Le jeudi de la 19e semaine du temps ordinaire
LECTURES DU JOUR
Livre d’Ézéchiel 12,1-12.
« j’ai fait de toi un signe »
Psaume 78(77),
» ils bravaient, ils tentaient le Dieu Très-Haut, ils refusaient d’observer ses lois ils déviaient comme leurs pères, ils désertaient, trahissaient comme un arc infidèle. »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,21-35.19
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur » Lorsque Jésus eut terminé ce discours, il s’éloigna de la Galilée et se rendit dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain.
Seigneur donne moi un coeur qui écoute et qui comprend.
“Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. ”
Pardonne et tu seras pardonné ! Ainsi tu serviras de signe et d’exemple à ton prochain.
Bien chers frères et soeurs, voilà en quelques mots, La Volonté de notre Père qui se dit à travers ces lectures d’aujourd’hui.
Nous pouvons arrêter ici notre réflexion et repartir à nos occupations en nous disant : « C’est fait nous avons médité La Parole de Dieu, rempli notre devoir envers notre Père, repartons à présent à nos occupations. » Certes, nous pouvons faire cela, et Dieu ne nous en voudra pas. Mais là n’est pas tout ce qui est attendu de nous, n’est-ce-pas ?
Des 10 commandements que Dieu a donné, il y a un qui s’est faufilé ce matin entre les lignes de ces Lectures et dans ma pensée alors que je les lisais :
« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne. » (Exode 20:12)
Avant donc de retourner à nos occupations, je vous invite à prendre encore un instant pour y réfléchir, bien entendu à La Lumière du Saint Esprit qui connaît le fond de La Pensée de notre Papa du Ciel.
D’emblée une question me vient ? Que veut dire « honorer » et comment honore-t-on ?
D’après le dictionnaire qui est le langage des hommes : honorer quelqu’un c’est « marquer son respect, sa considération pour quelqu’un, pour sa mémoire, rendre hommage à ses qualités, à son mérite. »
Je me souviens quand mon beau-père, le père de Maurice, est décédé, et puisqu’il était un personnage très connu dans le monde du barreau où il s’était distingué, d’ailleurs on dit encore de lui qu’il fut un des meilleurs avocats que notre île ait connu, après son décès donc, plusieurs personnes et diverses institutions, ont voulu honorer sa mémoire. Certains l’ont fait par de beaux discours publiés dans les journaux locaux, d’autres par des dîners auxquels ses enfants ont assistés, et petit moi par ricochet.
Je me souviens que l’un de ces prestigieux dîners qui faisaient les délices de mes papilles, était tombé le jour de mon anniversaire, plus précisément le jour de mes 60 ans. Certes, je n’avais jamais imaginé fêter ainsi mes 60 années bien et mal vécues, mais mon beau-père qui connaissait mon péché mignon, en avait décidé autrement, du Ciel où il était arrivé en compagnie de Jésus-Christ mon bien-aimé. En effet, je fus ce soir-là particulièrement gâtée et honorée, car non seulement la nourriture était excellente, mon beau-père y a veillé, mais, quand un des membres honoraires de l’institution qui nous avait invités, avait appris pendant le dîner que c’était mon anniversaire, il a fait taire l’assemblée, et a demandé aux membres de l’institution qui de surcroît était composée d’hommes uniquement, de se mettre en rang, et j’eus droit à une queue d’honneur ! L’un après l’autre, dans un ordre parfait, ces messieurs sont venus me présenter leurs voeux.
J’y ai vu là un signe précis de la part de mon beau-père qui a tenu à me ‘marquer son respect, sa considération’ pour l’avoir accompagné dans la prière jusqu’à son dernier souffle, et pour ne pas lui avoir gardé rancune d’avoir pris notre destin entre ses mains en nous séparant Maurice et moi 33 ans auparavant, et changé ainsi le cours de nos vies.
