimer le pécheur et condamner son péché – ce que nous trouvons très difficile à faire, surtout quand nous avons été blessés ! Mais Jésus insiste : « Moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent… Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? » (Mt.5)
Si nous trouvons difficile de nous aimer et d’aimer l’autre tel qu’il est, c’est parce que nous aimons ce que nous aurions voulu être ou que l’autre soi ! Nous n’aimons pas la réalité mais l’illusion. Nous aurions voulu changer ce que nous sommes, alors que Celui qui nous a créés nous aime tel que nous sommes ! Nous aurions voulu être justes et vertueux alors qu’à Ses yeux nous sommes et resterons de simples pécheurs. Certes nous aurions voulu être saints, mais nous oublions que nous le sommes déjà car nous avons été créés pour l’être : « Soyez saints car Moi, Le Seigneur votre Dieu, Je suis saint ! » (Lévitique 20 :26)
Déjà « reconnaitre » notre état pour savoir ensuite « accueillir » ce que nous sommes déjà et ce que l’autre est et sera, est un pas de géant : je suis pécheur … mais un pécheur en devenir un grand saint… : « pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »
Tous nous offensons Dieu… pas lui seulement mais moi aussi…
Demandons à L’Esprit Saint le don de la patience et de la tolérance… dont le produit est la persévérance – c’est ce qui nous manque le plus …
« Heureux l’homme qui supporte l’épreuve avec persévérance, car, sa valeur une fois vérifiée, il recevra la couronne de la vie promise à ceux qui aiment Dieu. » (Jacques 1 :12)
La valeur de la persévérance c’est l’abandon – une fois vérifiée, c’est-à-dire arrivée à son top, seulement alors nous pourrons laisser le soin à Jésus de mener Lui même la barque d’amour – nous dormirons tranquillement et Le laisserons calmer nos tempêtes. Nous aimerons l’autre comme Il nous aime – nous-mêmes arriverons à le regarder avec le même Regard qu’Il avait quand Il s’est donné sur la Croix : « Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ! » Jésus S’est donné pour tous !
Nous, nous avons tendance à nous regarder nous – regarder un, tandis que Jésus Lui regarde tous ! Quand Jésus me regarde, Il regarde aussi le frère qui est assis à côté de moi…
Renonce donc à te regarder, quitte toi… sors de ton corps… et tu verras l’autre assis à tes côtés… Alors tu l’aimeras comme tu le vois… écrasé, meurtri par le péché, possédé même, sans défense… et tu voudras l’aider… pour lui tu voudras œuvrer…
Il y a deux jours de cela, pendant que Maurice et moi étions en prière, un nom me fut donné – un que je redoutais recevoir car pour cette personne, je ne me sentais pas capable de prier. Et pourtant, c’est ce que Le Seigneur me demandait. Contrariée je me suis exclamée : Pourquoi moi Seigneur ? Alors que Tu sais très bien que je ne peux pas prier pour cette âme en grand danger – son entêtement à vouloir demeurer dans son mal, me dépasse … Ouvrant mon cœur à une petite sœur, cette dernière me réconforta en me disant : « ne t’en fais pas, je sais qu’elle t’a beaucoup blessée – je m’engagerai à ta place : je prierai pour elle ! » J’étais rassurée, comme libérée, déchargée d’un fardeau qui m’avait été imposée. Mais alors que le poids sortait de sur mes épaules, au même moment où je me détendais, j’ai entendu clairement La Voix de mon coeur qui me disait ceci : « demande la grâce de prier pour cette âme ! »
Oui, nous ne devons pas aimer le monde ni ce qui est dans le monde. Mais pour lui nous devons prier, nous ne devons pas l’abandonner, et seul Celui qui a tant aimé le monde peut nous donner cette grâce.
Le fruit de l’abandon c’est le renoncement et le fruit du renoncement c’est l’amour !
De plus (+), tout cela est GRATUIT !
Merci Saint Esprit +
+pour la gloire de Dieu au Ciel et le salut de mes frères et soeurs sur la Terre+