« Viens siéger au milieu de nous et expose-nous ta pensée, car Dieu t’a donné le privilège des anciens. » †(Daniel 13:50)

Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire

LECTURES DU JOUR

Livre d’Isaïe 55,6-9.

« Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver ; invoquez-le tant qu’il est proche. Que le méchant abandonne son chemin, et l’homme perfide, ses pensées ! Qu’il revienne vers le Seigneur qui lui montrera sa miséricorde, vers notre Dieu qui est riche en pardon. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos chemins ne sont pas mes chemins, – oracle du Seigneur. Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins, et mes pensées, au-dessus de vos pensées. »†

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 1,20c-24.27a.

« Frères, soit que je vive, soit que je meure, le Christ sera glorifié dans mon corps. En effet, pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage. Mais si, en vivant en ce monde, j’arrive à faire un travail utile, je ne sais plus comment choisir. Je me sens pris entre les deux : je désire partir pour être avec le Christ, car c’est bien préférable ; mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire. Quant à vous, ayez un comportement digne de l’Évangile du Christ. »†

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 20,1-16a

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. » †

Seigneur donne moi un coeur qui écoute et qui comprend.

« je ne sais plus comment choisir. »

Arrive un moment dans la vie de l’étudiant, où il doit faire le choix de ses sujets. Pour certains élèves, ce choix est facile – ils savent depuis leur tendre enfance ce qu’ils aimeraient faire plus tard dans la vie. Pour d’autres, hélas, c’est plus difficile, et ceux-là, s’ils ne sont pas bien guidés, bien conseillés, vont faire des choix de sujets qui ne leur conviennent pas – ce qui risque d’avoir un impact négatif sur le choix de leur métier.

Le choix est un exercice, une nécessité, qui se pose à L’Homme très tôt, et se posera continuellement, jusqu’au jour où il ne pourra plus mettre sa ceinture par lui-même – que quelqu’un d’autre devra le faire pour lui !

Être à la merci du choix des autres alors que l’on a été toute sa vie maître de ses propres choix, n’est pas quelque chose que l’on accepte facilement !

Toutefois, quand, très tôt dans la vie, on a fait le choix de suivre Le Christ, et de mettre ses pas dans Ses pas, alors la vie elle-même est facile. C’est comme si les choix ont déjà été faits pour nous et que nous n’avons qu’à nous laisser guider tout simplement.

La parabole qu’Il nous propose en relecture aujourd’hui, le prouve bien ! « Va travailler à Ma Vigne et je te remunèrerai ! » Si tu l’écoutes, et que tu fais comme Il te dit sans regimber, alors tu ne seras jamais sans travail, jamais sans métier, jamais sans argent !

Accepter le choix que Dieu avait fait pour moi, a été ce que j’ai fais de mieux dans ma vie et de ma vie ! Un jour Il m’a dit : »Mets ta main dans la sienne (celle de Maurice mon époux), et fais ton chemin avec lui. » Cela fait 20 ans que je l’ai fais, et je n’ai jamais eu à le regretter une seule seconde. Depuis, chaque jour je Le bénis, je loue Son nom, et je sais que je le ferai pour toujours.

C’est pour moi aussi devenu non seulement une certitude, mais une nécessité, de déclarer que  « pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage. » Je peux même dire qu’il m’arrive bien moins souvent maintenant de me sentir « prise entre deux ». Je sais que si je fais tout par amour de La Vérité qui est mon Évangile depuis, je ne pourrai jamais me tromper ! J’essaie donc de faire ce qu’Il me demande, et tout pour Lui faire plaisir. S’il m’arrive d’hésiter, alors je L’invoque, et tout de suite je sais quoi faire, quel chemin prendre.

Hier soir, nous dinions chez des amis, et la conversation est naturellement venue sur l’impact négatif que la pandémie du Covid 19, aura sur le monde. Déjà il se fait sentir, et je pouvais voir la peur et l’incertitude sur les visages de certains convives. À ma grande surprise, je suis demeurée calme et confiante. J’avoue que depuis que la pandémie a éclaté, je ne me suis sentie une fois en danger. Certaines personnes disent en me reprochant que c’est parce que je ne sors pas, que je ne m’expose pas, que je puis me permettre d’être calme et confiante. Ces personnes disent la vérité, et n’ont pas besoin de me le dire sur un ton de reproches, car c’est vrai : Le Bon Dieu m’a depuis longtemps envoyé Son Ange pour veiller sur moi, prendre la défense, et me protéger du danger. Ne serais-je pas la plus ingrate si je ne Le laissais pas agir comme bon Lui semble ? Si Le Bon Dieu a voulu me gracier – s’Il a voulu par la suite me donner autant qu’à une autre personne : n’a-t-Il pas le droit de faire ce qu’Il veut de Ses Grâces ?

Je n’oublie pas La Promesse que m’a faite Le Saint Esprit, et qui me revient à l’instant à l’esprit : « C’est dans la tranquillité et le repos que s’est fait ton salut. C’est dans le calme et la confiance que sera ta force. » (Ésaïe 30:15)

C’est l’attitude que j’avais hier soir au dîner. Merci mon Seigneur et mon Dieu.

C’est donc par amour de La Vérité, par amour de Jésus-Christ, que ce matin, ami/e de chaque jour et du dimanche, je viens te certifier que c’est Lui, Jésus-Christ dans Le Saint Esprit, Le Seigneur à qui j’ai consacré ma vie. C’est Lui qui, dans Sa bonté, un jour a intercedé pour mon salut, et Le Père S’est penché sur moi et je n’ai pas pu Lui résister ni Lui refuser. Par une Parole, Il m’a seduit et je me suis laissée séduire.

C’est Lui Le Seigneur qui est bon, et Sa bonté est pour tous ! Ce qu’Il a fait pour moi, Il le fera aussi pour toi ! C’est pourquoi je m’autorise à te conseiller, si tu ne l’as pas encore fait, de « mettre ta main dans La Sienne et de faire ton chemin avec Lui » – Christ seul, Jésus-Christ !

Et que promets-Tu à mon ami/e que voici ô Saint Esprit ?

Et Le Saint Esprit répondit :

Ton ami/e saura que Je suis le Seigneur, ceux qui espèrent en Moi ne seront pas déçus. Quand il appellera Je sera bien disposé ; dès que Je l’entendrai, Je lui répondrai. Je lui accorderai du pain dans la détresse et de l’eau dans la pénurie. Je l’instruirai, et ne lui serai plus caché, il Me verra de ses propres yeux. Quand il devra aller à droite ou à gauche, il entendra ces mots prononcés derrière lui : « Voici le chemin à prendre. » » (Isaïe 49 & 30) 

♥Amen Alléluia Merci Saint Esprit, de tout mon coeur.  Je cours Seigneur, je vole publier tout ce que Tu m’as soufflé, pour la gloire de Dieu et le salut de mon ami/e, et des Hommes♥

Et de loin j’entendis encore La Voix du Saint Esprit qui disait :

J’ai vu sa conduite, mais Je le guérirai, Je le conduirai et lui prodiguerai le réconfort. (Isaie 57: 18) †

Je t’aime Seigneur, ma Joie, ma Force. C’est Toi que mon coeur a cherché. C’est Toi qu’il a trouvé.❤

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