Ainsi tout est bien qui finit bien me direz-vous. Et je vous répondrai : tout est Grâce, puisqu’au final c’est Dieu qui a eu le dernier mot, et dans Sa grande miséricorde, Il l’a donné à mon beau-père afin qu’il puisse m’honorer et se racheter.
Toutefois une question plane : pourquoi dans ce cas, le commandement fut renversé – ce fut le père qui honora la fille – mieux encore : c’est le beau-père qui honora sa belle-fille ?
La réponse c’est Le Saint Esprit qui l’a. Demandons la Lui !
Et Le Saint Esprit répondit :
« Voici ma mère et mes frères – Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » »
(Marc 3:33-35)
†
Mes biens chers frères et soeurs, je crois bien que cette déclaration de notre Seigneur Jésus-Christ vient résumer parfaitement le ton qu’a pris cette méditation aujourd’hui. Souvenons-nous dans quelles circonstances Il a fait cette déclaration et pourquoi Il l’a faite:
« Une foule était assise autour de Jésus ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, Il dit : « Voici ma mère et mes frères – Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » »
Ainsi nous comprenons qu’en vérité, ceux que nous devons honorer, ne sont pas uniquement nos mères et nos pères quand ils font La Volonté de Dieu, mais tous ceux qui font La Volonté de Dieu. Car nous ne le savons que trop bien : il y a des pères et des mères qui offensent gravement leurs enfants en utilisant l’autorité qu’ils ont sur eux. Il est difficile alors d’imposer ce commandement aux enfants.
Bien aimés/es, Il y a La Loi et il y a L’Esprit de La Loi. C’est toujours avec le concours de L’Esprit Saint que nous devons discerner La Loi de Dieu.
De même, nous remarquons qu’il y a des hommes et des femmes qui demandent pardon alors qu’il n’y a pas de repentir sincère de leur part. Bien au contraire, ils/elles ne font rien pour s’ammender, ils/elles se disent : « y’a pas de problèmes, je peux commettre ce mal 70 fois 7 fois, succomber à cette tentation 70 fois 7 fois, parce que Dieu a dit de pardonner 70 fois 7 fois !
Le Bon Dieu est bon mais pas couillon. Nous qui Le suivons, soyons de même, soyons bons mais pas couillons.
Jésus-Christ est L’Esprit de Sa Loi qui est venu remettre Ses pendules à l’Heure. Lui aussi a demandé pardon, non pour Lui mais pour Ses bourreaux qui l’avaient cloué sur la croix alors qu’Il était innocent du crime dont on l’accusait. Mais Il a dit pourquoi Il demandait pardon pour eux : « Parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font ». (Luc 23 : 32-34)
Autant que mon beau-père a tenu à m’honorer de son ciel, je n’oublierai jamais que de son vivant, ma mère est venue un jour me demander pardon pour un mal qu’elle m’avait fait, et rien que pour cela je prie pour son ciel.
Le pardon, comme le bonjour, honore celui qui le donne et aussi qui le reçoit. Pardonnons certes, c’est La Loi, mais pardonnons avec justice et honorons ainsi notre Père des Cieux : pardonnons la sincérité, le vrai repentir, sinon c’est un mauvais service que nous rendrons au pécheur.
Merci Seigneur pour L’Esprit Saint. Amen Alléluia.
Et Le Seigneur répondit :
Bien parlé petit coeur du Coeur de Jésus-Christ. Jugez avec la liberté que Dieu vous a donnée quand Il vous a graciés : quoi que vous fassiez, faites tout pour Sa gloire. »(1 Corinthiens 10:31) A présent va petit coeur et fais ce que tu dois.
♥Je cours Seigneur, je vole, pour la gloire de Dieu et le salut des Hommes♥
Et de loin j’entendis La Voix de Dieu, mon Père des Cieux, qui dit :
« C’est une grande assemblée qui revient. Tu leur diras que « Je changerai leur deuil en allégresse, Je les consolerai, Je les réjouirai après leurs peines. »
(Jérémie :31)
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